12 juillet, 2013

Douloureuse leçon : Si tu câlines un lion, il te mangera la jambe

MOHOLOHOLO (© 2013 Afriquinfos) – Lauren Fagan, une Canadienne de 18 ans bénévole dans un Centre pour animaux sauvages, se fait violemment attaquer par un lion à travers les barreaux de sa cage alors qu’elle s’était approchée pour le caresser.
Douloureuse leçon : Si tu câlines un lion, il te mangera la jambe
La passion de Mlle Fagan pour les animaux sauvage aurait pu lui coûter la vie. Bénévole depuis juin au Centre de réhabilitation de la vie sauvage de Moholoholo en Afrique du Sud, elle s’occupait de nourrir les animaux. La jeune femme, cependant, ne résiste pas à la beauté d’un lion nommé Duma, et s’approche pour le caresser, lui trouvant un air inoffensif. C’est alors que l’animal, sans crier gare, lui attrape la jambe droite de ses griffes et refuse de la lâcher, les griffes profondément plantées dans la chair, commençant même à mordre la pauvre fille.
Elle se met à hurler de panique et de douleur. Deux collègues accourent et la sauvent de la bête en la repoussant avec des balais, ainsi qu’une lionne qui était venue se mêler au massacre. Lauren Fagan est immédiatement amenée à l’hôpital, où on découvre que les blessures graves qui lui ont été infligées auraient pu être bien pires : en effet, les griffes du lion auraient raté de peu une grosse artère. Les médecins assurent qu’elle sera rétablie en septembre prochain.
A qui la faute ? La jeune femme incrimine le Centre, disant qu’elle ne s’imaginait pas que le lion pourrait passer sa patte à travers le grillage qui les séparait. M. Jones, du Centre Moholoholo, a une autre version de l’histoire. « Cette petite fille, le premier jour où elle est arrivée, elle a avoué qu’elle était venue travailler ici pour faire un câlin à un lion ou un guépard, ou un léopard » témoigne-t-il, agacé. « Je lui ai dit ‘tu peux pas câliner les animaux’. Une semaine plus tard, elle essaie d’embrasser un léopard, elle court après une antilope dans la cour pour lui faire un bisou… Je me suis dit ‘oh mon dieu, cette fille est folle’ ».
Mlle Fagan reconnaît volontiers sa passion pour les animaux dangereux. Elle raconte que le jeune lion se frottait à sa cage en ronronnant, comme s’il voulait qu’elle le caresse. Même au moment du drame « il me griffait et me mordait comme pour jouer, sauf que ce n’est pas drôle du tout si vous n’êtes pas un lion vous-même », commente-t-elle. Mais selon elle, elle n’est pas en faute ; c’est le Centre qui n’aurait pas dû l’envoyer nourrir le lion alors que la cage ne la protégeait pas assez d’une attaque.
Son amour pour les animaux sauvages n’a pas été entamé par cette mésaventure. Notons que Duma, pour sa part, s’en sort à merveille : la jeune fille ou le Centre sont peut-être en tort, mais personne ne songe à lui reprocher quoi que ce soit dans cette affaire…

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