16 septembre, 2013

Les belles personnes sont plus riches, plus heureuses que les autres... Et elles décrochent un entretien de recrutement plus facilement


Les chercheurs de l’université de Messine et de l’université polytechnique de la Marche ont adressé plus de 10.000 CV, en changeant seulement les noms, prénoms, adresse et la photo pour tester l’impact de l’appartenance ethnique, mais aussi de la beauté. 
D’une manière générale, ils ont été contactés par les recruteurs dans 30% des cas, mais ce taux culminait à 54% pour les CV fictifs des jolies femmes, et à 47% pour ceux des hommes séduisants. Les femmes les moins séduisantes étaient celles qui obtenaient le pire score, avec un taux d'appel du recruteur de seulement 7%. En revanche, les hommes les moins séduisants étaient moins pénalisés, puisqu’ils obtenaient un taux de rappel de 26%.
Lorsque le CV fictif était celui d’un étranger, les taux de rappel tombaient à 13% pour les hommes et à 12% pour les femmes, bien que les résultats des tests portant sur la séduction étaient plus significatifs sur le plan statistique. Les chercheurs n’ont pas trouvé de différences régionales.
Lors d’une précédente étude, réalisée en Argentine, les chercheurs avaient conclu qu’à qualifications égales, les personnes les plus séduisantes étaient 36% plus susceptibles d’être appelées que celles qui ne l’étaient pas.
Par le passé, le physique ne jouait un rôle qu’au moment du premier entretien, mais avec la généralisation des photos sur les CV et les plateformes telles que LinkedIn, la discrimination basée sur la séduction du candidat s’exerce désormais plus en amont.
Cependant, mesdames, si vous êtes jolies, ne criez pas victoire trop vite : une étude israélienne avait en effet conclu que les envois de CV comportant des photos de jolies femmes avaient moins de chance d’aboutir à un entretien. Les CV avec photo d’hommes séduisants, en revanche, ne connaissaient pas le même écueil, et ils étaient plus susceptibles de décrocher un entretien. Les chercheurs avaient attribué ces résultats à la jalousie féminine : 93% des responsables des ressources humaines à qui ils avaient adressé ces candidatures fictives étaient des femmes.

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