28 juin, 2013

Applaudissements : lorsque vous tapez des mains, vous êtes contaminés

Une équipe de chercheurs suédois nous apprend que si l'on applaudit, c'est plus par suivisme que par intérêt pour ce que l'on vient de voir ou d'entendre.
Les applaudissements sont contagieux. C'est ce que nous apprend une étude suédoise récemment publiée dans le Journal of the Royal Society. Cette étude s’appuie sur les recherches de scientifiques suédois portant sur l’analyse de six groupes de 13 à 20 étudiants. Selon eux, plus une foule applaudit, plus les individus qui la composent sont eux-mêmes susceptibles d’applaudir.
Ce phénomène, dit de “contagion sociale”, est déjà connu puisque dans les théâtres depuis le XVIIe siècle, des individus étaient engagés pour soutenir les pièces présentées en applaudissant, entraînant ainsi avec eux le public payant. 
Dans les six groupes étudiés, les étudiants, assistent à une présentation orale. Chiffres et courbes à l’appui, les scientifiques sont en mesure de dire qu’il ne s’est écoulé en moyenne que 2,1 secondes entre la fin de la présentation et le premier applaudissement. Et qu’il fallait moins de trois secondes après ce premier applaudissement pour que tous les autres membres du public se mettent eux aussi à claquer des mains.
Après avoir testé plusieurs modèles statistiques de probabilités, les chercheurs en arrivent à la conclusion que “la propension d’un nouvel individu à commencer à applaudir, après le premier applaudissement, est proportionnelle au nombre d’individus qui sont déjà en train d’applaudir”.
“Il s’agit d’une réaction linéaire similaire à ce qu’on retrouve chez les singes pour les décisions liées au mouvement et chez les humains pour le suivi du regard”, relèvent les chercheurs, qui comptent parmi eux des biologistes spécialistes du comportement animal.
Ils ont eu en revanche plus de mal à cerner les facteurs poussant l’individu à cesser d’applaudir. Fatigue, mal aux mains? Difficile de l’envisager avec un temps d’applaudissement moyen d’à peine plus de six (...)lire la suite sur Atlantico

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