Présenter
un dossier de candidature pour les Jeux olympiques a un coût qui, à
l'instar des budgets d'organisation, ne cesse de s'envoler.
Qui aura le privilège d'accueillir les Jeux
olympiques de 2020? Tokyo, Madrid et Istanbul, les trois dernières
villes candidates en lice, connaîtront la décision finale ce samedi soir
à Buenos Aires (Argentine). L'aboutissement de longs mois de
compétition pour décrocher l'organisation de l'un des événéments
sportifs les plus populaires au monde. Car monter un dossier de
candidature s'avère être un véritable parcours du combattant et présente
un coût non négligeable pour les villes.
Selon les chiffres publiés dans son dossier technique, Tokyo, favori des boomakers pour organiser les Jeux olympiques de 2020, a dépensé un peu plus de 83 millions de dollars, soit environ 62 millions d'euros, pour faire acte de candidature. Une somme qui sera financée à 51% (42,2 millions de dollars) par le secteur privé et le reste (41,1 millions de dollars) par le gouvernement métropolitain de Tokyo (TMG). Istanbul et Madrid suivent avec respectivement 55 millions (42 millions d'euros) et 30 à 35 millions de dollars de budgets de candidature. «Aujourd'hui, pour être considéré comme un candidat sérieux, une ville doit investir au moins 100 millions de dollars», affirme un expert du marketing olympique. C'est 4 fois plus que les 22 millions dépensés par Athènes en 1997 pour obtenir les JO de 2004.
Comment explique-t-on de tels montants pour un simple dossier de candidature? Face aux exigences toujours plus élevées du Comité international olympique (CIO), les comités d'organisation doivent s'entourer des meilleurs experts et autres communicants pour «vendre» leur dossier auprès du CIO. Et celà a un coût. Surtout pour Tokyo, où subsistent des craintes de contamination des eaux après les récentes fuites radioactives de la centrale nucléaire de Fukushima. «Les documents sont beaucoup plus élaborés qu'il y a vingt ans, explique Thierry Zintz, professeur à l'Université de Louvain et vice-président du Comité olympique belge. Le CIO ne se contente plus de promesses mais exige des garanties concrètes que les sites seront bien construits à temps. De leur côté, les villes candidates sont prêtes à tout pour organiser les Jeux olympiques. Istanbul communique sur l'événement depuis sept ans». Outre le financement des infrastructures, le dossier technique des villes candidates doit également préciser le nombre de sites construits et ceux à bâtir, les lieux d'hébergement des membres du CIO, de la presse et des sportifs ou encore apporter des éléments sur l'état de la circulation des transports de la ville. Ainsi, 80% des installations de Madrid sont déjà prêtes et tous les sites de Tokyo sont soit construits, soit leur terrain est acquis. «Le CIO ne pousse pas à la dépense, bien au contraire, il essaie de limiter au maximum le risque d'inflation, affirme un ancien membre du comité national olympique français. Mais les candidats doivent montrer au CIO pourquoi choisir telle ou telle capitale est important pour le monde et l'olympisme».
Selon les chiffres publiés dans son dossier technique, Tokyo, favori des boomakers pour organiser les Jeux olympiques de 2020, a dépensé un peu plus de 83 millions de dollars, soit environ 62 millions d'euros, pour faire acte de candidature. Une somme qui sera financée à 51% (42,2 millions de dollars) par le secteur privé et le reste (41,1 millions de dollars) par le gouvernement métropolitain de Tokyo (TMG). Istanbul et Madrid suivent avec respectivement 55 millions (42 millions d'euros) et 30 à 35 millions de dollars de budgets de candidature. «Aujourd'hui, pour être considéré comme un candidat sérieux, une ville doit investir au moins 100 millions de dollars», affirme un expert du marketing olympique. C'est 4 fois plus que les 22 millions dépensés par Athènes en 1997 pour obtenir les JO de 2004.
Comment explique-t-on de tels montants pour un simple dossier de candidature? Face aux exigences toujours plus élevées du Comité international olympique (CIO), les comités d'organisation doivent s'entourer des meilleurs experts et autres communicants pour «vendre» leur dossier auprès du CIO. Et celà a un coût. Surtout pour Tokyo, où subsistent des craintes de contamination des eaux après les récentes fuites radioactives de la centrale nucléaire de Fukushima. «Les documents sont beaucoup plus élaborés qu'il y a vingt ans, explique Thierry Zintz, professeur à l'Université de Louvain et vice-président du Comité olympique belge. Le CIO ne se contente plus de promesses mais exige des garanties concrètes que les sites seront bien construits à temps. De leur côté, les villes candidates sont prêtes à tout pour organiser les Jeux olympiques. Istanbul communique sur l'événement depuis sept ans». Outre le financement des infrastructures, le dossier technique des villes candidates doit également préciser le nombre de sites construits et ceux à bâtir, les lieux d'hébergement des membres du CIO, de la presse et des sportifs ou encore apporter des éléments sur l'état de la circulation des transports de la ville. Ainsi, 80% des installations de Madrid sont déjà prêtes et tous les sites de Tokyo sont soit construits, soit leur terrain est acquis. «Le CIO ne pousse pas à la dépense, bien au contraire, il essaie de limiter au maximum le risque d'inflation, affirme un ancien membre du comité national olympique français. Mais les candidats doivent montrer au CIO pourquoi choisir telle ou telle capitale est important pour le monde et l'olympisme».
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