20 juin, 2013

Riyad Assaad accuse l’opposition syrienne de vouloir l’assassiner


Le commandant de la milice de l’armée syrienne
libre le colonel Riad Assaad a avancé l’hypothèse que des groupes de l’opposition
syrienne seraient derrière la tentative de son assassinat à Deir Ezzor. Dans une
interview à l’agence de presse Asia, Assaad a indiqué qu’avec le temps les
circonstances de l’affaire de la tentative de son assassinat se dévoileront.
« Je ne peux dévoiler certaines informations parce qu’elles sont très dangereuses. Je paie le prix de mes principes et pour cette raison d’aucuns cherchent à m'évincer», a-t-il dit.
« Les dirigeants de l’opposition ne m’ont
pas soutenu lorsque j’ai été victime d’une tentative d’assassinat. Au contraire,
ils ont essayé de me marginaliser parce qu’ils craignent ma présence parmi les
rebelles, et la sympathie du peuple les effrayait », a-t-il estimé,
rejetant les informations faisant état de son rapprochement des Frères
musulmans.
Rappelant ses propos sur la disparition de
certaines aides qui parviennent au commandement central, Assaad a confirmé que « ces
informations sont une réalité. Les aides arrivent chez des groupes déterminés
et non à tout le monde », ajoutant que « le processus de distribution
des aides se fait selon les allégeances, ce qui a provoqué le recul de la
révolution ».
Interrogé sur l’éviction du commandant du
conseil militaire révolutionnaire d’Alep, Assaad a dit : « La
décision d’évincer Akidi est survenue dans le cadre de nos remarques sur le
rôle du commandant central qui regroupe des personnes dirigées par des gens qui
vivent dans les hôtels ».
Expliquant les raisons de son éloignement,
Assaad a prétendu que « cette décision est due aux positions nationales
que nous adoptons, parce que nous n’acceptons pas que quelqu’un nous contrôle
ou nous dicte ses ordres. Ils ont essayé donc de faire pression sur nous en
coupant les voies de ravitaillement matériels et militaires ».
Il a par ailleurs révélé que « la
situation est bonne à Alep malgré la mobilisation du régime en prélude à une
bataille. Le commandement central et certains de ceux qui étaient présents sur
le terrain à Qousseir sont responsables de la chute de la ville »,
exprimant ses craintes quant au prolongement du délai de la révolution  à cause de certains agendas déterminés.
Au sujet de la conférence prévue de Genève
2, Assaad a refusé d’y prendre part parce qu’elle renforce encore plus le
régime, et que son ordre du jour et ses mécanismes ne sont pas clairs ». « Nous
voulons renverser le régime et juger les meurtriers. Il se peut que des
éléments de l’opposition y participent pour signer des accords, mais ceux-ci ne
représentent pas la révolution ».

almanar.com.lb

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