On savait déjà que les personnes les plus séduisantes étaient plus riches et plus heureuses que les autres. Mais selon une récente étude italienne, elles ont aussi moins de mal que les autres à décrocher un entretien de recrutement.
Les
chercheurs de l’université de Messine et de l’université polytechnique
de la Marche ont adressé plus de 10.000 CV, en changeant seulement les
noms, prénoms, adresse et la photo pour tester l’impact de
l’appartenance ethnique, mais aussi de la beauté.
D’une
manière générale, ils ont été contactés par les recruteurs dans 30% des
cas, mais ce taux culminait à 54% pour les CV fictifs des jolies femmes,
et à 47% pour ceux des hommes séduisants. Les femmes les moins
séduisantes étaient celles qui obtenaient le pire score, avec un taux
d'appel du recruteur de seulement 7%. En revanche, les hommes les moins
séduisants étaient moins pénalisés, puisqu’ils obtenaient un taux de
rappel de 26%.
Lorsque le CV fictif
était celui d’un étranger, les taux de rappel tombaient à 13% pour les
hommes et à 12% pour les femmes, bien que les résultats des tests
portant sur la séduction étaient plus significatifs sur le plan
statistique. Les chercheurs n’ont pas trouvé de différences régionales.
Lors
d’une précédente étude, réalisée en Argentine, les chercheurs avaient
conclu qu’à qualifications égales, les personnes les plus séduisantes
étaient 36% plus susceptibles d’être appelées que celles qui ne
l’étaient pas.
Par le passé, le
physique ne jouait un rôle qu’au moment du premier entretien, mais avec
la généralisation des photos sur les CV et les plateformes telles que
LinkedIn, la discrimination basée sur la séduction du candidat s’exerce
désormais plus en amont.
Cependant, mesdames, si vous êtes jolies, ne criez pas victoire trop vite : une étude
israélienne avait en effet conclu que les envois de CV comportant des
photos de jolies femmes avaient moins de chance d’aboutir à un entretien.
Les CV avec photo d’hommes séduisants, en revanche, ne connaissaient
pas le même écueil, et ils étaient plus susceptibles de décrocher un
entretien. Les chercheurs avaient attribué ces résultats à la jalousie
féminine : 93% des responsables des ressources humaines à qui ils
avaient adressé ces candidatures fictives étaient des femmes.
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