IRIB- La passation de pouvoir, au Qatar, est à la une des médias de ces derniers jours,..
.. et les milieux politiques et médiatiques
prévoient des répercussions, quant à ce transfert. Rappelons que l’Emir
du Qatar, Cheikh Hamd Ben Khalifa Al-e Thani, a remis, officiellement,
mercredi dernier, le pouvoir à son fils Cheikh Tamim Ben Hamd Al-e
Thani. "Le Qatar entretient des relations politiques et
économiques équilibrées et en expansion avec les pays étrangers", a
estimé Cheikh Tamim Ben Hamd Al-e Thani, lors de son premiers discours,
après avoir pris le pouvoir en main, au Qatar, en allusion à certains
défis, dans la politique étrangère. Ce qui est certain, c’est que, bien
que le changement qui a eu lieu au Qatar puisse être considéré comme un
point de départ d’une évolution, sur la scène politique de ce pays,
cependant, tenant compte de son vieux contexte politique et l’absence de
démocratie, on ne peut, sans aucun doute, considérer ce dernier
événement, du moins dans la donne actuelle, comme un pas franchi vers un
changement fondamental, sur la scène politique. Notons que le Qatar est
une monarchie absolue où l’Etat est formé d’un Emir et d’un
gouvernement désigné et d’une assemblée consultative non élue. Dans de
telles conditions, on peut, seulement, considérer le processus du
transfert du pouvoir, au Qatar, dans le cadre de changements
superficiels, sur la scène politique de cet Emirat, du déplacement de
pions et de l’entrée de certaines nouvelles figures politiques, sur la
scène politique. De l’avis des observateurs politiques, ce qui a eu
lieu, au Qatar, est une démarche entreprise, en faveur de la
préservation du pouvoir, au sein de la famille des Al-e Thani. On ne
voit aucun signe de la création d’instances démocratiques, dans cet
Emirat, dans ces changements et évolutions. Aux yeux des observateurs,
les positions qu’a prises ce nouvel Emir, et son insistance sur la
poursuite des précédentes politiques, en matière de la politique
étrangère, interne et des questions d’ordre économique, mettent,
clairement, en évidence, ce fait que les évolutions, qui ont eu lieu, au
Qatar, n’entraîneront pas de changements fondamentaux. Lors de son
premier discours, en tant que nouvel Emir du Qatar, il a précisé, dans
ce droit fil, qu’il poursuivrait les politiques de son père qui
entretenait de larges relations avec l’Occident, notamment, les
Etats-Unis. Rappelons que l’une des plus grandes bases aérienne et
d’espionnage américaine, dans le golfe Persique, est déployée au Qatar.
Le nouvel Emir a, également, mis l’accent sur son engagement à coopérer
avec la Ligue arabe, dans le cadre du Conseil de Coopération du golfe
persique. Et ce, alors que certains pays membres de ce conseil,
notamment, l’Arabie et le Qatar, sont devenus les exécuteurs des diktats
des Etats-Unis et de la Ligue arabe contre la Syrie, ce qui suscité la
grande curiosité de l’opinion publique.
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