15 août, 2012

Amical: le Brésil domine la Suède, pour le plaisir de Pelé

  • Le Brésil a dominé sans forcer la Suède sur son terrain (3-0), mercredi en match amical de football, les Sud-Américains étant mieux préparés après leur tournoi olympique que l'équipe scandinave où beaucoup de joueurs n'ont pas repris leur championnat

    Le Brésil a dominé sans forcer la Suède sur son terrain (3-0), mercredi en match amical de football, les Sud-Américains étant mieux préparés après leur …

Le Brésil a dominé sans forcer la Suède sur son terrain (3-0), mercredi en match amical de football, les Sud-Américains étant mieux préparés après leur tournoi olympique que l'équipe scandinave où beaucoup de joueurs n'ont pas repris leur championnat.

La légende Pelé a pu apprécier, depuis les tribunes du stade qui l'a vu remporter à 17 ans, en 1958, sa première Coupe du monde contre cette même équipe de Suède, avait donné le coup d'envoi.

Il a été ovationné par le public après avoir dit au micro que pour lui et la mythique équipe du Brésil, "tout a commencé ici", dans cette banlieue de Stockholm.

Le dernier des 195 matches de la Suède au Raasunda a offert un spectacle agréable aux amateurs de football: une équipe brésilienne très à l'aise techniquement et restée appliquée de bout en bout.

Le stade Raasunda s'offrait en fin de partie une ola qui restera dans la légende de cette enceinte qui a battu pour l'occasion son record de spectateurs (32.731), quelques mois avant sa démolition.

Le premier but de la partie était une action d'école: sur le côté gauche, Neymar fixait son adversaire, repiquait vers le centre, et déposait un ballon dans le dos de la défense sur la tête de Leandro Damiao (32).

Ce groupe brésilien plutôt jeune, composé de nombreux médaillés d'argent à Londres, allait réciter ses gammes offensives, entre les dribbles de Neymar, les débordements et coups francs de Dani Alves et l'intelligence tactique d'un numéro 10 prometteur, Oscar.

Le gardien Gabriel était aussi décisif en remportant des duels en fin de première période (43) et de partie (88, 89).

En fin de rencontre, profitant des espaces laissés par les Suédois, Alexandre Pato signait un doublé, en concluant un contre (85) puis en transformant un penalty (86). Trois buts d'écart, comme en 1958, où la finale s'était achevée sur un score de 5 buts à 2.

La Suède, placée dans un groupe difficile pour les qualifications du Mondial-2014 au Brésil, tirera peu d'enseignements positifs de cette rencontre. Elle a beaucoup souffert de l'absence de ses principaux éléments.

Son capitaine Ibrahimovic a regardé le match depuis le banc, privé par une blessure au pied d'un duel avec son coéquipier au Paris SG Thiago Silva. D'autant que celui-ci a été l'un des moins bons Brésiliens, n'ayant pas dans les jambes le rythme de ses coéquipiers.

En l'absence de l'autre pilier de l'attaque jaune et bleu, Elmander, il revenait à un joueur qui n'était pas du groupe de l'Euro-2012, Berg, d'occuper la pointe. Mais trop timorés et incapables de contourner le milieu brésilien, les Suédois ne se procuraient que très peu d'occasions.

Il aura fallu le premier but brésilien pour que cette équipe à qui un manque de caractère a coûté cher à l'Euro tente enfin son premier tir cadré, signé Holmén, amorti par un défenseur (33), puis une tête de Wilhelmsson, bien placé, mais qui ne cadrait pas (34). Le futur stade, construit à proximité et appelé Friends Arena, verra peut-être plus de réussite.

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