22 mai, 2013

Syrie: l’Autriche réitère sa menace de retirer ses soldats du Golan

L'Autriche a reconfirmé  Mardi  le retrait de ses troupes participant à la force de paix dans le Golan ANDOV  si l'interdiction sur les livraisons d'armes à l'opposition syrienne est levée.
En effet, le ministre autrichien des Affaires étrangères Michael Spindelegger déclaré au cours d'une réunion du gouvernement à Vienne: «Si  l'interdiction de la livraison des armes à l'opposition syrienne est levée, la mission de nos troupes au sein de l'ANDOV devra faire face à de graves complications, faisant allusion à la possibilité de les retirer".
Pour sa part, le  chancelier autrichien Werner Vayman a affirmé  qu'"en Syrie il existe des quantités suffisantes d'armes".
Rappelons que l'Autriche avait prévenu la semaine dernière ses partenaires de l'Union européenne de sa décision deretirer son contingent de paix déployé en Syrie si l'Union européenne commence à fournir des armes à l'opposition syrienne.
"Nous sommes le principal participant à la Force de l'ONU chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD). Si l'opposition syrienne commence à recevoir des armes en provenance d'Europe, cela signifiera que nous sommes à ses côtés. Dans ce cas, il nous serait difficile de maintenir notre présence dans la région. Nous devrions songer à retirer nos soldats", avait  déclaré M. Spindelegger depuis "Israël" .
Les Autrichiens constituent plus d'un tiers des "casques bleus" déployés sur la partie du Golan contrôlée par la Syrie. Dès le début de la guerre civile dans ce pays, la Croatie, le Canada et le Japon ont retiré leurs contingents. La FNUOD s'est réduite à un millier de militaires autrichiens, indiens et philippins.
Le chef de la diplomatie autrichienne s'est déclaré préoccupé par la position de certains pays européens, dont la Grande-Bretagne et la France, qui proposent de lever l'embargo européen sur les armes à destination de la Syrie. Cet embargo arrive à échéance le 31 mai.
"Si nous ne décidons pas à l'unanimité de le proroger, les pays auront le droit de fournir librement des armes à l'opposition syrienne. Certains d'entre eux, dont la France et la Grande-Bretagne, ont déjà annoncé leur intention de le faire", a indiqué le ministre, ajoutant que l'Autriche s'opposait à toute livraison d'armes aux parties en conflit.

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