28 juin, 2013

Qatar: dernières évolutions politiques


IRIB- La passation de pouvoir, au Qatar, est à la une des médias de ces derniers jours,..
.. et les milieux politiques et médiatiques prévoient des répercussions, quant à ce transfert. Rappelons que l’Emir du Qatar, Cheikh Hamd Ben Khalifa  Al-e Thani, a remis, officiellement, mercredi dernier, le pouvoir à son fils Cheikh Tamim Ben Hamd  Al-e Thani. "Le Qatar entretient des relations politiques et économiques équilibrées et en expansion avec les pays étrangers", a estimé Cheikh Tamim Ben Hamd  Al-e Thani, lors de son premiers discours, après avoir pris le pouvoir en main, au Qatar, en allusion à certains défis, dans la politique étrangère. Ce qui est certain, c’est que, bien que le changement qui a eu lieu au Qatar puisse être considéré comme un point de départ d’une évolution, sur la scène politique de ce pays, cependant, tenant compte de son vieux contexte politique et l’absence de démocratie, on ne peut, sans aucun doute, considérer ce dernier événement, du moins dans la donne actuelle, comme un pas franchi vers un changement fondamental, sur la scène politique. Notons que le Qatar est une monarchie absolue où l’Etat est formé d’un Emir et d’un gouvernement désigné et d’une assemblée consultative non élue. Dans de telles conditions, on peut, seulement, considérer le processus du transfert du pouvoir, au Qatar, dans le cadre de changements superficiels, sur la scène politique de cet Emirat, du déplacement de pions et de l’entrée de certaines nouvelles figures politiques, sur la scène politique. De l’avis des observateurs politiques, ce qui a eu lieu, au Qatar, est une démarche entreprise, en faveur de la préservation du pouvoir, au sein de la famille des Al-e Thani. On ne voit aucun signe de la création d’instances démocratiques, dans cet Emirat, dans ces changements et évolutions. Aux yeux des observateurs, les positions qu’a prises ce nouvel Emir, et son insistance sur la poursuite des précédentes politiques, en matière de la politique étrangère, interne et des questions d’ordre économique, mettent, clairement, en évidence, ce fait que les évolutions, qui ont eu lieu, au Qatar, n’entraîneront pas de changements fondamentaux. Lors de son premier discours, en tant que nouvel Emir du Qatar, il a précisé, dans ce droit fil, qu’il poursuivrait les politiques de son père qui entretenait de larges relations avec l’Occident, notamment, les Etats-Unis. Rappelons que l’une des plus grandes bases aérienne et d’espionnage américaine, dans le golfe Persique, est déployée au Qatar. Le nouvel Emir a, également, mis l’accent sur son engagement à coopérer avec la Ligue arabe, dans le cadre du Conseil de Coopération du golfe persique. Et ce, alors que certains pays membres de ce conseil, notamment, l’Arabie et le Qatar, sont devenus les exécuteurs des diktats des Etats-Unis et de la Ligue arabe contre la Syrie, ce qui suscité la grande curiosité de l’opinion publique.

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