28 novembre, 2011

La France confirme le retrait de 200 soldats d'Afghanistan

  • Paris confirme lundile retrait de 200 de ses 3.800 soldats déployés en Afghanistan d'ici la fin de l'année, à la suite de l'annonce, dimanche, par le président Hamid Karzaï d'une deuxième tranche de territoires qui seront transférés par les forces internationales aux troupes afghanes. /Photo d'archives/REUTERS/Ahmad MasoodAgrandir la photo

    Paris confirme lundile retrait de 200 de ses 3.800 soldats déployés en Afghanistan d'ici la fin de l'année, à la suite de l'annonce, dimanche, par le président Hamid Karzaï d'une deuxième tranche de territoires qui seront transférés par les forces internationales aux troupes afghanes. /Photo d'archives/REUTERS/Ahmad Masood

PARIS (Reuters) - La France a confirmé lundi le retrait de 200 de ses 3.800 soldats déployés en Afghanistan d'ici la fin de l'année, à la suite de l'annonce, dimanche, par le président Hamid Karzaï d'une deuxième tranche de territoires qui seront transférés par les forces internationales aux troupes afghanes.

Le président Nicolas Sarkozy se félicite dans un communiqué de cette annonce effectuée dans le cadre du processus de transition dont l'achèvement est prévu en 2014, date à laquelle les autorités afghanes devront assumer la pleine responsabilité de la sécurité de leur territoire.

"Pour la France, le transfert de la province de Kaboul dans sa totalité, et du district de Surobi en particulier, sont la reconnaissance des progrès enregistrés sur le terrain grâce à l'action de ses forces", lit-on dans le communiqué de l'Elysée.

"Ce transfert va permettre d'ici la fin de l'année le retour en France de 200 soldats supplémentaires, en plus des 200 qui ont déjà rejoint la France fin octobre", ajoute la présidence.

L'Elysée rappelle que la France signera prochainement un traité d'amitié et de coopération avec l'Afghanistan, pour accompagner le retrait progressif de ses forces.

La liste de zones transférables rendue publique dimanche par Hamid Karzaï comprend six provinces - dont celle de Kaboul, où le processus est déjà engagé - et sept capitales provinciales, ainsi que plus de 40 districts répartis à travers le pays.

Il s'agit, en plus de celle de Kaboul, des provinces de Balkh (nord), Daïkundi (centre), Takhar (nord), Samangan (nord) et Nimrouz (sud-ouest).

Cette liste comprend également les villes de Jalabad (est, capitale de la province de Nangarhar), Faïzabad (nord-est, Badakhshan), Ghazni (sud-est, Ghazni), Chaghcharan (centre, Ghor), Sheberghan (Jawzjan, nord)), Maïdan Shar (sud de Kaboul, Wardak) et Qalay-i-Naw (nord-ouest, Badghis).

Est également concernée la quasi-totalité des provinces d'Hérat (ouest), de Parwan (nord de Kaboul) et de Sar-i-Pul (nord), selon la liste communiquée par la présidence afghane.

Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse

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