31 octobre, 2011

Selon les médias américains, l'adhésion de la Palestine à l'Unesco est une erreur

Dans sa quête de reconnaissance internationale en tant qu'Etat, la Palestine vient de remporter une importante victoire à l'Unesco. Le conseil exécutif de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a en effet approuvé, lundi, par quarante voix sur cinquante-huit, la demande d'adhésion de la Palestine, qui devient donc membre à part entière. Pourtant, la Palestine comptait parmi ses opposants les Etats-Unis, qui n'ont cessé de faire barrage.

Dans un article d'analyse paru le 23 octobre, le journaliste du New York Times Steven Erlanger cite la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, qui avait déclaré que l'agence onusienne est 'au coeur des intérêts sécuritaires des Etats-Unis'. Selon elle, les Etats-Unis n'ont naturellement pas 'intêret à se désengager du système de l'ONU'. Et le journaliste de conclure : 'l'ironie est que l'administration Obama approuve et a fortement soutenu Irina Bokova. Mais les juristes au département d'Etat ne voient pas d'issue à ces lois de 1990 et 1994'. Ces deux lois américaines interdisent le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière en l'absence d'accord de paix avec Israël. La contribution financière des Etats-Unis à l'Unesco représente 22 % du budget de l'organisation.

L'ancien sénateur américain et actuel président de la fondation des Nations unies, Timothy E. Wirth, rappelle dans une tribune publiée dans le Los Angeles Times que le président Bush avait 'multiplié les efforts pour rejoindre l'Unesco en 2003'. Selon lui, la reconnaissance de la Palestine par l'Unesco entraîne de fait une 'perte d'influence dans les grandes négociations internationales'. Mais l'échec américain à trouver une solution diplomatique au dossier palestinien révèle un recul (...) Lire la suite sur lemonde.fr

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