22 août, 2013

La violence à Marseille n'est qu'un avant-goût de ce qui attend les banlieues françaises


 
La ville de Marseille, dans le sud de la France, vient d’être une nouvelle fois endeuillée. Un jeune homme de 25 ans, dealer, est mort, tué de plusieurs balles au cours d’un règlement de compte dans la soirée de lundi. C’est le 13ème règlement de comptes depuis le début de cette année dans la ville de Marseille. Ce mardi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s’est rendu dans la ville, accompagné de 5 ministres, dont le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, pour présenter son plan de lutte contre la criminalité.
La criminalité importante de la ville n’échappe même plus aux touristes, semble-t-il : le Figaro rapporte ainsi que de plus en plus de touristes demandent à être escortés par des policiers pour s’y promener en sécurité. Ainsi, au début du mois d’août, des membres de l’équipage du porte-avion américain Truman auraient demandé à des policiers de les escorter dans Marseille pour leur permettre de la découvrir en toute sécurité. D’autres touristes auraient été vus accompagnés de policiers en uniforme tout près de la Canebière, l’une des grandes artères de la cité phocéenne.
Une mauvaise nouvelle pour la ville qui s’enorgueillit du succès de son nouveau Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM). Depuis son ouverture le 7 juin dernier, 300.000 visiteurs sont venus admirer ses collections.
Pour le journal Est Républicain, la ville est maintenant aux prises avec une nouvelle forme de criminalité. Aux seigneurs de la pègre, des Francis le Belge, Jacky le Mat, Gaëtan Zampa, ou encore la French Connection, qui se revendiquaient d’un code de l’honneur, ont succédé des délinquants sans foi ni loi, la « génération jeux vidéo, kalachnikovs et scooters ». Cette évolution n’est que le début d’une nouvelle ère de criminalité qui risque de se généraliser à l’ensemble de la France, avertit le journal : « Ce n’est que le prélude d’un futur proche dans d’autres banlieues françaises si les politiques et les policiers continuent à traquer dealers et tueurs enragés avec des filets à papillons et en bandoulière une politique guimauve de réinsertion pénale ».

express.be

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