François Hollande a indiqué que le programme d'espionnage américain est "inacceptable". L'Allemagne et l'Italie ont également réagi.
En marge d'une visite à Lorient, François Hollande est revenu sur
les révélations sur le programme d'espionnage américain qui aurait visé
l'Union européenne: "Nous demandons que cela cesse immédiatement".
"Nous ne pouvons pas accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés", a-t-il ajouté, jugeant également que "les éléments sont déjà suffisamment réunis pour que nous demandions des explications".
Le président a aussi déclaré qu'"on ne peut avoir de négociations ou
de transactions" avec les Etats-Unis "qu'une fois obtenues (les)
garanties" sur une cessation de l'espionnage de l'Union européenne et de
la France. Cela vaut "pour la France mais ça vaut pour toute l'Union
européenne, tous les partenaires des Etats-Unis".
Le programme d'espionnage américain aurait visé les institutions de l'UE et des millions de citoyens européens, alors que, dernier épisode en date, le quotidien britannique "The Guardian" a affirmé, dimanche 30 juin que la France, l'Italie et la Grèce figuraient parmi les 38 "cibles" surveillées par l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine.
Les Etats-Unis doivent "rétablir la confiance" avec leurs alliés européens, après les révélations sur leur programme d'espionnage, a déclaré de son côté un porte-parole de la chancelière Angela Merkel. Le gouvernement allemand a communiqué aux Américains son "étonnement" durant le week-end, a déclaré le porte-parole, Steffen Seibert, ajoutant que cette affaire devait faire l'objet d'éclaircissements.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a demandé un contrôle de la sécurité de la Commission, après les allégations sur l'espionnage des institutions de l'UE par les Américains, a annoncé lundi sa porte-parole.
tempsreel.nouvelobs.com
"Nous ne pouvons pas accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés", a-t-il ajouté, jugeant également que "les éléments sont déjà suffisamment réunis pour que nous demandions des explications".
Le programme d'espionnage américain aurait visé les institutions de l'UE et des millions de citoyens européens, alors que, dernier épisode en date, le quotidien britannique "The Guardian" a affirmé, dimanche 30 juin que la France, l'Italie et la Grèce figuraient parmi les 38 "cibles" surveillées par l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine.
Les Etats-Unis doivent "rétablir la confiance" avec leurs alliés européens, après les révélations sur leur programme d'espionnage, a déclaré de son côté un porte-parole de la chancelière Angela Merkel. Le gouvernement allemand a communiqué aux Américains son "étonnement" durant le week-end, a déclaré le porte-parole, Steffen Seibert, ajoutant que cette affaire devait faire l'objet d'éclaircissements.
L'Italie confiante
"Nous avons demandé les éclaircissements nécessaires sur cette affaire très délicate" et les États-Unis "nous ont assuré que tous les éclaircissements seraient donnés à l'égard de l'Union européenne et des États-membres", écrit la ministre italienne des Affaires étrangères Emma Bonino dans le communiqué. "Nous sommes confiants dans le fait que toutes les informations et assurances nécessaires seront données dans l'esprit de collaboration et d'amitié qui caractérise le rapport entre nos deux pays", conclut le texte.Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a demandé un contrôle de la sécurité de la Commission, après les allégations sur l'espionnage des institutions de l'UE par les Américains, a annoncé lundi sa porte-parole.
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