L’homme
qui a choisi la force en lieu et place du dialogue, devient fou. Pour
une blague, elle bien bonne. Erdogan le chimiste a estimé aujourd’hui
que les réseaux sociaux sont une plaie et, son parti prépare même une
loi pour essayer d’encadrer les Twitter, Youtube ou encore Facebook.
Pour un ami de Barack Obama, ce n’est pas une surprise mais, pour un pro
« révolution arabe », -le mensonge outrancier-, c’est très surprenant.
Enfin, non, pour un petit Néron turc qui veut jouer au sultan ottoman,
ce n’est qu’une confirmation de sa forfaiture.
Twitter
est plus dangereux qu’un voiture piégée ? On verra bien ce qu’il dira
quand la horde de barbares sera chassée de Syrie et viendra poursuivre
son djihad en Turquie, puisque visiblement, Erdogan aura besoin de ces
nervis pour pousser plus loin son islamisation rampante de la société
turque.
Une
déclaration aussi liberticide passe inaperçue dans la presse
« mainstream » alliée du régime Erdogan contre la Syrie, leur dernière
obsession de pouvoir et d’impunité. Pour Ali Şahin, membre de l’AKP, le
parti d’Erdogan, pour les réseaux sociaux, il faut un "règlement
juridique» dit-il, ajoutant : « Les médias sociaux doivent être placés
sous l’ordre et la régularité ». Une dictature galopante. Et si c’était
en Syrie, ils allaient déjà lancer des cris d’orfraie.
Qui
sait qu’aujourd’hui en Turquie, une cinquantaine d’avocats sont en
garde à vue parce qu’ils ont osé manifester au Park Gezi ? Mais bien
sûr, tout ça est normal .
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