10 juin, 2013

Le tournant d’Al-Qusseir : l’armée syrienne en passe de remporter la guerre


Prédisant chaque semaine un effondrement du pouvoir syrien, les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France, Israël, la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite sont obligés de déchanter devant les offensives victorieuses de l’armée syrienne et particulièrement celle qui a permis la libération totale de la région d’ Al-Qusseir qui a rendu, dorénavant,  impossible l’infiltration et l’approvisionnement en armes des mercenaires islamistes engagés par leurs sponsors dans une guerre d’extermination du peuple syrien.
Toute l’infrastructure militaire, édifiée pendant deux années dans la ville susnommée et dans les dizaines de villages de cette région, a été complètement détruite par les troupes syriennes épaulées par les forces de défense nationale ( civils syriens en armes, l’équivalent de nos patriotes durant la décennie rouge) et des éléments du Hezbollah libanais.
Cette main mise sur la région d’Al-Qusseir, hautement stratégique, a permis aussi de rétablir la jonction et les liaisons entre les régions littorales de la mer méditerranée avec le centre et le sud du pays. Ce qui va permettre à l’armée syrienne d’acheminer renforts et armes aux différentes régions du nord en passant par la province de Lattaquié vers Alep et Idlib
Le bilan définitif des opérations militaires avancé par l’Armée syrienne à Al-Qusseir est le suivant :
- Plus de 2.745 terroristes tués ;
- plus de 1.000 terroristes  faits prisonniers
- 200 terroristes blessés arrêtés alors que 344 mercenaires blessés ont été acheminés par les groupes terroristes vers les hôpitaux de la localité d’Arssal au Liban voisin.
Sale temps pour les mercenaires
Après Qousseir sur la frontière libanaise, l’armée syrienne a engrangé, un autre succès en libérant Qouneitra, seul point de passage sur le Golan sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël, dans un nouveau coup dur porté aux djihadistes au lendemain de leur défaite dans la ville stratégique d’ Al-Qusseir.
L’objectif est désormais de déloger les mercenaires de la ville de Homs, à 35 km au nord de Qousseir et d’Alep plus au nord-est, où l’armée a massé des milliers de soldats dans la région pour couper les voies d’infiltration de combattants et les sources d’approvisionnements en armes à partir de la Turquie. Des combats se déroulent aussi sur d’autres fronts, en particulier à l’intérieur de Alep (nord) et Hama (centre). Et pour empêcher l’afflux d’armes en provenance de Jordanie, l’armée s’est récemment emparé de Kharbat Ghazaleh, un point de transit sur l’autoroute Jordanie-Damas.
La nouvelle stratégie gagnante de l’armée syrienne consiste depuis plusieurs semaines, à reprendre le dessus sur les mercenaires, en leur coupant toutes les voies de circulation et d’approvisionnement. L’armée insiste sur le contrôle des axes qui relient les grandes villes et les régions, pour couper les mercenaires de leurs bases arrières au Liban, en Turquie et en Jordanie, avant de leur donner le coup de grâce.
Voyant leur guerre par procuration chancelante devant les rudes coups assénés par l’armée syrienne ragaillardie par les nombreux succès militaires sur le terrain et sur tous les fronts, les sponsors des mercenaires islamistes veulent, dans une tentative aussi désespérée que pathétique, rééditer le coup de Colin Powell au Conseil de sécurité, exhibant une fiole, sur soit disant des armes chimiques pour justifier l’invasion de l’Irak en 2003.
Cherchant donc à faire accroire que du gaz sarin a bien été utilisé par les troupes syriennes, Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères français, sans aucune preuve, tente de former une coalition internationale, pour attaquer la Syrie, à l’image de celle constituée par Sarkozy qui a agressé et détruit la Libye.
Ces accusations, récurrentes du reste, sont proférées dans le but de freiner l’offensive de l’armée syrienne qui avance vers Homs et Alep. Lorsque ces deux villes tomberont, cela donnera  le coup de grâce aux jihadistes affiliés à Al Qaïda et sonnera la fin de la guerre.
L’erreur des occidentaux est d’avoir sous estimé le nationalisme syrien qui transcende les communautés et la solidité d’un système de pouvoir qui intègre toutes les communautés. L’armée syrienne, contrairement à ce que veulent faire croire les sponsors des jiahdistes, est formée dans sa grande majorité de sunnites. Les forces de défense nationale sont, quant à elles formées, de sunnites, chrétiens, druzes, alaouites, kurdes…unis pour sauver leur patrie des envahisseurs islamistes, ces criminels égorgeurs et violeurs.
La prédiction du martyr Cheikh Mohamed Said Ramdane Al Bouti, sur “la fin proche” de la secte des assassins, engagée dans une guerre génocidaire contre le peuple syrien, est entrain de se réaliser.
Aujourd’hui, avec ces succès sur le terrain, le gouvernement syrien apparaît en position de force, comme il ne jamais été depuis deux ans, surtout dans la perspective d’une conférence de paix internationale, dite Genève 2, que Moscou et Washington cherchent, non sans difficultés, à réunir en juillet prochain.

algerie1.com

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