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De retour d'un voyage au Pérou, Rochelle Harris a bien cru avoir une araignée au plafond. Souffrant de terribles maux de tête, cette Britannique de 27 ans assure à son entourage entendre des bruits de grattage dans son crâne...

Se demandant quelle mouche a bien pu piquer la jeune femme, son entourage l'envoie immédiatement consulter. Les docteurs vont alors faire une incroyable découverte, qui confirme à la fois les symptômes décrits par la patiente et le diagnostic réalisé par son entourage : c'est bien une mouche qui est la cause de ses désagréments, rapporte la BBC.

En examinant son oreille, les médecins trouvent en effet des vers logés au fond de son canal auditif. Pour extirper les intrus, ils utilisent alors une bonne vieille méthode de grand-mère. Sachant qu'on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre, ils font appel à l'huile d'olive, qui leur permet de faire glisser deux larves hors du conduit.

La mouche dévoreuse d'hommes

Fort heureusement pour la jeune femme, les médecins ne s'arrêtent pas là et décident de mener plus avant leurs examens, pour s'assurer que son oreille est libre de tout parasite. Et leur exploration fait mouche : le scanner révèle, à l'intérieur de son crâne, une "masse grouillante" d'asticots ! Il leur faudra opérer la jeune femme pour déloger toute une famille, huit vers en tout. Un reportage de Discovery Channel en a diffusé des images.

La jeune femme saine et sauve, les scientifiques ont analysé les larves extraites pour tenter de comprendre comment elles avaient pu arriver là. C'est ici que l'anecdote, déjà peu ragoûtante, fait réellement frémir : les larves étaient celles d'une mouche connue en français sous le nom de "lucilie bouchère". "Bouchère", car alors que les larves des mouches ont en général un comportement nécrophage, celles-ci se nourrissent de matières... vivantes. Pour la petite histoire, leurs minuscules crochets leur permettent de s'enfoncer dans les tissus comme des vis.

Originaire du continent américain, la bouchère est un tel fléau potentiel que son nom latin, "lucilia hominivorax", signifie "dévoreuse d'hommes". Si l'espèce a été éradiquée dans la plupart des pays qu'elle avait infestés, Rochelle Harris, peut désormais témoigner qu'il en reste au Pérou. Elle se souvient d'ailleurs que durant son périple là-bas, une mouche était bien entrée dans son oreille. Avis aux aventuriers du Nouveau continent, donc : si une grosse mouche aux yeux rouges s'approche de vous , fermez les écoutilles !


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