MENACE - Ibrahim al-Asiri, un terroriste saoudien de 33 ans, aurait mis au point un explosif liquide indétectable par les détecteurs de métaux, implanté sous la peau via une méthode chirurgicale. La Maison Blanche craint le pire.
Panique
larvée dans les hautes sphères de la politique américaine. Ibrahim
al-Asiri, un jeune Saoudien originaire de Riyad actuellement artificier
pour le compte d'Al-Qaïda, aurait conçu un engin qui ne peut être décelé
par les détecteurs de bombe traditionnels, rapporte cette semaine The Daily Beast. Implanté sous la peau, le liquide explosif pourrait causer des ravages non-négligeables.
C'est en 2003, après l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis, que le jeune étudiant en chimie aurait décidé de délaisser ses manuels scolaires pour s'engager au sein de la branche Al-Qaïda. Il est dès lors particulièrement réputé pour sa conception d'explosifs discrets, mais pas pour la discrétion de ses méthodes.
Il teste son explosif sur son frère
En août 2009, durant la soirée suivant la rupture du jeûne du Ramadan, il décide d'expérimenter sa nouvelle trouvaille avec son frère cadet. Ce dernier, consentant, se présente ainsi devant le prince Mohammed Abdelaziz, connu pour ses tendances anti-terroristes, pour lui "révéler des informations de la plus haute importance", avant d'actionner le détonateur. Le prince s'en tire sans trop de dommages. Mais la bombe, dissimulée dans le caleçon du frère et passée inaperçue auprès des détecteurs de métaux, inquiète déjà les autorités américaines.
Mais c'est la rencontre entre l'artificier et la médecine qui va réellement alerter la Maison Blanche. Courant 2011, un chirurgien syrien rejoint en effet Al-Qaïda. S'il a été tué en 2012 par un tir de drone américain, il a eu le temps de collaborer étroitement aux recherches d'al-Asiri. Et de peaufiner l'explosif tant redouté. Depuis, le président Obama et son cabinet sont sur le qui-vive : comme l'explique The Daily Beast, il s'agit de "neutraliser" l'artificier au plus vite, avant que l'efficacité de son innovation ne puisse être vérifiée.
C'est en 2003, après l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis, que le jeune étudiant en chimie aurait décidé de délaisser ses manuels scolaires pour s'engager au sein de la branche Al-Qaïda. Il est dès lors particulièrement réputé pour sa conception d'explosifs discrets, mais pas pour la discrétion de ses méthodes.
Il teste son explosif sur son frère
En août 2009, durant la soirée suivant la rupture du jeûne du Ramadan, il décide d'expérimenter sa nouvelle trouvaille avec son frère cadet. Ce dernier, consentant, se présente ainsi devant le prince Mohammed Abdelaziz, connu pour ses tendances anti-terroristes, pour lui "révéler des informations de la plus haute importance", avant d'actionner le détonateur. Le prince s'en tire sans trop de dommages. Mais la bombe, dissimulée dans le caleçon du frère et passée inaperçue auprès des détecteurs de métaux, inquiète déjà les autorités américaines.
Mais c'est la rencontre entre l'artificier et la médecine qui va réellement alerter la Maison Blanche. Courant 2011, un chirurgien syrien rejoint en effet Al-Qaïda. S'il a été tué en 2012 par un tir de drone américain, il a eu le temps de collaborer étroitement aux recherches d'al-Asiri. Et de peaufiner l'explosif tant redouté. Depuis, le président Obama et son cabinet sont sur le qui-vive : comme l'explique The Daily Beast, il s'agit de "neutraliser" l'artificier au plus vite, avant que l'efficacité de son innovation ne puisse être vérifiée.
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