IRIB-Dans le cadre des enjeux des prochaines présidentielles
et avec la maladie du président de la république, des nouveaux
gueules et de nouveaux visages tentent de tremper l’opinion publique
pour tremper leurs seaux dans la politique et de refaire de nouveaux
maquillages à leurs visages empestés par le sang et les malheurs de la
décennie noire .Après Mokri du MSP , Djamel Benabdeslam de l’Algérie
nouvelle et Menasra du Front pour le changement , c’est au tour du
leader de l’ex- émir de l’AIS, Madani Mezrag qui tente de se
réhabiliter à travers une initiative islamiste. Dans ce cadre, l’ex- «
émir » de l’Armée islamique du salut (AIS), Madani Mezrag qui signe son
retour médiatique à travers, « Echourouk TV » aurait rencontré la
semaine dernière, le président du front de la justice et le
développement (FJD), Abdellah Djaballah » sachant qu’il s’agit d’une
première rencontre entre les deux hommes depuis de longues années. Selon
des rapports médiatiques, cette rencontre a eu lieu au siège du parti
de Djaballah à » la demande de Mezrag « , cependant l’initiative de
l’ex- »émir » de l’AIS n’est pas encore claire. Toutefois les deux
hommes auraient évoqués la situation politique du pays et les
différentes initiatives lancées sur la scène politique, dans le cadre
d’union du courant islamiste en perspective des prochaines
présidentielles. Il est à noter que Medani Mezrag qui a bénéficié des
mesures de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, n’a
pas le droit de reprendre l’activité politique, d’ailleurs, le président
de la Commission nationale consultative de promotion et de protection
des droits de l’Homme (CNCPPDH) avait précisé dans un précédent
entretien à un quotidien national que « tous les leaders de l’ex-FIS et
de l’ex-AIS sont interdits de revenir sur la scène politique « . Il est à
rappeler que dans une lettre qu’il a adressée à ses ex-compagnons de
maquis, l’ex- »émir » de l’Armée islamique du salut (AIS), Madani
Mezrag, a fait savoir qu’il s’organisait de façon officielle et légale,
dans une association à dimension sociale et politique, dont le but est
de servir les citoyens et bâtir le pays. Pour Farouk Ksentini : » Il
est quasiment impossible pour cet homme de revenir à la politique. Le
texte de loi portant Charte pour la paix et la réconciliation nationale,
interdit strictement aux personnes impliquées dans la tragédie
nationale, d’activer sous toute couleur politique qu’elle soit. La loi
est votée par voie référendaire par le peuple algérien, ce qui fait que
juridiquement, le retour de Madani Mezrag en politique est tout
simplement exclu. Dans ce contexte, le Front pour la justice et le
développement (FJD) créé par Abdellah Djaballah à la veille des
précédentes élections législatives, tiendra la réunion de son Madjliss
Echoura, vendredi prochain. Djeballah va examiner avec les cadres de son
parti, la question de soutenir un seul candidat pour les prochaines
présidentielles, un candidat qui représentera le courant islamiste et
l’opposition en général. Selon des échos du parti, à l’exception de la
prise de contact entre le président du MSP, Abderrezak Mokri et Abdellah
Djaballah, dans le cadre du colloque international sur le défunt,
Cheikh Nahnah, le FJD n’a pas été contacté par les initiateurs de la
démarche portant » soutien d’un seul candidat de l’opposition » dans
le cadre des prochaines présidentielles. Ce n’est pas tout, puisque
Djaballah ne semble pas motivé sur cette question, même si la décision
finale sera prise dans le cadre des institutions du parti, qui est
toujours en phase de construction. Cependant, Djaballah ne dit pas
clairement qu’il ne se présentera pas à la prochaine présidentielle. Par
ailleurs, les tentatives du nouveau président du MSP, Abderrezak Mokri
autour des prochaines élections présidentielles, n’ont pas encore abouti
à un consensus, ni dans le courant islamiste, ni ailleurs, sachant que
la nouvelle direction du MSP a eu des discussions aussi avec le RCD, ce
qui est une première dans l’histoire politique. Le RCD recevra
aujourd’hui, une délégation du Mouvement Ennahdha. Il s’agit d’un
rapprochement contre nature entre Islamistes et Laics, mais sans
engagements clairs.
Source : Les Débats
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire