08 avril, 2012

Mali: le futur président de transition va assumer le pouvoir

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  • Le président de l'Assemblée nationale malienne, Dioncounda Traoré (C) et le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, à  l'aéroport de Bamako, le 7 avril 2012, Issouf Sanogo afp.comAfficher la photoLe président de l'Assemblée nationale malienne, Dioncounda Traoré (C) et le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, à l'aéroport de Bamako, le 7 avril 2012, Issouf Sanogo afp.com

 

Le président de l'Assemblée nationale malienne, Dioncounda Traoré, est arrivé samedi à Bamako pour être nommé chef de l'Etat du Mali par intérim. La junte militaire s'est en effet engagé, sous forte pression régionale et internationale, à rendre le pouvoir aux civils.

Sa première tâche sera de tenter de pacifier le Nord de ce pays sahélien et enclavé, vaste région en proie au chaos à la suite de l'offensive victorieuse de rebelles touareg qui y ont proclamé leur propre Etat et de groupes islamistes armés.
>> Notre guide sur la crise malienne à lire ici
Arrivé de Ouagadougou, Dioncounda Traoré a été accueilli par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, qui a mené les négociations avec les putschistes en vue de leur retrait du pouvoir, et des parlementaires. Il a brièvement rencontré à l'aéroport des membres de la junte, dont le porte-parole, le lieutenant Amadou Konaré.
Vendredi soir, le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des putschistes qui ont renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, accusé «d'incompétence» dans sa gestion de la situation dans le Nord, a annoncé à la télévision nationale le prochain transfert du pouvoir aux civils. Ce transfert, qui prévoit la désignation d'un président de la République et d'un Premier ministre de transition jusqu'à la tenue d'élections présidentielle et législatives, est contenu dans un «accord-cadre» conclu avec les représentants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
40 jours pour organiser des élections
En retour, le groupe régional a décidé la levée «immédiate» des sanctions imposées le 2 avril à la junte, un embargo diplomatique, économique et financier «total». Les auteurs du coup d'Etat se voient de leur côté offrir l'amnistie. Lors d'une rencontre avec la classe politique, Dioncounda Traoré a salué la junte pour (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

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