23 avril, 2012

EN DIRECT. Sarkozy s'adresse «aux petits», Hollande veut rassembler


Tous deux qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy (UMP) et François Hollande (PS) sont repartis en campagne, ce lundi.

Tous deux qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy (UMP) et François Hollande (PS) sont repartis en campagne, ce lundi.
| AFP/ERIC FEFERBERG/ FRED DUFOUR

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Cap sur le second tour. Les deux finalistes et leurs partisans ont repris, ce lundi, le chemin de la campagne. Selon les derniers résultats, le candidat du Parti socialiste François Hollande est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle avec 28,63 % des voix, soit un point et demi de plus que le président sortant Nicolas Sarkozy (27,18%), tandis que Marine Le Pen (FN) a obtienu 17,90%.

Avec un taux jamais atteint en France, même en 2002, le FN a d'ores et déjà gagné son pari. Marine Le Pen se pose plus que jamais en arbitre du match d'entre les deux tours.

Les deux qualifiés ont, eux, repris renoué avec les visites de terrain et les meetings. En campagne dans le Finistère, après un premier tour qui renforce sa position de favori, François Hollande a dit lundi vouloir «entendre» les électeurs allés «vers les vents mauvais du vote extrême». A Quimper, lors de son premier meeting de second tour, il s'est montré confiant : «Nous allons gagner l'élection présidentielle», a-t-il dit, notant que «la gauche est à son plus haut niveau depuis très longtemps, 44%». Mais «nous avons besoin de rassembler la gauche, toute la gauche», a-t-il averti.

Son rival de l'UMP, Nicolas Sarkozy, s'est pour sa part exprimé devant une salle surchauffée, à Saint-Cyr-sur-Loire (Centre). Il a dit vouloir «parler aux petits, je veux parler aux sans-grade, aux ruraux, aux petits retraités». Pour finir il a lancé à ses partisans : «C'est pour vous que je fais ça.» «Je vais vous dire une chose, a-t-il conclu. C'est pour vous que je fais tout ça. C'est parce que je sais que vous êtes là, que vous n'avez pas peur.» Et d'assurer : «Durant ces quinze jours, on va aller à la conquête de la France.»

Répondez à notre question du jour : Savez-vous déjà pour qui vous allez voter au second tour ?

Suivez les temps forts de cette journée politique sur leparisien.fr :

19h40. Fillon : pas de«désir irrésistible de socialisme», «rien n'est joué!»
«Depuis des mois je dis que cette élection présidentielle sera très serrée. Le résultat du premier tour vient renforcer cette conviction. Rien, absolument rien n'est joué!» affirme le Premier ministre lors d'un meeting à Bourg-en-Bresse.

19h39. Aubry à Sarkozy : c'est «une honte d'utiliser le 1er mai».
La première secrétaire du Parti socialiste juge sur Europe 1 que Nicolas Sarkozy veut «une fois de plus» essayer d'«opposer les Français». «C'est vraiment une honte d'utiliser le 1er mai», affirme la maire de Lille, estimant que le président sortant est celui «qui aura augmenté le chômage d'un million !»

19h24. Huchon salue une «poussée historique» de la gauche en Ile-de-France.
Le président socialiste de l'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, se félicite, dans un communiqué de «ces résultats historiques qui confirment l'ancrage à gauche de la Région» et «appelle les Franciliens à être massivement au rendez-vous du 6 mai, en participant au rassemblement le plus large possible autour de François Hollande».

VIDEO. François Hollande peut-il perdre ?




19h15. Sarkozy à ses partisans : «C'est pour vous que je fais ça.»
«Je vais vous dire une chose, conclut Nicolas Sarkozy. C'est pour vous que je fais tout ça. C'est parce que je sais que vous êtes là, que vous n'avez pas peur.» Et d'assurer : «Durant ces quinze jours, on va aller à la conquête de la France.»

19h10. Sarkozy invite à «un très vaste rassemblement le 1er mai».
«Le jour de la fête du travail, insiste-t-il. Parce qu'il me semble que nous tous, on a aussi le droit de parler du travail.» Et de s'assurer un succès auprès de ses auditeurs en lançant : «J'ai appris que M. Hollande n'était pas content. Je ne savais pas que le 1er mai avait été privatisé par le Parti socialiste.»

19h07. «Cette campagne, doit être une campagne de vérité»,
conclut Nicolas Sarkozy.

19h05. Sarkozy évoque DSK.
«J'ai supporté les injures de certains candidats», affirme Nicolas Sarkozy «mais je ne supporterai pas les leçons de morale». «Surtout de la part d'une gauche qui voulait installer M. Strauss Kahn à l'Elysée il y a quelques mois», ajoute-t-il.

19h00. Sarkozy : «Je vous propose un nouveau modèle pour la France.»
«La question qui se pose pour nous, c'est la civilisation dans laquelle nous voulons vivre, c'est la société que nous voulons pour nos enfants», lance le président-candidat. «Je vous propose un nouveau modèle pour la France, un nouveau modèle de croissance : travail, effort, mérite, autorité, solidarité, investissement, innovation», assure-t-il se dépeignant à l'opposé de «son contradicteur», le candidat du PS François Hollande.

18h50. Sarkozy veut parler «aux petits».
«Je veux parler aux petits, je veux parler aux sans-grade, je veux parler aux ruraux, aux petits retraités, énumère-t-il. Je veux parler à tous ceux dont l'opinion ne compte pas parce qu'ils ne manifestent pas, parce qu'ils ne cassent pas.»

VIDEO. Marine Le Pen parie sur «l'explosion de l'UMP»




18h45. Une campagne différente.
«La campagne du second tour ne peut pas être la même que celle du premier. On ne peut pas faire comme si les Français n'avaient rien dit», insiste Nicolas Sarkozy. «Je dois aller plus loin au second tour pour répondre à ce que les Français ont exprimé», explique le président-candidat. «La burqa sur le territoire de la République, ce n'est pas anecdotique», enchaîne-t-il après avoir dénoncé : «Le communautarisme : contester que ce n'est pas une préoccupation des Français, c'est ne rien comprendre à la France.»

18h39. Sarkozy : «La priorité, c'est que l'Europe change.»
Et ce, «pour que l'Europe ne soit plus perçue comme une menace», assure Nicolas Sarkozy. «Je le dis et c'est un engagement : l'Europe ouverte à tous les vents, c'est fini (…) L'Europe qui ne maîtrise pas ses flux migratoires, c'est fini», tonne-t-il. «Si nous ne changeons pas, il n'y aura plus d'Europe et il n'y aura plus d'ouverture sur le monde», menace celui qui déplore que l'on ait trop cédé «à la bureaucratie et à la démocratie».

18h35. Sarkozy revient sur l'identité nationale.
«Les grands pays qui réussissent sont les pays qui ont cru à la Nation et font respecter leur identité nationale», lance le président-candidat qui prend pour exemple la Chine ou les Etats-Unis. «Nation et frontières sont des notions inséparables qui doivent être au cœur de la politique, poursuit-il. Dans la mondialisation, ce sont les nations qui réussissent parce qu'elles portent une volonté collective.»

18h33. Sarkozy veut mettre son «énergie dans l'avenir».
«Après tant d'énergie mise dans le présent, je veux mettre la même énergie dans l'avenir. Il y a encore beaucoup à faire», affirme le candidat de l'UMP.

18h28. Nicolas Sarkozy poursuit son analyse du «message» des Français.
«Nous voulons qu'on respecte notre mode de vie, car nous ne voulons pas changer de mode de vie. C'est le message que j'ai entendu.», poursuit Nicolas Sarkozy.

18h24. Sarkozy : «Je vois ce vote comme un cri de souffrance.»
«Dimanche, il y a des Français, beaucoup de Français qui ont dit : Nous ne supportons plus les corps intermédiaires qui veulent tout le temps décider à notre place.» «Je vois ce vote comme un cri de souffrance, comme l'expression d'une révolte, affirme le président-candidat. Et je n'accepte pas qu'on caricature cette colère, cette révolte, cette souffrance parce qu'elle est sans calcul.» Un message qui n'est, selon lui, pas adressé «seulement à moi mais à la classe politique tout entière». «Ce message c'est un fait majeur», insiste Nicolas Sarkozy qui fustige cette gauche qui «se bouche le nez». «Je ne le prend pas à la légère ce vote, je ne le prends pas de loin», assure-t-il après avoir agité le spectre des années 30'.

18h18. Sarkozy : «Une nouvelle histoire va s'écrire.»
«Ce sont les Français qui vont décider. Et cette campagne qui commence, c'est vous qui allez la mener, c'est vous qui allez la conduire», lance le président-candidat afin de galvaniser ses troupes à Saint-Cyr-sur-Loire.

18h15. Sarkozy se compare à... Chirac.
Alors qu'il est le premier président sortant à ne pas arriver en tête du premier tour, Nicolas Sarkozy se lance dans une comparaison avec Jacques Chirac, peu flatteuse pour ce dernier. Le président-candidat, rappelle qu'en 2002, l'ancien chef de l'Etat était «certes en tête au premier tour mais avec moins de 20% des voix».

18h14. Sarkozy annonce qu'une nouvelle campagne commence.
«La campagne du premier tour, nous l'avons faite à un contre neuf. Nous l'avons faite contre un système médiatique absolument déchaîné», lance-t-il en introduction. «Merci pour la réponse que vous leur avez adressée en direct», déclare-t-il avant de marteler : «La campagne de premier tour, nous l'avons faite contre la caricature, contre le mensonge. Aucun président n'avait jamais subi un tel matraquage». Et de dénoncer «un manque d'impartialité». «Malgré la mauvaise foi, malgré les mensonges, malgré les coups tordus, nous n'avons pas été balayés», poursuit le président-candidat.

18h12. Sarkozy prend la parole à Saint-Cyr-sur-Loire (Centre).
C'est son premier meeting de l'entre-deux tours. Il est longuement acclamé par ses militants.

17h59. Les sénateurs centristes appellent à voter Nicolas Sarkozy.
François Zocchetto, président du groupe de l'Union centriste et républicaine au Sénat, qui a soutenu François Bayrou au premier tour de la présidentielle, appelle dans un communiqué à voter Nicolas Sarkozy au second tour.

17h58. L'Unef appelle à «combattre le FN» et à «battre Nicolas Sarkozy».
La première organisation étudiante estime, dans un communiqué, que «le score historique de l'extrême droite qui a rassemblé plus de 6 millions d'électeurs, dont de nombreux jeunes, est le signe d'une crise que les responsables politiques se doivent d'entendre».

17h56. La CFDT met en garde contre les tentatives de détourner l'objet du 1er mai.
Le syndicat juge «inquiétante» la tentative de «responsables politiques» de «s'autoproclamer uniques représentants des travailleurs» et de vouloir «détourner l'objet» du 1er mai, alors que Nicolas Sarkozy a annoncé un «très grand rassemblement» autour du «vrai travail».

17h50. La Droite populaire appelle «tous les patriotes» à «faire barrage» à Hollande.
Dans un communiqué intitulé «Immigration, insécurité: Hollande, c'est Jospin en pire», ce collectif, aux positions souvent jugées trop droitières par les centristes de l'UMP, «alerte» les Français sur «le fait que la France ne peut plus se permettre de revivre le laxisme de la gauche en matière d'immigration et d'insécurité, sauf à remettre en cause notre pacte républicain».
Bayrou agacé par les journaliste : «Vous m'emmerdez»
Sur une vidéo de BFM TV, qui précise que le candidat du MoDem était «tout sourire pendant l'interview», on voit François Bayrou particulièrement agacé par la présence de journalistes devant son QG, au lendemain du premier tour. «Vous m'emmerdez», finit-il par lâcher.


17h48. Une quarantaine d'élus MoDem se prononcent pour Hollande. Un quarantaine d'élus MoDem, dont beaucoup participent à des exécutifs locaux au côté du PS, annoncent leur intention de voter François Hollande au second tour en invoquant «un devoir de clarté et d'alternance». «C'est pour nous un devoir de clarté et d'alternance. Nous ne souhaitons pas tergiverser», explique lors d'un point de presse Oliver Henno, membre de l'exécutif du MoDem et premier président de la communauté urbaine de Lille Métropole au côté de Martine Aubry.
>>Comparez les cartes des résultats des premiers tours des présidentielles de 2007 et 2012.


17h40. 1er Mai : Sarkozy veut «une radicalisation du combat», selon Mélenchon. «Ça donne un signal d'une tonalité d'affrontements avec les syndicats. Jusqu'à présent, il n'y avait que les fachos qui faisaient ça le 1er mai et nous, on faisait le cortège, quand il y en a, avec les syndicats», déclare à propos du rassemblement que veut organiser le président-candidat, le candidat du Front de gauche, depuis son QG de campagne des Lilas (Seine-Saint-Denis). «Et comme Nicolas Sarkozy a annoncé pendant le premier tour que sa cible, c'étaient les corps intermédiaires et les syndicats (...), on voit qu'on entre dans une période de radicalisation du combat», souligne-t-il.

17h12. La Mosquée de Paris appelle à ne pas mêler religion et politique. Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, appelle, dans un communiqué, à ne pas laisser l'islam s'immiscer dans l'élection présidentielle, ce qui «serait dommageable pour la communauté musulmane de France». La semaine dernière, plus d'une vingtaine d'imams avaient engagé leurs fidèles à se rendre massivement aux urnes pour l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai, afin de «devenir acteurs de leur propre changement».
16h56. Les quartiers populaires sanctionnent Sarkozy. Les quartiers populaires ont exprimé par une forte abstention leur désenchantement vis-à-vis de la politique et par un vote massif en faveur de la gauche leur rejet du président sortant, au premier tour de la présidentielle. Dans de nombreuses villes populaires d'Ile-de-France, François Hollande (PS) a approché voire dépassé les 45% des voix, comme à Grigny (44,60%) et Courcouronnes (43,80%) dans l'Essonne ou dans les villes communistes de Saint-Denis (45,79%), La Courneuve (46,95%) et Bobigny (47,86%), en Seine-Saint-Denis.

16h55. Sarkozy et Hollande parleront sport sur Radio France. «Jacques Vendroux. Le directeur des sports de Radio France a en effet obtenu ce lundi l’accord des deux finalistes de la campagne présidentielle pour qu’ils s’expriment sur le sport durant un quart d’heure chacun», rapporte notre journaliste sur son blog.
Le premier tour en sept cartes
Retrouvez, dans notre diaporama, les cartes des votes Bayrou, Mélenchon, Sarkozy, Hollande, Le Pen. Ainsi que les scores du FN depuis 1974 et la carte de l'abstention.


16h40. Le gouvernement refuse la fermeture de tous les bureaux de vote à 20 heures au second tour.
La Commission de contrôle de la campagne préconisait cette solution «pour éviter» que les résultats soient divulgués avant la clôture du scrutin. Ce dimanche, des «fuites» ont circulé dans les médias étrangers, sur Internet et l’embargo a été rompu par l’Agence France Presse qui a diffusé les estimations du premier tour à ses clients dès 18h48.

>> Dimanche, avec #RadioLondres, les Twittos ont utilisé l'humour pour contourner la loi électorale.

16h34. Nicolas Sarkozy vient d'arriver à Vouvray (Indre-et-Loire).
Lui aussi doit tenir, à 18 heures, une réunion publique à Saint-Cyr-sur-Loire (Centre).

16h33. Hollande : «Rien ne nous arrêtera maintenant.»
«Merci de votre confiance, merci de votre soutien. Allez sereinement, tranquillement, fermement, vers la victoire!» conclut le candidat du PS qui tenait là son premier meeting de l'entre-deux tours.

16h32. La promesse des conférences de presse.
«Je viendrai devant le pays, devant les journalistes pour qui j'ai un grand respect, rendre compte» de l'action menée, promet François Hollande à Quimper. Nicolas Sarkozy avait lui aussi assuré, alors qu'il était candidat en 2007, qu'il tiendrait de tels rendez-vous.

16h30. Hollande : «Nous devons réussir après!»
«On me dit, dans mes déambulations : Courage! Courage! Je n'en manque pas!», raconte le député de Corrèze avant de prévenir : «Nous devons réussir après parce que je ne veux pas, si je suis élu président, être dans la situation» de Nicolas Sarkozy.

16h28. Hollande tacle l'ouverture.
«Nous n'allons pas pratiquer l'ouverture, vous avez vu ce que ça a donné. Ils sont même revenus... Enfin pas tous, il y en a dont on ne voulait pas», lâche le candidat socialiste, en allusion aux récents ralliements d'ex-ministres d'ouverture de Nicolas Sarkozy.

16h20. Hollande : «Le changement, vous l'entendez, il vient.»
«Je dois m'adresser à ces électeurs qui ne sont ni de gauche, ni de droite», souligne François Hollande. Pour être le prochain président «il s'agit de parler de l'intérêt de la France, c'est ce qui va déterminer le choix de beaucoup, le destin de notre pays». «Le changement, il doit venir. Il arrive, lance le candidat socialiste. Vous l'entendez, il vient!»

16h18. «Je dois parler à tous», déclare Hollande.
La teneur de son message? «Nous sommes dans un grand pays» et «nous allons le redresser», «nous n'avons pas besoin de nous diviser».

16h14. Hollande : «La vague, il va se la prendre en plein face.»
Se référant aux propos du président-candidat qui, avant le premier tour avait confié au «JDD» qu'il sentait monter la vague, François Hollande lance : «La vague, elle monte, elle monte. Elle monte tellement qu'il va se la prendre en plein face!»

16h11. Hollande : «Nous avons remporter un premier objectif».
Cette objectif, c'était «d'arriver premiers», lance François Hollande à Quimper, devant un public acquis à sa cause. «Nous allons gagner l'élection présidentielle», déclare-t-il, déclenchant ainsi des vivas : «On va gagner! On va gagner!» «Aller François!» entend-on parmi la foule.

16h04. Selon Mariani, il faut «parler aux électeurs du FN», «aussi intelligents que les autres».
Le ministre des Transports et chef de file de la Droite populaire, estime que d'ici au second tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy doit «parler aux électeurs du FN», qui sont «aussi intelligents que les autres», dans un entretien publié sur FranceSoir.fr. Selon lui, «au final, Marine Le Pen fait le score de son père il y a dix ans» (NDLR : , en réalité, 1,1 point de plus: 17,9% contre 16,8% et près d'un million de voix de plus).

"Moi, je ne suis pas extrêmement surpris. J'ai toujours pensé qu'elle serait en troisième position", ajoute-t-il.

16h01. Marée de parapluies pour François Hollande.
Les partisans du socialiste répondent présent à Quimper. François Hollande doit prendre la parole en plein air alors... qu'il pleut des cordes. C'est donc un public armé de parapluies qui l'attend.

15h55. Un «désir de changement» souffle sur la France, selon la presse américaine.
L'arrivée de François Hollande en tête du premier tour de la présidentielle reflète un «désir de changement» en France, estime la presse américaine, tout en s'interrogeant sur l'avenir du couple franco-allemand en cas de défaite de Nicolas Sarkozy. Les résultats de dimanche soir «semblent refléter un désir de changement en France après 17 années pendant lesquelles le pays a été dirigé par des présidents conservateurs de centre-droit», écrit ainsi le New York Times. Evénement rare dans la presse américaine, qui ne s'est guère passionnée pour la campagne française: le quotidien new-yorkais publiait en une un montage photo montrant François Hollande (PS) et Nicolas Sarkozy (UMP) côte à côte.

>>En savoir plus sur le traitement de ce premier tour par la presse étrangère.

15h50. Des biscuits contre une visite au QG de Sarkozy.
«L’équipe de Michel et Augustin en tablier orange livrent sur un diable une montagne de sablés Carla et Nicolas. Surfant sur la vague de la campagne présidentielle, la marque Michel et Augustin a en effet lancé une série de produits à l'effigie des candidats», indique l'équipe de campagne du candidat de l'UMP sur son site internet. Une proposition est désormais faite aux potentiels visiteurs, sur Twitter : «Venez au siège de campagne, publiez un check-in sur @foursquare et repartez avec des biscuits Carla & Nicolas».


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