Rassemblés devant l’immeuble de
l’Education à Ouagadougou dans la matinée de ce jour 13 mai 2013 avec
l’exigence de rencontrer le ministre des Enseignements secondaire et
supérieur, des élèves grévistes ont fait face aux menaces de dispersion
par la Police. Si les élèves ont pu être déguerpis de leur point initial
de convergence, la suite du feuilleton, marqué par des jets de pierre
contre gaz lacrymogènes suivis d’arrestations, se déroulera dans
l’enceinte du Lycée Philippe Zinda Kaboré.
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Il était à peine 12h, lorsque nous arrivons sur les lieux. La
voie passant devant les Lycées Zinda et Nelson, est impraticable.
Devant le Lycée Nelson, des élèves et passagers empêchés de circuler
suivent le film gratuit mais risquant, qui se produit en face du Lycée
Zinda. Là en effet, la voie est non seulement joncée de pierres de
diverses natures et dimensions, mais aussi barricadée de tables-bancs
hors d’usage. On ne voit aucun élève, mais des policiers cagoulés en
position défensive en face de l’établissement, de l’autre côté du
goudron, driblant des pierres qui leur sont jetées.
Mais les policiers ne quittent pas les lieux. Mieux, ce sont des cargos de CRS (Compagnie républicaines de sécurité) qui font la patrouille en lançant des gaz lacrymogènes dans la cour du Lycée Zinda qui a servi de camp de repli tactique des élèves.
A chaque passage du cargo , des élèves s’agrippaient aux murs de l’établissement pour lapider les policiers postés sur place. Aussi, n’hésitaient-ils pas à sortir sur le goudron pour replacer leurs barricades.
Cette scène, à la limité ludique, s’est produite jusqu’à 14h où nous quittions les lieux. Et c’est à ce moment que la patrouille a extirpé de la cour abritant la Brigade anti-fraude, deux élèves d’âge apparent de 12 ou 13 ans, et les a embarqués sans toutefois la moindre violence.
Fulbert Paré
Lefaso.net
Mais les policiers ne quittent pas les lieux. Mieux, ce sont des cargos de CRS (Compagnie républicaines de sécurité) qui font la patrouille en lançant des gaz lacrymogènes dans la cour du Lycée Zinda qui a servi de camp de repli tactique des élèves.
A chaque passage du cargo , des élèves s’agrippaient aux murs de l’établissement pour lapider les policiers postés sur place. Aussi, n’hésitaient-ils pas à sortir sur le goudron pour replacer leurs barricades.
Cette scène, à la limité ludique, s’est produite jusqu’à 14h où nous quittions les lieux. Et c’est à ce moment que la patrouille a extirpé de la cour abritant la Brigade anti-fraude, deux élèves d’âge apparent de 12 ou 13 ans, et les a embarqués sans toutefois la moindre violence.
Fulbert Paré
Lefaso.net
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