21 juin, 2013

LeBron James Sacré MVP des Finales: "Une équipe incroyable"

LeBron James avait la mine réjouie après le titre. (Reuters)
LeBron James avait la mine réjouie après le titre. (Reuters)
Interview
Sacré MVP des Finales, LeBron James a une nouvelle fois été le moteur du Heat, qui a empoché le titre NBA pour la troisième fois, jeudi, après sa victoire face aux Spurs dans le match 7. Une grande joie pour l’ailier, qui compte bien profiter de sa victoire avant de décompresser cet été.
LeBron, qu’est-ce que ça fait d’être double champion NBA ?
 C’est super. Cette équipe est extraordinaire. Et tout ce que j’ai imaginé en venant ici est en train de se réaliser. Malgré l’adversité et tout ce qu’on a traversé, on a su persévérer et gagner deux titres d’affilée. C’est une sensation incroyable. Je suis heureux de faire partie d’une telle organisation de premier rang.

Comment vous êtes-vous retrouvé à marquer cinq tirs à trois points ? Quand vous mettez vos tirs extérieurs comme ça, vous êtes inarrêtable, non ?
 Oui, je suis inarrêtable(rires). Vous l’avez dit. En fait, j’ai regardé le film pendant deux matches et demi et mon cerveau a fini par se mettre en route et je me suis dit, okay, c’est comme ça qu’ils vont jouer sur moi pendant toute la série. J’ai regardé toutes mes stats de saison régulière, et celles des playoffs et je suis parmi les meilleurs shooteurs à mi-distance. À trois points, j’ai les meilleures stats de ma carrière. Donc je me suis dit, ne renonce pas à quelque chose que tu as fait toute l’année. N’abandonne pas ça maintenant juste parce qu’ils sont en train de sombrer. N’essaye pas de pénétrer en force dans la raquette. Si c’est possible, fais-le. Si non, prends un trois points. Ça a bien fonctionné pendant le match 4. Au match 5, je n’en ai pas mis autant que j’aurais voulu, mais j’ai continué à suivre ce rythme. Tout le travail fourni, la répétition, les entraînements, la préparation à l’intersaison, peu importe l’enjeu ou ce qu’il y a à l’arrivée, il faut faire face. Et c’est ce que j’ai fait.

Trois finales NBA de suite pour le Miami Heat, deux titres consécutifs. Est-ce que vous avez l’impression de tout juste commencer à prendre conscience de votre potentiel ?
 J’espère vraiment. C’est pour ça qu’on joue. Je suis venu ici pour gagner des titres et plusieurs d’affilée. Deux en trois ans pour l’instant. C’est le but ultime. Pour l’instant, je ne veux pas penser à l’année prochaine et à ce qu’on pourra faire. Il faut profiter à fond de ce qui se passe. C’est un moment incroyable pour notre équipe.

"Envie de travailler encore plus dur"

Vous avez été drafté il y a dix ans. Pouvez-vous mettre en perspective les progrès que vous avez faits depuis ?
 Avant cette série, j’ai dit que je m’étais amélioré depuis la dernière fois que j’avais rencontré les Spurs en 2007. Ce n’était pas vraiment évident pendant les deux premiers matches, mais j’ai persévéré. Malgré tous les problèmes et tout le reste, j’ai continué sur ma lancée. J’ai fait confiance à tout le travail que j’ai mis dans mon jeu. Et être capable de sortir la tête hors de l’eau pour ses coéquipiers au plus important des moments, c’est ce qui me satisfait le plus au monde. Vous savez mieux que personne à quel point ils comptent pour moi et je déteste les décevoir.

Vous n’avez pris que deux ou trois semaines de vacances depuis les finales NBA 2011. Comment faites-vous pour planter 37 points ce soir ?
 On dit que ça rapporte de travailler dur et ce soir en ait la preuve. Je sais que je ne suis pas le seul à travailler dur. La première chose à dire, et j’ai oublié de le mentionner au début, c’est qu’il faut saluer ce qu’on fait les Spurs. C’est une équipe incroyable et ce sont des joueurs exceptionnels. Mais avoir été capable de travailler comme je l’ai fait depuis que je suis sorti de ma grotte après cette série contre Dallas (perdue en 2011, ndlr) et de voir ce travail récompensé, c’est ce qu’il y a de meilleur. Ça me donne envie de travailler encore plus dur. Mais je me promets à moi-même de prendre plus de deux semaines et demie de repos à l’intersaison. J’en ai besoin. 

Qu’avez-vous fait pour arrêter Tony Parker lors des deux derniers matches ?
 On lui a juste mis la pression en essayant d’avoir quelqu’un sur lui en permanence. Mais surtout, en ayant des joueurs qui reviennent sur le jeu de transition. Je crois que tous ceux qui ont regardé la NBA ces dix dernières années savent que Tony Parker est en permanence dans le top 5 ou le top 10 pour les points marqués dans la raquette. C’est grâce aux paniers en contre-attaque et aussi aux paniers qu’il met sur jeu placé en transition quand les joueurs ne sont pas encore sur leurs gardes. Donc notre stratégie avec Tony Parker, c’était de rapatrier trois joueurs dès que la balle était en l’air, qu’elle rentre ou pas. Celui qui défendait sur lui, le pivot et un troisième, pour qu’il voie plusieurs personnes, parce qu’en un-contre-un avec Tony Parker, il va vous faire payer. Et le fait d’avoir prêté attention aux détails comme ça, ça nous a beaucoup aidés. 

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