Capture d'ABC News
Une décision de Cour suprême de l'Iowa confirme qu'une
femme peut être licenciée par son employeur s'il la trouve trop
attirante.
En Iowa, être «irrésistiblement attirante» peut être un défaut. Vendredi 12 juillet, la Cour suprême de l'Etat a ainsi réaffirmé la légalité du licenciement de Melissa Nelson, une assistante dentaire de 33 ans que son employeur James Knight trouvait trop sexy.
La Cour, exclusivement constituée d'hommes, se prononçait en appel sur le jugement qu'elle avait rendu en décembre dernier. La décision, spécifiant qu'une employée pouvait être remerciée «même si elle n'avait pas tenté de séduire» son patron, avait créé la polémique. «Ces juges ont envoyé un message aux femmes de l'Iowa, disant qu'ils ne pensent pas que les hommes puissent être jugés responsables de leurs désirs sexuels. Les femmes (...) doivent surveiller et contrôler les désirs de leurs employeurs», avait alors déclaré Paige Fidler, l'avocate de Melissa Nelson. «Et s'ils dérapent, alors les femmes peuvent légalement être licenciées», avait-elle ajouté.
Un point de vue que ne partagent apparemment pas les six juges de la Cour suprême de l'Iowa, qui estiment qu'un employeur peut légalement congédier une employée que lui et son épouse perçoivent comme «une menace pour leur mariage». Se parant face à toute critique, la Cour ajoute que de tels licenciements ne constituent en rien une discrimination sexiste puisqu'ils sont «motivés par des sentiments et non par le genre». Une subtilité que ne manqueront pas d'apprécier les 1.200.000 femmes travaillant en Iowa.
newsring.fr
En Iowa, être «irrésistiblement attirante» peut être un défaut. Vendredi 12 juillet, la Cour suprême de l'Etat a ainsi réaffirmé la légalité du licenciement de Melissa Nelson, une assistante dentaire de 33 ans que son employeur James Knight trouvait trop sexy.
La Cour, exclusivement constituée d'hommes, se prononçait en appel sur le jugement qu'elle avait rendu en décembre dernier. La décision, spécifiant qu'une employée pouvait être remerciée «même si elle n'avait pas tenté de séduire» son patron, avait créé la polémique. «Ces juges ont envoyé un message aux femmes de l'Iowa, disant qu'ils ne pensent pas que les hommes puissent être jugés responsables de leurs désirs sexuels. Les femmes (...) doivent surveiller et contrôler les désirs de leurs employeurs», avait alors déclaré Paige Fidler, l'avocate de Melissa Nelson. «Et s'ils dérapent, alors les femmes peuvent légalement être licenciées», avait-elle ajouté.
Un point de vue que ne partagent apparemment pas les six juges de la Cour suprême de l'Iowa, qui estiment qu'un employeur peut légalement congédier une employée que lui et son épouse perçoivent comme «une menace pour leur mariage». Se parant face à toute critique, la Cour ajoute que de tels licenciements ne constituent en rien une discrimination sexiste puisqu'ils sont «motivés par des sentiments et non par le genre». Une subtilité que ne manqueront pas d'apprécier les 1.200.000 femmes travaillant en Iowa.
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