27 mars, 2012

Cinq jours après le coup d'Etat, la vie reprend à Bamako



La situation était revenue à la normale mardi matin à Bamako, avec une activité grouillante et la réouverture des administrations et de tous les commerces, à la suite de l'appel de la junte militaire à reprendre le travail cinq jours après son coup d'Etat.
La circulation automobile était dense dans les rues embouteillées de la capitale, où taxis et «sotramas» (camionnettes de transport collectif) ont repris leurs habituels trajets.
Après plusieurs jours de quasi-paralysie ayant suivi le coup d'Etat militaire contre le président Amadou Toumani Touré le 22 mars, les administrations et les banques ont rouvert leurs portes.
De nombreux piétons ont envahi les rues, où des groupes d'enfants se rendaient à l'école. Des policiers réglaient la circulation et contrôlaient certains véhicules comme d'ordinaire. Seuls quelques rares militaires étaient visibles.
«J'ai repris le travail à l'heure indiquée, 7h30», a déclaré Lacina Diabaté, comptable dans une agence de l'ANPE (Agence nationale pour l'emploi) : «L'effectif est au complet, l'ambiance est comme d'habitude.»
«Ce n'est pas parce que des voyous» ont fait un coup d'Etat «que le Mali va s'arrêter de travailler», a commenté un avocat passant par là, Yehiya Touré. «Les gens ne travaillent pas depuis quelques jours, les poches sont vides».
Fermée depuis jeudi, une boutique d'informatique du centre commercial de la capitale, devant laquelle étaient exposées de nombreuses chaises de bureau, a rouvert ce matin. Un vendeur, Oumarou Diakité, se réjouit qu'il n' y ait plus de troubles en ville : «Dieu merci, ça va.»
Un junte militaire, composée essentiellement de soldats du rang, a renversé le président Amadou Toumani Touré à quelques semaines de la présidentielle du 29 avril. Le nouveau pouvoir s'est s'attiré une réprobation internationale unanime et la condamnation de la majeure partie de la classe politique (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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