IRIB- Malgré la protestation du gouvernement de Damas et nombre de pays et de personnalités politiques,....
dans le monde, les pays qui s’opposent au gouvernement du Président
syrien, Bachar al-Assad, semblent, fermement, décidés à livrer plus
d’armes aux rebelles et aux terroristes, afin de bloquer les efforts en
cours, pour trouver une solution politique à la crise syrienne. Le chef
des services de renseignements de l’Arabie saoudite, Bandar ben Sultan,
s’est chargé de coordonner la distribution des armes et des missiles
sophistiqués, parmi les terroristes, à la frontière turco-syrienne.
Parmi ces armements, il y a des missiles sol-air et des roquettes
anti-blindées très sophistiqués, produits, en France et en Allemagne.
Par ailleurs, la plus grande formation armée de l’opposition, L’Armée
syrienne libre (ASL) a annoncé qu’elle recevra, elle aussi, de nouvelles
armes et équipements militaires. La livraison d nouvelles armes
sophistiquées aux rebelles est une réaction des pays qui s’opposent au
gouvernement syrien, aux victoires successives de l’armée nationale
syrienne, face aux terroristes et aux rebelles. Pour compenser leurs
échecs et pour empêcher la réussite des efforts diplomatiques, des pays,
comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et leurs alliés
régionaux, comme l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar, donnent la
priorité à la livraison d’armes aux rebelles. Depuis quelques semaines,
les Etats-Unis se disent favorable à la livraison d’armes offensives aux
rebelles, en Syrie, tandis que les officiels américains ne cessent de
prétendre qu’ils soutiennent, aussi, le processus diplomatique, en
faisant semblant de défendre l’idée de la tenue de la Conférence
internationale de Genève II. Mais cette attitude contradictoire de la
Maison Blanche suscite les vives critiques des pays et des personnalités
politiques internationales. Paulo Piniro, Président de la Commission
d’enquête de l’Organisation des Nations unies, chargé de faire toute la
lumière sur la question de la violation des droits de l’Homme, a,
vivement, critiqué la décision des Etats-Unis et de leurs alliés
occidentaux et arabes de livrer des armes aux rebelles syriens, et a
estimé que cet acte contribuerait à l’augmentation des crimes de guerre
et des crimes contre l’humanité.
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