MOHOLOHOLO (© 2013 Afriquinfos) – Lauren Fagan, une
Canadienne de 18 ans bénévole dans un Centre pour animaux sauvages, se
fait violemment attaquer par un lion à travers les barreaux de sa cage
alors qu’elle s’était approchée pour le caresser.
La passion de Mlle Fagan pour les animaux sauvage aurait pu lui coûter
la vie. Bénévole depuis juin au Centre de réhabilitation de la vie
sauvage de Moholoholo en Afrique du Sud, elle s’occupait de nourrir les
animaux. La jeune femme, cependant, ne résiste pas à la beauté d’un lion
nommé Duma, et s’approche pour le caresser, lui trouvant un air
inoffensif. C’est alors que l’animal, sans crier gare, lui attrape la
jambe droite de ses griffes et refuse de la lâcher, les griffes
profondément plantées dans la chair, commençant même à mordre la pauvre
fille.
Elle se met à hurler de panique et de douleur. Deux collègues accourent
et la sauvent de la bête en la repoussant avec des balais, ainsi qu’une
lionne qui était venue se mêler au massacre. Lauren Fagan est
immédiatement amenée à l’hôpital, où on découvre que les blessures
graves qui lui ont été infligées auraient pu être bien pires : en effet,
les griffes du lion auraient raté de peu une grosse artère. Les
médecins assurent qu’elle sera rétablie en septembre prochain.
A qui la faute ? La jeune femme incrimine le Centre, disant qu’elle ne
s’imaginait pas que le lion pourrait passer sa patte à travers le
grillage qui les séparait. M. Jones, du Centre Moholoholo, a une autre
version de l’histoire. « Cette petite fille, le premier jour où elle est
arrivée, elle a avoué qu’elle était venue travailler ici pour faire un
câlin à un lion ou un guépard, ou un léopard » témoigne-t-il, agacé. «
Je lui ai dit ‘tu peux pas câliner les animaux’. Une semaine plus tard,
elle essaie d’embrasser un léopard, elle court après une antilope dans
la cour pour lui faire un bisou… Je me suis dit ‘oh mon dieu, cette
fille est folle’ ».
Mlle Fagan reconnaît volontiers sa passion pour les animaux dangereux.
Elle raconte que le jeune lion se frottait à sa cage en ronronnant,
comme s’il voulait qu’elle le caresse. Même au moment du drame « il me
griffait et me mordait comme pour jouer, sauf que ce n’est pas drôle du
tout si vous n’êtes pas un lion vous-même », commente-t-elle. Mais selon
elle, elle n’est pas en faute ; c’est le Centre qui n’aurait pas dû
l’envoyer nourrir le lion alors que la cage ne la protégeait pas assez
d’une attaque.
Son amour pour les animaux sauvages n’a pas été entamé par cette
mésaventure. Notons que Duma, pour sa part, s’en sort à merveille : la
jeune fille ou le Centre sont peut-être en tort, mais personne ne songe à
lui reprocher quoi que ce soit dans cette affaire…
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