Belgique
La part belge atteint 27-28 millions d’euros, sur un total estimé à 750 millions
Quiconque passe sur le boulevard Léopold III - la route qui
mène de Bruxelles à l’aéroport de Zaventem - a le regard inévitablement
attiré par le gigantesque chantier du nouveau bâtiment qui pousse en
face du futur ex-siège de l’Otan. Ici, se dresse le nouveau siège de
l’Otan. Vieux serpent de mer, le dossier de la construction d’un nouveau
siège de l’Alliance atlantique s’est débloqué en 2002, lorsque la
Belgique a offert le site à l’Alliance. Il s’agit d’un des plus gros
chantiers actuellement en cours en Belgique. Montant global estimé :
plus de 750 millions d’euros. Sur le plan architectural, le siège
s’étend sur 240.000 m2, dont 40.000 en sous-sol, répartis en trois bâtiments.
Ces trois sites sont reliés par un tunnel logistique. Le QG s’articule autour d’un immense atrium dont la hauteur sous plafond atteint 32 mètres… Dessiné par les bureaux d’architectes SOM et Assar, le bâtiment le plus sécurisé de Belgique se décline en huit immenses ailes hautes de sept étages ainsi que quatre plus petites. Les étages supérieurs de chacune de ces longues ailes accueilleront les délégations nationales et les organismes officiels. Les employés et membres des 28 délégations auront accès à des installations sportives et récréatives de première qualité. Tout comme le quartier général existant, le nouveau quartier général de l’Otan prévoit un centre du personnel avec bar, un restaurant, un bowling, un centre de fitness équipé de courts de tennis et de squash et une piscine, sans oublier d’autres terrains de sports en plein air. "Le site n’hébergera pas de supermarché ni de salle d’exposition pour l’instant mais le potentiel pour accueillir ce type d’infrastructure est prévu", précise l’Otan.
Autre qualité remarquable du QG, ses vertus écologiques : l’eau de pluie récoltée sur les toitures sera réinjectée dans le circuit d’eaux grises, les toitures plates seront quasi toutes vertes tandis que la piscine sera chauffée à l’énergie solaire, le bâtiment bénéficiera d’un système de cogénération. Les matériaux issus de la démolition des 80 bâtiments du site existant ont été utilisés pour les fondations des routes du nouveau projet. Côté financement, les 28 pays membres de l’Otan ont marqué leur accord pour débloquer une enveloppe maximale d’un milliard d’euros. Le projet est financé par les 28 nations suivant une clé de répartition équitable qui tient compte de l’importance des nations. Il semble évident que les États-Unis contribuent plus que des plus petits pays comme la Belgique qui, d’après nos infos, participe à hauteur de 3,5-3,7 % du coût total. Soit environ 27-28 millions d’euros.
dhnet.be
Ces trois sites sont reliés par un tunnel logistique. Le QG s’articule autour d’un immense atrium dont la hauteur sous plafond atteint 32 mètres… Dessiné par les bureaux d’architectes SOM et Assar, le bâtiment le plus sécurisé de Belgique se décline en huit immenses ailes hautes de sept étages ainsi que quatre plus petites. Les étages supérieurs de chacune de ces longues ailes accueilleront les délégations nationales et les organismes officiels. Les employés et membres des 28 délégations auront accès à des installations sportives et récréatives de première qualité. Tout comme le quartier général existant, le nouveau quartier général de l’Otan prévoit un centre du personnel avec bar, un restaurant, un bowling, un centre de fitness équipé de courts de tennis et de squash et une piscine, sans oublier d’autres terrains de sports en plein air. "Le site n’hébergera pas de supermarché ni de salle d’exposition pour l’instant mais le potentiel pour accueillir ce type d’infrastructure est prévu", précise l’Otan.
Autre qualité remarquable du QG, ses vertus écologiques : l’eau de pluie récoltée sur les toitures sera réinjectée dans le circuit d’eaux grises, les toitures plates seront quasi toutes vertes tandis que la piscine sera chauffée à l’énergie solaire, le bâtiment bénéficiera d’un système de cogénération. Les matériaux issus de la démolition des 80 bâtiments du site existant ont été utilisés pour les fondations des routes du nouveau projet. Côté financement, les 28 pays membres de l’Otan ont marqué leur accord pour débloquer une enveloppe maximale d’un milliard d’euros. Le projet est financé par les 28 nations suivant une clé de répartition équitable qui tient compte de l’importance des nations. Il semble évident que les États-Unis contribuent plus que des plus petits pays comme la Belgique qui, d’après nos infos, participe à hauteur de 3,5-3,7 % du coût total. Soit environ 27-28 millions d’euros.
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