L'ambassade de France à
Washington et sa représentation diplomatique aux Nations unies
ont été placée sur écoutes, parmi d'autres missions étrangères,
par les services américains du renseignement, affirme dimanche
soir le quotidien britannique The Guardian.
Le journal britannique s'appuie sur un document daté de
septembre 2010 obtenu auprès d'Edward Snowden, l'ancien
consultant informatique de la National Security Agence (NSA) à
l'origine des fuites sur le programme de cybersurveillance
Prism.,
Listant 38 ambassades et missions diplomatiques décrites
comme des "cibles", ce document "détaille une gamme
extraordinaire de méthodes d'espionnage utilisées contre chacune
de ces cibles, allant de micros dissimulés dans des équipements
électroniques de communication à des branchements sur des câbles
ou à la collecte de transmissions au moyen d'antennes
spéciales".
"En plus des adversaires idéologiques traditionnels et des
pays sensibles du Moyen-Orient, la liste de cibles inclut les
missions de l'UE et les ambassades de France, d'Italie et de
Grèce, ainsi qu'un certain nombre d'alliés de l'Amérique, dont
le Japon, le Mexique, la Corée du Sud, l'Inde et la Turquie",
ajoute le Guardian.
L'opération de surveillance de la mission française à l'Onu
avait pour nom de code "Blackfoot", l'opération visant
l'ambassade de France à Washington était mentionnée sous le nom
de "Wabash".
La liste ne fait pas mention en revanche du Royaume-Uni, de
l'Allemagne ou d'autres Etats européens.
lesechos.fr
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