C’est le journal syrien « Al-Watan » qui l’a annoncé hier 17 juin : la Syrie a constitué des dossiers à charge contre le gouvernement tunisien qu’elle va porter devant le Conseil de Sécurité de l’ONU et devant la Cour Internationale de Justice (CIJ). Principaux accusés, Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki. Le premier pour avoir organisé l’expédition de jeunes Tunisiens en Syrie, le second pour avoir laissé faire cette opération criminelle pour plaire aux Qataris.
Ce dossier est principalement constitué par les témoignages des dizaines de terroristes tunisiens arrêtés en Syrie, par les plaintes des familles syriennes dont ces terroristes ont massacré leurs proches et pillé leurs maisons, par des documents ultra-secrets qui prouvent l’implication directe des autorités tunisiennes, politiques, policières et douanières, et même par les plaintes de deux familles tunisiennes dont les enfants ont été tués par l’armée arabe syrienne et dont nous ne révèlerons pas les noms pour des raisons faciles à deviner.
Deux experts Allemands qui ont contribué à la constitution de ce dossier ont déclarés qu’au-delà des meurtres et des pillages, qui relèvent du simple droit pénal, la somme des affaires collectées pourrait en revanche relever du crime contre l’Humanité. C’est la raison pour laquelle le gouvernement syrien s’adressera d’abord à la Cour Internationale de Justice (CIJ), dont le siège est à la Haye et qui constitue le principal organe judiciaire des Nations Unies.
C’est plus exactement par le biais de la Russie, qui est membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, que les Syriens comptent présenter à cette instance le dossier, qui sera aussi appuyé par la Chine, autre membre du Conseil de Sécurité. Avec ces deux alliés de taille, l’instauration d’un Tribunal Pénal International, à l’instar de l’ex-Yougoslavie ou du Liban, pourrait voir le jour pour juger certaines personnalités politiques tunisiennes, dont Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki.
Toujours selon « Al-Watan », le même dossier a été constitué contre le gouvernement turc, qui n’est par contre pas concerné par les crimes contre l’humanité, puisque les Syriens n’ont pas arrêtés des terroristes de nationalité turque. L’implication du gouvernement turc se limiterai au soutien logistique aux terroristes en assurant leur transfert jusqu’aux frontières turco-syriennes.
Tunisie-Secret a déjà révélé plusieurs fois le degré d’implication de la Tunisie dans l’exportation des terroristes tunisiens vers la Syrie. Preuves à l’appui, nous avons démontré l’implication de Rached Ghannouchi en personne, qui a confié cette mission criminelle à Saïd Ferjani, l’homme de l’ombre. C’est ce dernier qui a coordonné toute l’opération avec l’un des anciens proches collaborateurs de Ben Laden, le terroriste libyen Abdelhakim Belhadj.
L’ancien terroriste Habib Ellouze, qui est aujourd’hui membre de l’Assemblée constituante, et l’obscurantiste Adel Almi, ont donné des consignes pour que leurs imams dans les différentes mosquées du territoire tunisien se chargent de l’endoctrinement et du recrutement des futures djihadistes. Les jeunes Tunisiens qui ont été envoyé au Djihad ont été tous entrainés en Libye, soi-disant pour un stage d’étude coranique, avant de prendre l’avion vers la Turquie. Toute cette opération qui s’est étalée sur plus d’une année a été financée par des fonds saoudiens et qataris.
Degré supérieur de l’abjection, parmi ces centaines de jeunes envoyés en Syrie avec leur consentement ou par ruse, il y avait un jeune handicapé qui s’appelle Hamza Iqbal. Selon son frère Mohamed, il ne pouvait pas porter une arme mais servir lui-même de chaire à canon pour un attentat suicide.Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli
tunisie-secret.com
Témoignage des parents des terroristes Tunisiens emprisonnés en Syrie.
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