Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a
participé, vendredi 7 juin avec ses homologues européens, à une réunion
pour contrer la menace constituée par les jeunes Européens partis
combattre en Syrie dans les rangs de groupes radicaux.
Selon lui, plus de 600 ressortissants européens, dont 120 Français,
se sont rendus en Syrie depuis le début du conflit pour combattre le
régime de Bachar Al-Assad. Une quarantaine de Français sont actuellement
dans le pays.
« Tous ne sont pas des djihadistes et des terroristes », mais beaucoup ont rejoint la mouvance radicale affiliée à Al-Qaida et le phénomène est jugé « très préoccupant par son ampleur ». M. Valls a dressé un portrait-robot des combattants venus de l'Europe: « Il s'agit d'hommes plutôt jeunes, d'origine très modeste, et pour la plupart convertis à un islam radical. Ils ont un passé de délinquance, ont été impliqués dans le trafic de drogue et parfois dans des actes de grand banditisme. »
SURVEILLANCE LÉGALE DES ORDINATEURS
Les combattants étrangers sont « quelques milliers lorsqu'on ajoute ceux qui quittent les Balkans et l'Afrique du Nord », a ajouté le coordinateur de la lutte antiterroriste de l'Union européenne, Gilles de Kerchove. Dans un rapport confidentiel transmis le 29 avril au Conseil européen (lien abonnés), il prônait une approche « rapide et globale » du phénomène, en insistant sur son caractère transnational. M. Valls a donné plus de détails :
« Nous devons être très concrets dans notre coopération, qui doit prendre un tour très opérationnel. La sécurité nationale est du ressort des Etats, mais l'Europe peut apporter un plus avec sa capacité de produire des normes juridiques permettant d'incriminer le fait de partir s'entraîner au terrorisme.»
Le ministre de l'intérieur espagnol, Alberto Ruiz Gallardon, a présenté à ses homologues un projet de loi qui permettrait une intrusion légale dans les ordinateurs des personnes soupçonnées de liens avec le terrorisme ou le grand banditisme. Une méthode qui n'est pas sans rappeler les méthodes de surveillance controversées de l'administration Obama, révélées cette semaine par plusieurs médias anglo-saxons.
Source : Le Figaro
« Tous ne sont pas des djihadistes et des terroristes », mais beaucoup ont rejoint la mouvance radicale affiliée à Al-Qaida et le phénomène est jugé « très préoccupant par son ampleur ». M. Valls a dressé un portrait-robot des combattants venus de l'Europe: « Il s'agit d'hommes plutôt jeunes, d'origine très modeste, et pour la plupart convertis à un islam radical. Ils ont un passé de délinquance, ont été impliqués dans le trafic de drogue et parfois dans des actes de grand banditisme. »
SURVEILLANCE LÉGALE DES ORDINATEURS
Les combattants étrangers sont « quelques milliers lorsqu'on ajoute ceux qui quittent les Balkans et l'Afrique du Nord », a ajouté le coordinateur de la lutte antiterroriste de l'Union européenne, Gilles de Kerchove. Dans un rapport confidentiel transmis le 29 avril au Conseil européen (lien abonnés), il prônait une approche « rapide et globale » du phénomène, en insistant sur son caractère transnational. M. Valls a donné plus de détails :
« Nous devons être très concrets dans notre coopération, qui doit prendre un tour très opérationnel. La sécurité nationale est du ressort des Etats, mais l'Europe peut apporter un plus avec sa capacité de produire des normes juridiques permettant d'incriminer le fait de partir s'entraîner au terrorisme.»
Le ministre de l'intérieur espagnol, Alberto Ruiz Gallardon, a présenté à ses homologues un projet de loi qui permettrait une intrusion légale dans les ordinateurs des personnes soupçonnées de liens avec le terrorisme ou le grand banditisme. Une méthode qui n'est pas sans rappeler les méthodes de surveillance controversées de l'administration Obama, révélées cette semaine par plusieurs médias anglo-saxons.
Source : Le Figaro
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