27 juillet, 2013

Faso Academy 2013 : La triste partition des professionnels

Depuis quelques années les téléspectateurs burkinabè ont adopté une émission dont l’audience va crescendo. Faso Academy est sans conteste une grosse production de la RTB et qui suscite par la même occasion, l’intérêt des mélomanes et aiguise l’émulation des artistes en compétition. De toute évidence, cette compétition musicale a contribué à l’éclosion de jeunes talents.
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Faso Academy 2013 : La triste partition des professionnels L’édition 2013 lancée le jeudi 25 juillet dernier et qui a lieu dans un contexte de célébration du cinquantenaire de la télévision nationale doit être celle de la maturité à tous les niveaux. Intéressons nous aux artistes professionnels dont les chansons sont désignées pour les interprétations des candidats.

La musique, un art à respecter

Ils sont nombreux les artistes burkinabè à profiter d’un matraquage promotionnel dû au choix de leurs titres imposés en interprétation aux candidats de Faso Academy. Ce n’est pas Sana Bob, Prince Zoetaba ou Sissao qui diront le contraire. Leurs tubes donnent du fil à retordre aux artistes en herbes. Des envolées magistrales en passant par le respect des gammes, la clarté des timbres vocaux, le public découvre avec les postulants au sacre, qu’il n’est pas facile de chanter. La musique est un art qui mérite de la considération et le respect des mélomanes abonnés à la consommation des œuvres piratées.

Artistes professionnels, soyez plus professionnels

Les artistes interprétés à Faso Academy doivent cependant faire preuve de plus de professionnalisme. C’est un privilège de voir des candidats les imiter mot pour mot, geste pour geste. Pourtant quand nos stars sont invitées sur le plateau de Faso Academy, elles excellent dans le playback. Comme les candidats, elles doivent faire leur preuve sur leur instrumental. Ainsi les jeunes qui les observent reconnaitront en elles des professionnels au sens plein du terme. Nos vedettes auraient-elles peur d’avoir une note en deçà de la moyenne (si elles devaient être évaluées) en reprenant leur propre composition ? Le staff de Faso Academy exigeant dans ses critères de notation, se doit d’être plus rigoureux dans la prestation des artistes dont les productions sont proposées en compétition. Ils doivent jouer au moins en semi live. Il suffit juste de les mettre dans la même logique que les amateurs. On distinguera alors les simulacres d’artistes des vrais professionnels.
Richard TIENE
tienerichard@hotmail.com

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