Le
tabagisme est le principal facteur de risque des cancers du rein et de
la vessie. A l'occasion de la semaine de l'urologie, les spécialistes
soulignent l'intérêt du sevrage contre ces cancers.
Une image en 3D d'un cancer du rein. GOMBERGH/SIPA
L'arrêt du tabac, principale arme contre le cancer de la vessie
Avec 11 965 nouveaux cas en 2012, le cancer de la vessie occupe la 5ème place des cancers en incidence. C’est le deuxième cancer urologique par sa fréquence, après celui de la prostate. Il est responsable de 3% des décès par cancer, et surtout son incidence est en augmentation d’environ 1% par an. Ses facteurs de risque sont principalement le tabagisme et l’exposition, notamment professionnelle, à des toxiques environnementaux. On sait depuis les années 50 qu’il y une association entre la consommation de tabac et le risque de développer un cancer de la vessie, mais l’information n’est pas connue. L’association française d’urologie (Afu) tient donc à rattraper le temps perdu et insiste sur le fait que « le principal levier de la prévention du cancer de la vessie dans la population française consiste en la lutte contre le tabagisme ».
1 cancer du rein sur 5 est lié au tabac
Quant au cancer du rein, il arrive juste après celui de la vessie, avec 11 573 nouveaux cas en 2012. Et là encore, certains facteurs de risque restent méconnus du grand public. Les urologues tiennent à signaler que « 21 % des décès liés au cancer du rein sont imputables au tabac. » Et selon le centre international de recherche sur le cancer (Circ), un homme fumeur a un risque de cancer du rein augmenté de 50% par rapport à un non fumeur. Pour une femme fumeuse, le risque de cancer du rein est augmenté de 20% par rapport à une non fumeuse. En outre, plus on fume longtemps et plus on fume de cigarettes par jour, plus le risque est élevé. Dix ans après l’arrêt du tabac, le sur-risque de cancer du rein disparaitrait.
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