14 octobre, 2012

CAN 2013 : La RD Congo qualifiée malgré la défaite en Guinée Equatoriale

Petite frayeur pour la RD Congo, qui va renouer avec la Coupe d’Afrique des nations, sept ans après sa dernière participation à une phase finale de la compétition. Vainqueurs de la Guinée Equatoriale à l’aller (4-0), les Léopards ont été battus à Malabo lors de la manche retour (2-1) avec deux buts encaissés très tôt dans la partie, mais une réduction de l’écart signée Mulumbu. Les hommes de Claude Le Roy sont malgré tout qualifiés pour l’Afrique du Sud.


 

CAN 2013 : L’Ethiopie renverse le Soudan !



Dimanche après-midi, l’Ethiopie a décroché son billet pour la CAN 2013 en s’imposant à domicile face au Soudan (2-0). Pourtant battus à l’aller à Khartoum, les Ethiopiens (5-3), sont parvenus à inverser la tendance grâce à des réalisations de Girma (58e) et Said (62e), avant de devoir contenir les assauts adverses pendant près de 10 minutes de temps additionnel. Grâce aux buts inscrits à l’aller, l’Ethiopie arrache une qualification historique pour l’Afrique du Sud.

CAN 2013 : le Burkina Faso qualifié à la dernière seconde


Le Burkina Faso s’est imposé face à la République de Centrafrique (3-1) ce dimanche soir à Ouagadougou dans le cadre du match retour du dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013 et obtient ainsi son ticket pour l’Afrique du Sud. Une qualification acquise dans le temps additionnel grâce à Alain Traoré (90e+5).
Défait à Bangui à l’aller (1-0) par la République de Centrafrique, le Burkina Faso s’est repris au retour dans son stade du 4 août à Ouagadougou ce dimanche soir en disposant des Fauves (3-1). Pourtant, ce sont les visiteurs qui ouvrent le score en début de rencontre par David Manga qui profite d’une erreur du Lyonnais Bakary Koné pour tromper le portier burkinabé, Soulama, d’une frappe croisée (0-1, 8e). Mais les Etalons réagissent rapidement en égalisant par le biais d’Alain Traoré sur une passe de Jonathan Pitroipa (1-1, 16e).
Alain Traoré envoie les Etalons en Afrique du Sud
Poussé par son public, le Burkina Faso se procure deux occasions pour marquer le deuxième but. Tout d’abord par Moumouni Dagano sur une frappe lointaine qui est boxée par le portier centrafricain (23e) et dans la foulée, Sanou qui d’un tir à ras terre touche le poteau (24e). C’est alors que le Rennais Jonathan Pitroipa est fauché dans la surface de réparation, à quelques minutes de la mi-temps. L’arbitre siffle un penalty. Moumouni Dagano prend ses responsabilités et transforme la sentence (2-1, 39e).
En seconde période, les Etalons sont bloqués par les Fauves et n’arrivent pas à inscrire le troisième but qui leur offrirait la qualification. A la 95e minute, les Fauves vont céder sur un coup franc tiré par Kaboré et dévié par Dagano. Le Merlu Alain Traoré place une tête lobée qui termine sa course au fond des filets (3-1, 95e). Le Burkina Faso part en Afrique du Sud et prive la République de Centrafrique de participer à sa première phase finale. A la fin du match, le public burkinabé a envahi le terrain du 4 août pour féliciter les joueurs de leur exploit.
- Le onze Burkinabé : Soulama - Panandétiguiri, Koné, Coulibaly, Koffi - Pitroipa, Rouamba, Kaboré, Sanou - Traoré, Dagano.CAN 2013 : le Burkina Faso qualifié à la dernière seconde

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CAN 2013. Le Cameroun privé de Coupe d'Afrique, le Niger et le Togo qualifiés


Le Cameroun, malgré le retour de son capitaine Eto'o et sa victoire sur le Cap-Vert en barrage retour dimanche (2-1), a créé la sensation en échouant à se qualifier pour la CAN-2013 (du 19 janvier au 10 février en Afrique du Sud) en raison de son revers à l'aller (2-0).
Treize des 16 pays qualifiés sont désormais connus: Afrique du Sud (pays organisateur), Ghana, Mali, Zambie, Nigeria, Tunisie, Côte d'Ivoire, Maroc, Cap-Vert, Ethiopie, Angola, Niger et Togo. Restaient à jouer dimanche Guinée équatoriale-RD Congo (aller: 0-4), Burkina Faso-Centrafrique (0-1) et Algérie-Libye (1-0).
Encore pas de CAN pour le Cameroun
Le Cameroun rate ainsi sa deuxième CAN consécutive, alors que le Cap-Vert connaîtra pour la première fois de son histoire la phase finale. Eto'o, à l'appel du président de la République Paul Biya, avait pourtant accepté de revenir en sélection après avoir boycotté le match aller. Il a frappé sur le poteau mais n'a pu peser davantage.
A Yaoundé, les îliens ont ouvert le score par Heldon sur coup franc (12e), contraignant les Lions indomptables à inscrire quatre buts pour se qualifier... Emana égalisait (22e) mais les Camerounais butaient sur leur adversaires et arrachaient une victoire vaine dans le temps additionnel par le jeune Olinga (16 ans) pour sa première sélection (90e+4).
L'Ethiopie y va
L'Ethiopie a pour sa part su surmonter sa défaite de l'aller au Soudan (5-3) en l'emportant 2-0. Vainqueur de la CAN en 1962, elle ne l'avait plus disputée depuis 30 ans. Le Togo, qui s'était retiré de la CAN-2010 après avoir été victime d'une fusillade et ne s'était pas qualifié pour la suivante, verra l'Afrique du Sud. Après son nul 1-1 au Gabon, il s'est imposé 2-1 avec des buts de Dove et Adebayor, Aubameyang ayant réduit le score.
Le Niger et l'Angola renversants
Le Niger du sélectionneur franco-allemand Gernot Rohr, battu 1-0 en Guinée à l'aller, s'est imposé 2-0 avec deux buts dans le dernier quart d'heure. Le Niger avait disputé sa première CAN lors de la dernière édition. L'Angola, défait 3-1 au Zimbabwe, a également renversé la tendance (2-0) grâce à un doublé éclair de sa vedette Manucho (4e, 5e).
Samedi s'était produite une interruption du match Sénégal-Côte d'Ivoire, à un quart d'heure du terme, en raison d'incidents dans les tribunes (jets de projectiles, feux) et alors que Drogba, auteur d'un doublé, allait propulser les Ivoiriens vers la qualification (après leur victoire 4-2 à l'aller). Les Eléphants, qui menaient 2-0, devraient se qualifier sur tapis vert, tandis que le Sénégal risque de fortes sanctions. La Zambie tenante du titre avait de son côté eu recours aux tirs au but pour écarter l'Ouganda. 

Eliminatoires de la CAN 2013 : le Cameroun éliminé par le Cap Vert!

Le rappel des anciens n'aura pas permis au Cameroun de se qualifier pour la CAN 2013  
Le rappel des anciens n'aura pas permis au Cameroun de se qualifier pour la CAN 2013
 

Après avoir manqué la coupe d'Afrique des Nations 2012 en Guinée Equatoriale et au Gabon, le Cameroun poursuit sa descente aux enfers. Battus 2-0 lors du match aller par le Cap Vert, les camerounais devaient marquer au moins 2 buts pour obtenir les prolongations, et 3 pour se qualifier.

Hélas, les lions indomptables (qui n'ont plus d'indomptables que le surnom) n'ont pas pu battre le Cap Vert à Yaoundé. Les Cap-Verdiens ont en effet perdu 2-1, un résultat qui leur permet de se qualifier à une phase finale de coupe d'Afrique pour la première fois de leur histoire. C'est Augusto Almeida qui a ouvert la marque pour le Cap Vert à la 15è minute avant qu'Emana n'égalise quelques minutes plus tard. Le deuxième but camerounais n'interviendra qu'à la fin du match, marqué par Fabrice Olinga.

Ce dernier âgé de 16 ans est la seule satisfaction côté camerounais et évolue actuellement en Espagne. Le rappel des anciens (Mbami, Wome, Makoun, Webo, voire Eto'o...) n'a pas donné les résultats escomptés. Cette défaite entraînera t-elle la refonte complète de l'équipe et des instances dirigeantes du football camerounais, qui accumulent les mauvais résultats depuis plusieurs années. Quant à l'équipe du Cap Vert qui réalise le plus grand exploit de son histoire, elle est apparue bien organisée et a joué pleinement sa chance, ce qui lui permettra d'affronter les meilleures équipes continentales l'année prochaine en Afrique du Sud.              

Burkina: 25 ans de pouvoir pour Compaoré et une succession en forme d’énigme


Blaise Compaoré célèbre lundi ses 25 ans à la tête du Burkina Faso depuis le coup d’Etat du 15 octobre 1987, mais son régime est suspendu à la question lancinante de sa succession en 2015 et s’inquiète de la grave crise au Mali voisin.

La tombe de Thomas Sankara à Ouagadougou


Aucune manifestation officielle n’est prévue par le pouvoir et ses partisans pour ce quart de siècle, alors que des festivités avaient marqué les 20 ans. « C’est sûr qu’une fête privée sera organisée », confie toutefois à l’AFP un proche de la famille Compaoré.

En revanche, les fidèles de Thomas Sankara prévoient conférence de presse, dépôt de gerbes et discours dans un cimetière de Ouagadougou.


Arrivé au sommet de l’Etat par un putsch en 1983, le « père de la révolution » a été tué lors du coup d’Etat de 1987 qui a porté au pouvoir celui qui était son ami et compagnon d’armes, le capitaine Blaise Compaoré.
« Jusque-là, toutes les actions en justice ont été annihilées par le régime Compaoré, parce que toute vérité sur la mort de Sankara signe la fin du régime », affirme un haut magistrat requérant l’anonymat.

Devenu un symbole pour beaucoup de jeunes Africains, le charismatique Sankara et son tombeur Blaise Compaoré « dormaient sur la même natte mais n’avaient pas les mêmes rêves », résume Jonas Hien, président de la Fondation Thomas Sankara.

Son successeur, qui entendait « rectifier » la révolution sankariste « démocratique et populaire », s’est imposé en 25 ans comme l’homme fort du pays. Il se flatte d’avoir été l’artisan d’une « renaissance démocratique » en restaurant le multipartisme dans les années 1990, même si l’opposition – qui a crié à la fraude à la dernière présidentielle – reste d’une faiblesse criante.

François sort de l’ombre


Il a su reprendre les choses en main, à commencer par l’armée, mais une lourde incertitude plane sur « le pays des hommes intègres » (Burkina Faso, en langues locales), où la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté même si l’or constitue depuis peu une manne inespérée pour une économie très fragile.

A 61 ans, celui que ses compatriotes surnommaient le « beau Blaise » entretient le plus grand flou sur ses intentions, alors que son dernier mandat doit expirer en 2015.


Réviser la Constitution pour concourir encore dans trois ans? L’option a été ouvertement soutenue par son parti, mais a suscité l’ire de l’opposition et d’organisations de la société civile.
La question demeure. « Les Burkinabè nous ont sondés récemment sur ce qu’on penserait d’une révision », indique un diplomate français, qui précise que l’ex-puissance coloniale cherche à décourager un tel projet dans l’ancienne Haute-Volta.

La classe politique burkinabè se demande de plus en plus si le président Compaoré n’a pas une autre idée: mettre sur orbite son frère cadet François, son indispensable conseiller économique, en vue de lui confier en 2015 les clés du palais de Kosyam.

Cité dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998, pour lequel il n’a jamais été inquiété, François Compaoré est entré cette année à la direction du parti et est candidat aux législatives de décembre, tandis qu’ont été mis à l’écart des caciques du régime.

Blaise Compaoré « a remis le parti à son frère pour lui servir de piédestal dans la dévolution du pouvoir », avance le politologue et opposant Abdoulaye Ouédraogo.


Mais, ces temps-ci, le président burkinabè a un problème d’une autre ampleur.

Incontournable médiateur régional ces dernières années, il affronte son dossier le plus difficile au Mali, dont le Nord est depuis six mois aux mains d’islamistes armés alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).


M. Compaoré veut accélérer l’ouverture d’un dialogue toujours au point mort chez son voisin. Dans l’espoir d’éviter une intervention armée ouest-africaine au Mali, qu’il redoute mais pour laquelle il a promis des troupes.