Photo: RIA Novosti
Historique. « L'aluminium a été ajouté en 1926 dans les vaccins par l'ancêtre de la société GlaxoSmithKline.
L'aluminium renforcerait le système immunitaire et aurait un côté
bénéfique. Jusqu'à maintenant, aucune étude n'a été faite sur les
conséquences de l'aluminium dans le corps car on partait du principe que
le corps éliminait l'aluminium dans les 15 jours. Dans les années 2000,
les chercheurs ont prouvé que cet aluminium restait dans le corps sur
plusieurs années et atteignait le cerveau. 70 % des vaccins contiennent
de l'aluminium. Dans les années 1970, on a eu déjà des alertes
sanitaires. On a assisté à un accroissement des allergies sous toutes
ses formes, comme les allergies au pollen ou aux poils des animaux.
L'institut Pasteur a décidé en 1974 de retirer l'aluminium de tous ses
produits. En 1984, l'institut Mérieux a racheté Pasteur. Pour des
questions de rentabilité, ils ont réintroduit l'aluminium dans les
vaccins. Les chercheurs de l'institut pasteur ont écrit en 1987 une
lettre au ministère de la santé pour prévenir des conséquences», explique Didier Lambert. Les responsables politiques n'auraient pas réagi à ce courrier. «
En 1993, deux personnes qui souffraient de douleurs musculaires ont
subi des biopsies et de l'aluminium a été trouvé. En 1998, un chercheur
en physique nucléaire confirme que c'est de l'aluminium. Les autorités
sanitaires commencent à s'inquiéter et une étude épidémiologique est
lancée. Les vaccins sont mis en cause. Mais la majorité des membres du
conseil scientifique s'accorde pour conclure que cette étude ne
suffisait pas pour montrer la dangerosité de l'aluminium dans les
vaccins. Ainsi, en 2004, les scientifiques décident de ne pas remettre
en cause la vaccination et les effets secondaires avec l'aluminium»,
rajoute Didier Lambert. Mais c'est l'affaire Médiator qui va faire
rebondir l'affaire. Dans des documents concernant le Médiator, des
preuves montrant les conflits d'intérêts auraient été retrouvées et
dévoileraient une situation de lobby de la part de l'industrie
pharmaceutique. « A titre d'exemple,
l'un des rapporteurs du comité scientifique de 2004 avait sa femme qui
était directrice médicale du syndicat de l'industrie pharmaceutique et
deux autres rapporteurs de l'étude touchaient de l'argent de leur
laboratoire», apporte sous forme de témoignage Didier Lambert,
pour montrer que le monde scientifique et sanitaire et pharmaceutique
sont scandaleusement très liés.
Personnes touchées en France. Depuis 2004, donc selon Didier Lambert, le lobby pharmaceutique aurait la volonté de refermer l'affaire. « Des
documentaires ont été faits sur Arte mais je peux vous assurer que les
journalistes ont interdiction de parler de ça. On peut se poser des
questions sur la liberté de la presse en France. Dans le Parisien, un
article a été écrit la semaine dernière, reprenant mots pour mots les
dires de l'académie de médecine. Il faut de la transparence dans la
presse. Il faut des débats». En France, les pouvoirs publics
expliquent qu'officiellement, environ 500 personnes sont touchées de
maladies à cause de l'aluminium contenu dans les vaccins. En fait, on en
aurait plusieurs centaines de milliers, toujours selon Didier Lambert. « Tous les pays du globe sont concernés alors qu'il existe en plus des alternatives avec le phosphate de calcium ».
Grève de la faim.
L'association E3M se targue de financer toutes les recherches, même si
80 % de membres de l'association sont en situation d'invalidité et ne
travaillent donc pas. « Il n'y a pas
de financement d’État. Il faut un vaccin sans aluminium comme c'était le
cas jusqu'en 2008. Pendant la campagne de François Hollande la ministre
de la Santé avait promis d'intervenir en notre faveur. Mais rien n'a
changé. On avait arrêté notre première grève de la faim car un accord
avait été signé dans le cadre d'un comité de pilotage qui devait se
mettre en place mi-janvier 2013. Rien n'avait été fait. Depuis le 5
juin, nous avons 5 personnes qui font la grève de la faim devant le
ministère de la santé à Paris. Le ministère de la santé continue de ne
rien vouloir entendre». Depuis le 17 juillet, E3M a lancé une
pétition soutenue par des députés et des sénateurs sous forme d'un appel
qui sera remis au ministère de la santé avec 70 000 signatures le mardi
23 juillet, jour où E3M va arrêter la grève de la faim dans un premier
temps. « Les Français devraient actuellement savoir que c'est la roulette russe, le fait de vacciner ses enfants. Les membres des autorités sanitaires savent mais se taisent ». On est sidéré d'apprendre que Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, aurait dit « on ne négocie pas avec des gens qui font la grève de la faim». « Que ça soit la gauche ou la droite, c'est la même chose, mais nous ne lâcherons pas
», termine Didier Lambert qui montre des signes de fatigue dans sa voix
mais une forte détermination à remporter cette longue lutte. N
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