29 janvier, 2012

EN DIRECT - Sarkozy : "J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas"

MINUTE PAR MINUTE. Revivez l'intervention télévisée du président de la République qui a lieu dimanche soir.

EN DIRECT - Sarkozy : "J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas"

Le Point.fr vous propose de revivre, minute par minute, l'intervention télévisée de dimanche soir de Nicolas Sarkozy.

21 h 25 : à la toute dernière seconde, le chef de l'État est interrogé sur la question des parrainages de Marine Le Pen. Il juge "toujours préjudiciable" qu'un "courant politique ne soit pas représenté" dans une élection. Mais finit par s'agacer : "Vous ne voulez tout de même pas que je m'occupe d'elle ?"

21 h 18 : dans les dernières minutes de l'émission, Nicolas Sarkozy s'exprime sur le ton de la confidence. "Est-ce que j'ai des regrets ? Oui. Est-ce que je m'en expliquerai le moment venu ? Oui." Questionné sur un éventuel slogan de campagne, il répond : "Si j'avais un mot à dire, je dirais sincérité."

21 h 18 : Nicolas Sarkozy dément la rumeur selon laquelle il s'apprête à écrire un livre.

21 h 14 : Nicolas Sarkozy n'a jamais été si près d'annoncer sa candidature. "Ne jouons pas au chat et à la souris. Mon intérêt serait de dire voilà, j'ai décidé. Mais je suis président de la République du cinquième pays au monde !" Fustigeant "l'arrogance" de certains - une allusion certaine au candidat socialiste, François Hollande -, Sarkozy confie : "J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas." Et de s'amuser : "De toute manière, il y a une date limite, c'est le 16 mars !"

21 h 13 : réaction de Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande, sur la TVA sociale, annoncée par Nicolas Sarkozy. "La TVA sociale, c'est le triple A : Antisocial, Antiéconomique, Antidémocratique."

21 h 10 : sur Twitter, Alain Lambert ironise encore : "Puisqu'on légifère pour le mois d'octobre, autant supprimer les 35 heures."

21 h 8 : "Je ne dis pas qu'après les élections on rasera gratis !" Nicolas Sarkozy se défend de prendre des mesures électoralistes, et affirme même que certains dans son entourage ont voulu le décourager de "prendre le risque" d'aller à la télévision...

21 h 7 : sur la déduction des intérêts d'emprunt immobilier, le chef de l'État fait son mea culpa : "Sans doute, ça devait être une erreur, ça coûtait fort cher."

21 h 6 : le journaliste de BFMTV, François Lenglet, plus combatif que ses trois confrères, enflamme la twittosphère. "Alerte, alerte à l'Élysée ! Un vrai journaliste (F. Lenglet) a réussi à s'introduire dans la salle...", tweete par exemple le directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, Renaud Dély.

21 h 5 : "Je suis totalement opposé à la remise en cause du quotient familial." Nicolas Sarkozy est très clair sur cette réforme proposée par François Hollande, dont il estime qu'elle touchera les classes moyennes.

20 h 59 : justement questionné sur le timing politique de son annonce sur la TVA sociale - on se souvient du couac dans la majorité quand, en 2007, Jean-Louis Borloo l'avait évoquée -, le chef de l'État répond : "J'accepte les critiques sur le sujet, je comprends qu'on me dise que je n'en ai pas fait assez." Jean Arthuis obtient sa réponse.

20 h 56 : soutien de François Bayrou, Jean Arthuis, qui défend la TVA sociale (en vain) auprès du patron du MoDem, tweete : "TVA sociale. Excellent argumentaire de Nicolas Sarkozy. Mais pourquoi si tard et si peu ?"

20 h 56 : le chef de l'État ne cesse de marteler cet argument : avec sa TVA sociale, la France se trouvera dans la moyenne des TVA européennes.

20 h 54 : Nicolas Sarkozy use d'une drôle de formule : "J'ai le sens du ridicule, Mme Chazal. Ce n'est pas à moi de juger mon propre bilan. C'est aux Français de juger mon bilan."

20 h 52 : la taxe sur les transactions financières sera créée dès le mois d'août, indique Nicolas Sarkozy.

20 h 50 : Nicolas Dupont-Aignan, vachard, tweete : "Sarkozy, on dirait Louis de Funès, me dit ma fille !"

20 h 49 : le très libéral Alain Madelin, ancien ministre de l'Économie, a les oreilles qui sifflent. Alors qu'on rapporte au chef de l'État les critiques émises par Madelin sur la TVA sociale, Sarkozy ironise : "J'ai beaucoup d'amitié pour Alain Madelin, mais je n'adhère nullement à ses thèses de libéralisme sans frein et sans limites."

20 h 40 : "Un homme de grande qualité, M. Schröder...", glisse Nicolas Sarkozy au milieu de sa démonstration. L'ombre de l'ancien chancelier allemand plane sur le plateau. Le président de la République annonce une autre mesure attendue : les accords "compétitivité-emploi", qui permettent d'adapter le temps de travail en fonction de la conjoncture, avec des baisses de salaire à la clé dans le cas où l'activité de l'entreprise ralentit. "Cet accord s'imposera dans l'entreprise, et sera supérieur à la loi", confie-t-il. "On tournera la page des 35 heures ?" lui demande-t-on. "Exact", répond Nicolas Sarkozy.

REGARDEZ l'annonce de Nicolas Sarkozy sur les accords "compétitivité-emploi"

20 h 39 : Nicolas Sarkozy indique une hausse de 2 points de la CSG, mais uniquement sur les revenus financiers. "Les salariés ne paieront pas plus de CSG sur leur travail", commente le chef de l'État. Selon lui, la concurrence évitera les augmentations de prix.

20 h 39 : soutien du président du MoDem François Bayrou, l'ex-ministre Alain Lambert tweete : "Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts, au fait qui avait dit cela ?" Le Parti socialiste, lui aussi, ironise sur le réseau social : "Il n'y a pas de troisième plan de rigueur... Mais augmentation de la TVA... #sarkoshow."

20 h 35 : le terme de "TVA sociale" est lâché pour la première fois sur le plateau. Très sec, Nicolas Sarkozy rétorque que ce "mot n'a aucun sens", rappelant ne jamais l'avoir employé. Il se lance dans un laïus sur le made in France. Nicolas Sarkozy, comme François Bayrou, préfère l'expression "produire en France" au "consommer français", qui, selon lui, n'a pas de sens non plus... "Je veux que la France reste une terre de production", commence-t-il. "En France, ce sont les entreprises qui paient la politique familiale. Pourquoi ?" s'interroge-t-il. La décision du gouvernement tombe enfin : Nicolas Sarkozy propose d'exonérer de la totalité des cotisations sociales et patronales les salaires qui vont de 1,6 à 2,1 fois le smic. Les exonérations seront ensuite décroissantes de 2,1 à 2,4 fois le smic. Outre les exonérations, la hausse de la TVA de 1,6 point est confirmée.

REGARDEZ l'annonce de Nicolas Sarkozy sur la hausse de la TVA


20 h 34 : Nicolas Sarkozy s'engage pour l'usine Lejaby : "Je ne laisserai pas tomber les gens de Lejaby et dans quelques jours, j'espère, on aura trouvé la solution".

20 h 29 : le président de la République fait une deuxième proposition, qui vise cette fois particulièrement le chômage des jeunes : pour "développer l'alternance", "les entreprises de plus de 250 salariés devront avoir au moins 5 % de jeunes en alternance et en apprentissage". Une semaine après le premier grand meeting de François Hollande, le chef de l'État fait à son tour des promesses : il y aura des "résultats tout de suite".

20 h 25 : toujours dans l'objectif de "développer puissamment la croissance", Nicolas Sarkozy dévoile une nouvelle mesure : la création d'une "banque de l'industrie", "dotée de 1 milliard d'euros de fonds propres". Cela avait déjà été révélé le 18 janvier, lors du sommet de crise à l'Élysée.

20 h 20 : Nicolas Sarkozy fait une première annonce sur le logement. "Tout terrain, toute maison, tout immeuble verra ses possibilités de construction augmenter de 30 %. Les prix de l'immobilier à la vente et à la location vont enfin pouvoir baisser, car c'est en augmentant l'offre de logements que nous ferons pression sur les prix", explique-t-il. Cette mesure sera présentée au Parlement dès le mois de février, fait-il savoir. Et de tacler implicitement François Hollande sur sa politique du logement : "Si on fait l'encadrement des loyers, plus personne ne louera et plus personne ne construira. C'est le contraire de ce qu'il faut faire."

REGARDEZ l'annonce de Nicolas Sarkozy sur le logement

20 h 15 : interrogé sur le rôle des agences de notation à la suite de la dégradation de la note française par Standard & Poor's, Nicolas Sarkozy en parle une fois de plus comme d'un "thermomètre", et non comme de "la cause de la maladie". "Pas de troisième plan de rigueur ?" questionne Laurent Delahousse. "Non !" répond Sarkozy, qui justifie sa réponse par les chiffres du déficit qu'il vient d'annoncer (5,4 % ou 5,3 % en 2011).

20 h 13 : première nouvelle : le chef de l'État annonce un déficit "bien meilleur que ce qui était prévu", selon ses termes. Au lieu de "5,7 % de notre richesse nationale", il évoque le chiffre de 5,4 %, et peut-être 5,3 % en 2011. Il devrait être annoncé "dans les semaines qui viennent".

20 h 10 : Claire Chazal ouvre le bal, dans le studio installé dans la salle des fêtes de l'Élysée, avec à ses côtés le journaliste de France 2, Laurent Delahousse. Nicolas Sarkozy affiche une mine sérieuse. Première question sur l'annonce par le numéro deux de la CDU de la participation d'Angela Merkel à des meetings du futur candidat Sarkozy : "C'est une bonne nouvelle ?" demande Laurent Delahousse. "Je n'ai pas noté qu'elle votait dans le corps électoral français. Je n'ai pas pour l'instant annoncé quoi que ce soit ni sur ma candidature, ni sur mes meetings", tranche le chef de l'État, qui ne souhaite manifestement pas s'éterniser sur cette question.

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"Je ne me déroberai pas "

C'est le premier mensonge de ce discours ! Oui il se dérobe, ne se déclare pas candidat. C'est au contraire de ce qu'il affirme : sa stratégie, c'est la dérobade ! Je zappe : demain boulot, oui, j'ai cette chance !

le dernier des mohicans le 29/01/2012 à 21:51

Il devrait expédier les affaires courantes au lieu de semer de peaux de banane à son successeur. Vivement Mai 2012, sa sortie de l’Élysée va être mémorable.

RobinRoger le 29/01/2012 à 21:51

Du lard ou du cochon ?

Monsieur Sarkozy nous fait du grand Sarkozy ce soir, le voilà identique à celui de 2007, "les allemands y arrivent pourquoi pas nous ? ", "doper la croissance sans nuire au budget de la France", des plans sur la comète pour nous faire encore gober des couleuvres, j'ai tout gobé en 2007, là désolé mon pote mais la mayonnaise ne prend plus ! Il faut se réapproprier toute les entreprises de service national, banque, poste, téléphonie, transport ferroviaire, aérien, énergie, gestion de l'approvisionnement, supprimons les revenus des actionnaires pas celui des fonctionnaires ! En créant une taxe sur les transactions financière Monsieur Sarkozy ne fait que revenir sur ses pas, il voulait en 2007 tout faire pour que reviennent les investisseurs étrangers en France. Il veut créer une banque nationale de l'industrie qui prête à l'économie réelle, très bien, c'est ce que propose le Front de Gauche, c'est un virage ! Dommage qu'il ne l'ait pas fait pendant son quinquennat mais nous dit-il il avait d'autres chats à fouetter, comme de recapitaliser les banques, de livrer le livret A, de faire des bancassurances partout... Quel orateur, dommage que la démagogie soit son seul axe directeur.

Barth le 29/01/2012 à 21:48

Convaincant

Et bien moi je trouve qu'il a assuré. Un président crédible, tout simplement.

Vanille le 29/01/2012 à 21:46

Rien de nouveau

Et le contraire aurait été étonnant : voilà cinq qu'il est aux manettes et si aujourd'hui seulement une bonne idée lui venait à l'esprit cela aurait créé la surprise ! On ne peut rien attendre de plus que ce qu'il a fait : creusement de la dette, asphyxie de l'économie par une austérité trop grande et sans contre-partie, accroissement du chômage !

piedsgris le 29/01/2012 à 21:45

Pour ça pas de problème

Nous t'attendons de pied ferme dans 3 petits mois pour te notifier ton licenciement pour fautes très graves envers le peuple français des travailleurs, des retraités avec mise en danger de leur famille dans toutes les composantes de leur vie.

juliette le 29/01/2012 à 21:45

Le président de la République

J'ai apprécié le discours du président de la république. Je lis toujours le même style de commentaires des internautes. Ce président est le meilleur depuis des décennies. Les réformes se poursuivent et c'est bien pour la France. Je voterai pour lui. Pour certains français, il faudrait ne rien changer. Le monde bouge et vous allez vous faire dépasser si vous n'acceptez pas d’évoluer. Bonne soirée.

dédé2 le 29/01/2012 à 21:44

Même ritournelle pour les enfants

On avait l'impression de l'avoir entendu mille fois. Ce qu'il baratinait, avec les mêmes tics, la même façon de poser des questions aux journalistes.

Deimos le 29/01/2012 à 21:44

Bravo ! Au président Sarkozy

Quel ton de responsabilité, quelle lucidité et quel bon sens ! Sans mentir, les propos du président montrent combien les propositions de Hollande sont décalées et dangereuses pour notre économie. J'ai constaté que le président Sarkozy poursuit avec courage son chemin pour conduire la France en dehors des ornières creusées par les socialistes. D'ailleurs, le président n'en était pas à la moitié de son intervention que les internautes socialistes de la rue de Solférino, inondaient les sites de critiques et d'insultes comme d'habitude. Le président Sarkozy a raison. Ce n'est pas celui qui parle le plus fort, ce n'est pas celui qui critique tout, ce n'est pas celui qui propose n'importe quoi pour se faire élire qui sera entendu par les français. Non ! La vraie France ne se lèvera pas pour le messager de la ruine, pour Hollande qui veut dépenser plus en faisant payer plus d'impôts aux français. Non ! Les français se lèveront comme un seul homme pour soutenir le président Sarkozy, car les promesses toujours démenties de Hollande où totalement irréalistes économiquement sont trop dangereuses pour l'avenir des français. Le président Sarkozy reste le seul rempart contre le chaos et le flou que veulent installer les socialistes dans le pays. Un président qui assume, qui à le sens du devoir et qui sait bien qu'il n'a pas tout réussi, mais qui veut que le destin des français soit préservé loin de l'aventureuse vision d'un Hollande qui ne peut conduire la France que vers un désastre économique et social.
Enfin je voudrais dire à ces socialistes qui prétendent être des gens de droite qui ont voté pour Sarkozy en 2007 et que maintenant c'est fini, que leurs propos sonnent faux. Car celui qui a voté pour Sarkozy ne votera pas Hollande tant est profond le fossé qui sépare les idées surannées et décalées de Hollande avec le sens de la France qui anime celui qui soutient Sarkozy.

Simple remarque le 29/01/2012 à 21:44

35h

La faute aux 35h ? Mais pourquoi ne les a-t-il pas supprimées en 5 ans ce président qui ne vante d'être si courageux ?

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