Des documents qui ont initialement été adressés aux autorités allemandes en 2012
affirment que le nouveau système d’exploitation de
Microsoft, Windows 8, contient des portes dérobées qui autoriseraient
Microsoft, ou une entité externe telle que la National Security Agency (NSA), l’agence américaine du renseignement, à accéder à tous les ordinateurs qui l’utilisent.
Les documents, émanant du Bureau Allemand pour la Sécurité de l’Information (BSI), publiés par le journal allemand Zeit.de,
indiqueraient que l’Administration Fédérale et d’autres départements du
gouvernement allemand ont été avertis de l’existence d’une « porte
dérobée » dans le module Trusted Platform (TPM), qui empêche
l’exécution de virus ou de chevaux de Troie sur l’ordinateur. Cette
porte dérobée pourrait permettre à Microsoft d’accéder à distance à tout
système tournant sur le système d’exploitation Windows 8. Zeit.de insinue également que la NSA pourrait elle aussi y avoir accès, par l’intermédiaire de Microsoft.
TPM 2.0 est un composant lancé en 2011 qui ne peut être désactivé. Dès le démarrage de l’ordinateur ou de la tablette, il se lance automatiquement. « Etant donné la perte de la souveraineté totale sur la technologie de l’information, les objectifs de sécurité de "confidentialité" et "d’intégrité" ne peuvent plus être garantis », peut-on lire sur les documents. « Cela peut avoir des conséquences significatives sur la sécurité informatique de l’Administration Fédérale ». Les rédacteurs des documents jugent donc que l’utilisation de Windows 8 sur les ordinateurs du gouvernement allemand « est inacceptable » et ils recommandent d’avoir recours à Windows 7, qui pourrait être utilisé « jusqu’en 2020 ».
Microsoft n’a pas encore réagi à ces allégations.
Les documents auraient été transmis aux autorités allemandes au début de l’année 2012, ce qui pourrait indiquer que leurs émetteurs avaient eu connaissance des activités d’espionnage que la NSA avait mises au point dans le cadre du programme PRISM dénoncé récemment par un employé d’un sous-traitant de cette administration, Edward Snowden.
lexpress.be
TPM 2.0 est un composant lancé en 2011 qui ne peut être désactivé. Dès le démarrage de l’ordinateur ou de la tablette, il se lance automatiquement. « Etant donné la perte de la souveraineté totale sur la technologie de l’information, les objectifs de sécurité de "confidentialité" et "d’intégrité" ne peuvent plus être garantis », peut-on lire sur les documents. « Cela peut avoir des conséquences significatives sur la sécurité informatique de l’Administration Fédérale ». Les rédacteurs des documents jugent donc que l’utilisation de Windows 8 sur les ordinateurs du gouvernement allemand « est inacceptable » et ils recommandent d’avoir recours à Windows 7, qui pourrait être utilisé « jusqu’en 2020 ».
Microsoft n’a pas encore réagi à ces allégations.
Les documents auraient été transmis aux autorités allemandes au début de l’année 2012, ce qui pourrait indiquer que leurs émetteurs avaient eu connaissance des activités d’espionnage que la NSA avait mises au point dans le cadre du programme PRISM dénoncé récemment par un employé d’un sous-traitant de cette administration, Edward Snowden.
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