Ric
Elias se trouvait à bord du vol 1549 de l’US Airways, il y a deux ans
de cela. Il occupait le siège 1D, tout à fait à l’avant de l’appareil,
et il était le « seul qui pouvait parler à aux membres du personnel de
bord ». Ceux-ci s’étaient montrés rassurants, tandis qu’il leur avait
demandé pourquoi l’avion se remplissait de fumée et que les moteurs
émettaient un inquiétant bruit de « clac-clac-clac » : « Ne vous
inquiétez pas, nous avons probablement heurté des oiseaux en vol ».
Quelques
instants plus tard, le commandant avait dit brièvement "préparez-vous à
l'impact", et, comme les autres passagers, il se vit en train de
mourir, tandis que l’avion semblait devoir s’écraser. Heureusement, le
commandant parvint à faire atterrir l’avion sur la rivière Hudson, et
l’équipage réussit à évacuer les 153 passagers qui s’y trouvaient.
A
quoi pensent les passagers tandis qu’ils s’attendent au pire ? Ric
Elias a tiré les leçons de cette expérience, qu’il a confiées à TED.com.
-
Il applique le dicton du "collectionneur de mauvais vins" : parce que
lorsqu'il a du bon vin, il n'hésite plus à ouvrir une bouteille
lorsqu'une personne qu'il apprécie se présente chez lui. Il ne veut plus
remettre les bonnes choses à plus tard.
-
Il a réalisé qu'il avait passé trop de temps à discuter des sujets qui
n'en valaient pas la peine avec les gens qu'il appréciait. Il a décidé
d'éliminer l'énergie négative de sa vie. Désormais, il ne cherche plus à
avoir raison. Il n'a pas eu de dispute avec sa femme depuis deux ans,
explique-t-il.
- Il a pensé qu'il
aurait voulu voir ses enfants grandir. Plus tard, l'idée lui est venue
que son but ultime dans la vie, c'était d'être le meilleur père possible
pour ses enfants.
express.be
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