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PAR SAN FINNA. Des modèles de réconciliation, on en a vu, dans des pays aussi divers que le Venezuela, l’Afrique du Sud… Nous avons donné dans des modèles des plus atypiques, mais il faut avouer qu’avec la Côte d’Ivoire, nous assistons à un genre de réconciliation par définition qui voudrait se réaliser en privilégiant la vengeance.Côte d'ivoire, Alassane Ouattara, laurent Gbagbo
On émettait déjà des doutes que cette réconciliation soit lancée comme politique d’Etat prioritaire alors que Laurent Gbagbo, son épouse, les barons du régime en étaient exclus.
Le président Alassane Dramane Ouattara, de retour d’une visite au Ghana, a demandé à son homologue Ghanéen de tout mettre en œuvre pour hâter l’exécution des mandats d’arrêts émis contre les pro Gbagbo en exil dans ce pays.
Quand on sait qu’ils sont des centaines, certains disent des milliers, à y avoir transporté leurs pénates, on mesure les conséquences que cette demande aura sur l’opinion ivoirienne déjà dubitative quant à la faisabilité de la réconciliation qui lui était ouverte.
La situation apparaît d’autant plus cocasse qu’il n’y a pas longtemps encore, des missions étaient dépêchées au pays de Kwame Nkrumah pour rassurer ses frères en exil qu’ils n’avaient rien à craindre à regagner la terre natale.
Même avant la visite du président Ivoirien, nombre de dépêches faisaient état de ce qu’il allait, au pays, apporter les mêmes assurances à ses compatriotes.
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