26 septembre, 2011

VIDEOS. Le Sénat bascule à gauche, une première sous la Ve République

Julie Cloris avec Laurence Allezy, Jérôme Bernatas, Maxime Fieschi, Grégory Plouviez et Agnès Vives | Publié le 25.09.2011, 09h46 | Mise à jour : 26.09.2011, 01h21

Le président sortant Gérard Larcher (UMP) affrontera le vainqueur de la soirée, le socialiste Jean-Pierre Bel, pour la présidence du Sénat.

Le président sortant Gérard Larcher (UMP) affrontera le vainqueur de la soirée, le socialiste Jean-Pierre Bel, pour la présidence du Sénat. | LP/M. DE MARTIGNAC

Journée historique au Sénat. A sept mois tout rond du premier tour de l'élection présidentielle, les 71 890 grands électeurs qui se sont rendus aux urnes ce dimanche pour renouveler la moitié de l’hémicycle ont choisi de faire basculer la Haute Assemblée à gauche. Bouleversement historique, le Sénat n'ayant jamais connu l’alternance sous la Ve République, c'est aussi un sérieux revers pour la majorité présidentielle, qui a cinq jours désormais pour rallier à elle les dissidents de droite et le maximum de centristes. Objectif : réélire samedi à la présidence de la Haute assemblée contre le socialiste Jean-Pierre Bel.

A gauche, l'heure est aux réjouissances et à l'optimisme en vue de 2012. A droite, on relativise ce résultat, estimant qu'il s'agit simplement d'une conséquence mathématique des élections municipales de 2004 et 2008 qui ont modifié le collège électoral désignant les sénateurs. Une chose est certaine, les prochaines semaines vont être particulièrement tendues entre les deux camps.

Question du jour : le basculement à gauche du Sénat préfigure-t-il le résultat de la présidentielle ?


Revivez le film de cette journée électorale :

00h45 : triplé pour la gauche en Guadeloupe.
La gauche réalise un triplé gagnant en Guadeloupe, en remportant deux nouveaux sièges. Ces nouveaux portent à 177 le nombre de sénateurs de gauche au Sénat, soit deux de plus que la majorité absolue.

00h30 : la Martinique offre la majorité absolue à la gauche.
Le sénateur sortant divers gauche Serge Larcher a été réélu sur le second poste dévolu à la Martinique, apportant à la gauche le 175e siège synonyme de majorité absolue au Sénat.

23h55 : Dupont-Aignan évoque une «gifle».
Pour le président de Debout La République, «c'est une véritable gifle que les grands électeurs ont envoyée à ceux qui ont écorné la solidarité territoriale, principe fondamental de notre République. La réforme territoriale votée par le Parlement en novembre dernier n'aurait jamais dû passer le vote du Sénat».

22h10 : pour Gérard Collomb, sénateur-maire PS de Lyon
, le résultat des sénatoriales est «un véritable coup de tonnerre. Il marque la déception et le désaveu de beaucoup d'élus devant les politiques menées».

Département par département, qui sont vos sénateurs ?

21h40. 28,82% de femmes élues. Sur les 170 sénateurs renouvelés ce dimanche, 49 sont des femmes. Soit 28,82%. Ce résultat ne tient pas compte des seconds tours actuellement en cours en Guadeloupe et à la Martinique. Au total, il y a au palais du Luxembourg 77 femmes et 266 hommes. Soit trois de moins qu'au cours de la précédente mandature.

21h30. Le PCF perd trois sièges. Désormais le groupe CRC-SPG est représenté par 21 sénateurs, contre 24 auparavant (21 communistes, 2 du Parti de gauche et un du PC réunionnais). Le n°1 du PC Pierre Laurent, battu, se dit néanmoins très satisfait de ces résultats.

21h20. Démissionner ? Chantal Jouanno s'en remet au chef de l'Etat pour savoir si elle doit quitter le gouvernement après son élection au Sénat. «J'ai aussi un devoir de loyauté au président de la République, à qui je dois énormément, et c'est lui qui décide de qui est au gouvernement et de qui en sort», a-t-elle déclaré sur iTélé. La décision devrait être rapidement prise : statutairement, le suppléant de Chantal Jouanno ne peut pas participer à l'élection du président du Sénat.

En images : les personnalités élues ou battues au Sénat ce dimanche


21h10. Second tour en cours en Guadeloupe. Si Jacques Gillot (app. PS) a été réélu haut la main dès le premier tour avec plus de 67% en Guadeloupe, un second tour est nécessaire pour attribuer les deux autres sièges de l'île. Les quatre candidats arrivés en tête derrière Gillot sont de gauche, le premier UMP figure en 6e position.

21 heures. Vers un duel Larcher-Bel. Les prochains jours vont être intenses au palais du Luxembourg, la droite tentant de contrecarrer la poussée de la gauche en ramenant à elle dissidents et centristes. Deux candidats devraient s'affronter pour la présidence du Sénat : le sortant UMP Gérard Larcher et le PS Jean-Pierre Bel.





20h45. Charon votera Larcher samedi. Pierre Charon, élu dimanche sénateur à Paris sur une liste dissidente de la liste officielle de l'UMP, promet de rester «loyal au président de la République et à la majorité sénatoriale». A Paris, calcule-t-il en incluant le centriste Yves Pozzo di Borgo, «la majorité présidentielle dans son ensemble réalise les 4 sièges prévus».

20h40. Un partout dans le Lot-et-Garonne. La gauche a ravi un siège à la droite dans son bastion du Lot-et-Garonne, Pierre Camani, président PS du conseil général depuis son basculement en 2008, emportant un des deux sièges en jeu, tandis qu'Henri Tandonnet (DVD), soutenu par l'UMP, a remporté le second.

20h35. «Une déception mais pas une surprise».
Jean-François Copé voit dans le basculement du Sénat la conséquence des «défaites locales successives» depuis 2004. Pour le secrétaire général de l'UMP, «les vrais rendez-vous, c'est l'année prochaine», avec la présidentielle et les législatives.





20h20. «L'Elysée prend acte des résultats du scrutin sénatorial, qui est la conséquence de la progression de la gauche aux élections locales intervenues depuis 2004», a dit la présidence dans une courte déclaration à l'AFP, sans autre commentaire.

20h05. Jean-François Copé, qui devait faire une déclaration solennelle à 19h45, n'est toujours pas arrivé à l'UMP.

20 heures. Fillon communique. Dans un communiqué, le Premier ministre prend acte d'une «forte poussée» de l'opposition aux élections sénatoriales «prévisible au regard des dernières élections locales», et appelle au rassemblement de la droite. «Le moment de vérité aura lieu au printemps prochain», poursuit François Fillon pour qui, «ce soir, la bataille commence».

19h50. Le ministre de la Ville Maurice Leroy n'a pas été élu. Dans le Loir-et-Cher, la sortante MoDem Jacqueline Gourault avait été réélue au premier tour avec 53,25% des voix. Opposé dans un second tour à la socialiste Jeanny Lorgeoux et au FN Michel Chassier, le ministre Nouveau centre a obtenu 45,87% des voix contre près de 53% à Jeanny Lorgeoux.

19h40. Robert Hue et Hugues Portelli reconduits dans le Val d'Oise. La liste de rassemblement de la gauche, des écologistes et des Républicains conserve ses trois sièges. L'ancien ministre de la Défense de Lionel Jospin Alain Richard (PS) et Dominique Gillot (PS) sont élus tandis que (MUP) est reconduit.
L’UMP, partie divisée, remporte deux sièges. Hugues Portelli, qui emmenait la liste de la majorité sénatoriale, est réélu tandis que Francis Delattre à la tête de la liste d’Union de la droite et du centre droit, va faire son entrée au Sénat.

19h30. Arthuis réélu en Mayenne. Rien ne bouge en Mayenne : et François Zocchetto, les deux élus centristes sont renconduits.

19h20. En Indre-et-Loire, l'UMP perd son unique siège de sénateur, au profit du PS.

19h16. «Le 25 septembre 2011 est un jour qui marquera l'histoire», déclare Jean-Pierre Bel, candidat PS à la présidence du Sénat.
«Pour la première fois depuis 1958, le Sénat va connaître l'alternance». «Ce soir, il y a de façon certaine au moins 175 sénateurs et sénatrices de gauche», soit plus que la majorité absolue, annonce-t-il après plusieurs salves d'applaudissements.





19h11. Le socialiste François Rebsamen annonce, sur iTélé, la victoire de la gauche. La gauche remporterait la majorité absolue des sièges de sénateurs.

19 heures. Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, estime sur Public Sénat, que les résultats enregistrés aux élections sénatoriales dans la capitale sont «un échec personnel pour François Fillon». En creux, c'est sa succession à l'hôtel de ville que Delanoë vise, une façon de dire que le Premier ministre ne peut pas se présenter dans la capitale face à Anne Hidalgo, première adjointe adoubée par le maire socialiste.

18h55. François Hollande grave. Intercepté à l'entrée du palais du Luxembourg, le favori des sondages pour la primaire PS, le visage fermé, estime que «Nicolas Sarkozy comme président de la République aura perdu toutes les élections intermédiaires». Et que, si la poussée rose se traduit par une victoire au Sénat, le candidat de la gauche, s'il est élu en 2012, sera le premier à bénéficier d'un Parlement à gauche.





18h45. Charles Pasqua minore la poussée de la gauche.
«On ne peut pas dire qu'il y ait raz-de-marée», juge l'ancien sénateur UMP des Hauts-de-Seine sur iTélé. Et si jamais... Nicolas Sarkozy n'est pas en danger puisque «la présidentielle est une élection d'une autre nature».

18h40. Dans les Yvelines, le président du Sénat Gérard Larcher sauve ses sièges. L’UMP conserve ses quatre sièges (Gérard Larcher, Sophie Primas, Alain Gournac et Marie-Annick Duchêne). En ravissant un siège aux centristes, très divisés, la gauche obtient un deuxième sénateur. Les socialistes envoient Philippe Esnol rejoindre Catherine Tasca au Palais du Luxembourg.

18h35. Statu quo en Seine-et-Marne. La liste d'union de la gauche entre PS, EELV et PCF remporte trois sièges, autant que l'UMP. Nicole Bricq (PS) et Michel Billout (PC) sont reconduits, et le président du conseil général Vincent Eblé (PS) est élu. Pour l'UMP, Jean-Jacques Hyest, Colette Mélot et Michel Houel sont réélus.
Contrairement à d'autres dissidents de droite, comme à Paris ou dans les Hauts-de-Seine, Yves Jégo n'est pas parvenu à se faire élire.

18h30. Dans les couloirs du Sénat, Harlem Désir s'enthousiasme. C'est «une progression historique pour la gauche et une sanction incontestable pour l'UMP», estime le premier secrétaire du PS par intérim.

18h20. En Moselle, l'UMP ravit un sénateur à la gauche.
Philippe Leroy, sénateur UMP sortant et ancien président du conseil général, a été réélu avec 18,23% des voix, tandis que François Grosdidier, député UMP et président de la fédération des maires du département, fait son entrée au palais du Luxembourg avec 14,78% des suffrages. Le PS perd de ce fait le siège de Jean-Pierre Masseret, président du conseil régional de Lorraine. Les deux autres sortants socialistes, Jean-Marc Todeschini et Gisèle Printz, sont reconduits avec 38,69% des suffrages.

18h14. Dans les Hauts-de-Seine, les dissidents font le plein. Selon le journaliste du Parisien présent au Conseil général, la liste du socialiste Philippe Kaltenbach remporte trois sièges. Celle de Roger Karoutchi (UMP) en obtient deux, lui-même et la sortante Isabelle Debré. Quatrième sur la liste, Isabelle Balkany n'est donc pas élue. Hervé Marseille (Union pour les Hauts-de-Seine) et Jacques Gautier sont élus.

18h10. Duflot enchantée. Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, a salué dimanche une «double victoire» pour la gauche et les écologistes lors des sénatoriales, avec l'élection d'au moins neuf sénateurs verts, peut-être dix, contre quatre jusqu'alors.

18 heures. Martine Aubry arrive au Sénat. Dans la journée, la maire de Lille avait voté dans son fief.





18 heures. A peine élu, le doyen Vergès démissionne. Paul Vergès, élu communiste de la Réunion, démissionnera demain. Le plus âgé des sénateurs, 86 ans, devait pourtant attendre un peu avant de donner son fauteuil au MoDem Michel Dennemont. Vergès justifie son geste par «le divorce entre les grands électeurs et la gravité de la situation locale».
A compter de demain, Serge Dassault redeviendra donc le doyen de la chambre.

17h55. En Seine-Saint-Denis, les rapports de force se maintiennent. L'UMP perd un sénateur au profit d'un allié divers droite. Le PS remporte un siège au détriment du PCF. Et c'est le maire de Clichy-sous-Bois Claude Dilain (PS), figure emblématique de la réaction politique face aux émeutes urbaines, qui fera son entrée au Sénat.

17h50. Un sénateur PS de plus dans le Pas-de-Calais et dans la Loire, où les scrutins étaient à la proportionnelle. Gérard Larcher (UMP) comptait pourtant sur l'effet inverse.

17h45. François Hollande au Sénat ? Après Martine Aubry (cf. 16h40), la rumeur luxembourgeoise annonce également la venue, en fin de journée au Sénat, du favori des sondages dans la course à la primaire socialiste.

17h40. Dans le Nord, où 11 sièges étaient à pourvoir, le fort morcellement de la droite favorise PS et Verts qui faisaient liste commune. Sont élus deux sénateurs PCF, quatre PS et une EELV, Marie-Christine Blandin. Face à eux, un Nouveau centre -en la personne de l'ancienne secrétaire d'Etat Valérie Létard-, deux UMP et un DVD (contre deux auparavant). L'ancien ministre d'Etat Michel Delebarre (PS) a été élu.

17h35. «A 17h00, il manque 17 sièges pour un changement de majorité...
Pas d'affolement», écrit le socialiste Pascal Terrasse sur son compte twitter.

17h30. En Loire-Atlantique, l'UMP recule. Alors qu'elle avait trois sortants à reconduire, la majorité présidentielle ne conserve qu'un fauteuil de sénateur, en cédant un au Nouveau centre et un à la gauche. Celle-ci conserve ses deux élus. Son col-listier EELV Ronan Dantec est élu.

17h25. Ambiance électrique au Sénat. Des centaines de personnes, élues, ex-élues, journalistes, politiques curieux de vivre un moment peut-être historique, se pressent au palais du Luxembourg.
C'est en tout cas la première fois que cette élection au suffrage indirect intéresse autant.

17h23. Toujours Dassault. Serge Dassault, élu depuis 2004, est reconduit avec 9 voix d'avance en Essonne. Sont également élus Jean-Vincent Placé (EELV) et sa colistière Claire-Lise Campion, Michel Berson, et le maire de Massy Vincent Delahaye.

17h15. A Paris, double camouflet pour l'UMP.
La liste de rassemblement de la gauche et des écologistes, emmenée par le socialiste Jean-Pierre Caffet, remporte huit sièges (+1): cinq socialistes (Jean-Pierre Caffet, Bariza Khiari, Marie-Noëlle Lienemann, Roger Madec, David Assouline), deux écologistes (Jean Desessard et Leila Aichi) et une communiste (Nicole Borvo Cohen-Seat). Pierre Charon, qui présentait une liste UMP dissidente, a été élu, tout comme le Nouveau Centre Yves Pozzo di Borgo, qui menait sa propre liste. Sur la liste UMP de la ministre des Sports Chantal Jouanno, l'ancien chiraquien Philippe Dominati est réélu mais la sénatrice sortante Catherine Dumas est battue.

17h10. Dans le Val de Marne,
quatre sénateurs de gauche, deux de droite.

17h05. Dans l'Oise,
le maire de Compiègne Philippe Marini (UMP) est réélu.

17h03. Dans l'Isère,
l'un des «points chauds» de ces élections, le député socialiste André Vallini, également président du conseil général, est élu.

17 heures. Recomptage fébrile dans l'Essonne. L'historique Serge Dassault se trouve en ballotage et «l'écart de voix est si faible que tout le monde recompte avec minutie», explique un journaliste du Parisien depuis la préfecture de l'Essonne. La gauche conserverait trois sénateurs sur cinq, dont l'écologiste Jean-Vincent Placé.

16 h 57. A Paris, le dissident de l'UMP Pierre Charon est élu. L'ancien conseiller à l'Elysée s'était opposé à la liste officielle de Chantal Jouanno. Il avait poursuivi son entreprise de liste dissidente malgré les interventions de l'Elysée et de Matignon.

16h55. A Paris, la gauche progresse d'un siège avec huit élus.

16h40. Martine Aubry au Sénat ?
La candidate à la candidature du PS ne brigue aucun mandat sénatorial mais si une vague rose venait à inonder le Sénat, l'ancienne première secrétaire du parti socialiste ne pourrait pas manquer le moment. La rumeur l'annonce sur place vers 18 heures.

16h30. Pari réussi pour le PS chez les Français de l'étranger.
La gauche, qui détenait un mandat au nom des Français établis hors de France et qui voulait en conquérir un deuxième face à l'UMP, a remporté son pari : Hélène Conway Mouret et Jean-Yves Leconte ont été désignés. L'UMP perd donc un sénateur. Sont élus Jean-Pierre Cantergit, Christiane Kammermann, Louis Duvernois et Joëlle Garriaud-Maylam.

15h50. La droite perd Saint-Pierre et Miquelon. Karine Claireaux (PS) a remporté le siège avec 54,05% des voix, contre Gérard Grignon, son adversaire UMP du second tour. L'archipel était l'un des territoires regardés à la loupe dans le cadre du risque de basculement du Sénat à gauche.

15h20. Paul Vergès, ancien président du conseil régional de la Réunion et leader communiste de l'île, a été élu. Il avait déjà été sénateur de 1996 à 2004 et devient le doyen de la Haute assemblée. L'île, qui attribuait un siège supplémentaire, a désigné deux sénateurs UMP, Jacqueline Farreyrol et Michel Fontaine, ainsi que le socialiste Michel Vergoz.




15h15. Deux sénateurs UMP en Nouvelle Calédonie. Pierre Frogier et Hilarion Vendégou ont respectivement obtenu 240 et 238 suffrages sur les 519 grands électeurs participants. Jusqu'alors, la Nouvelle Calédonie n'avait qu'un siège à attribuer.
Pierre Frogier est député depuis 1996 et son siège restera vacant au Palais Bourbon jusqu'aux législatives de 2012. Hilarion Vendégou, 70 ans, est l'actuel maire de l'île des Pins (sud), dont il est également le chef coutumier kanak.

15 heures. Deuxième tour de scrutin. Dans les départements au scrutin majoritaire, le deuxième tour débute. Il s'achèvera à 17h30.

14h45. Poussée de la gauche ?
«La gauche progresse partout, on sent une lame de fond. Le ras-le-bol des élus locaux, on le voit dans les résultats du premier tour», assure sur Public Sénat le secrétaire national du PS chargé des élections, Christophe Borgel.



14 heures. 17 sénateurs sont déjà élus.
Il s'agit de :

Marne : Françoise Férat et Yves Détraigne (centristes)
Pyrénées-Orientales : Christian Bourquin (div. g)
Loir-et-Cher : Jacqueline Gourault (Modem)
Loiret : Jean-Pierre Sueur (PS)
Morbihan : Odette Herviaux (PS)
Nièvre : Gaëtan Gorce (PS) et Didier Boulaud (PS)
Haute-Marne : Charles Guené (UMP)
Hautes-Pyrénées : François Fortassin
Landes : Jean-Louis Carrère (PS) et Danielle Michel (PS).
Lot : Gérard Miquel (PS) et Jean-Claude Requier (PRG)
Meuse : Gérard Longuet (UMP)
Nouvelle-Calédonie : Pierre Frogier (UMP) et Hilarion Vendgou (UMP).

13h50. Le président de la région Languedoc-Roussillon élu.
Le président du conseil régional Languedoc-Roussillon, successeur de Georges Frêche, Christian Bourquin, est élu dans les Pyrénées-Orientales avec 53,90% des voix.

13h45. Pas de changement dans le Lot.
Le Parti socialiste et le Parti radical de gauche conservent chacun leur siège dans le Lot, fief de la gauche. La candidate de l'UMP n'obtient que 15% des votes des grands électeurs.

13h35. Sueur réélu dans le Loiret.
Le sénateur socialiste du Loiret Jean-Pierre Sueur, ancien secrétaire d'Etat dans les gouvernements Cresson et Bérégovoy, est réélu avec 51,15% des voix des grands électeurs.

13h15. Gaëtan Gorce élu.
Avec 56,39% des voix dès le premier tour, le socialiste Gaëtan Gorce est élu sénateur de la Nièvre, après 14 ans comme député.

12h30. Gérard Longuet élu.
Le ministre de la Défense UMP Gérard Longuet est élu dans la Meuse dès le premier tour, avec 50,51% des voix. Deux autres membres du gouvernement sont en lice aujourd'hui : la ministre des Sports Chantal Jouanno à Paris et le ministre de la Ville Maurice Leroy dans le Loir-et-Cher. Ils pourraient être amenés à démissionner du gouvernement.

12 heures. Sarkozy n'est pas inquiet.
Selon son entourage, interrogé par notre reporter Nathalie Schuck, Nicolas Sarkozy n'est pas inquiet du résultat des élections. Il suivra les résultats des sénatoriales chez lui, avec son épouse.

11 heures. Fin du premier tour.
Le scrutin est clos dans les 26 départements où le vote est au scrutin majoritaire. Le deuxième tour aura lieu, si nécessaire, entre 15 heures et 17h30.

10h55. Moscovici espère la victoire de la gauche.
«Un Sénat à gauche ne serait pas seulement un coup dur pour Nicolas Sarkozy, il représenterait une chance pour des réformes de progrès demain» explique le député hollandiste sur son compte Twitter.

10h45 . Deux premiers élus. En Nouvelle-Calédonie, deux sénateurs UMP sont élus au second tour, annonce le Sénat sur son compte Twitter : Pierre Frogier (47,90 %) et Hilarion Vendegou (47,50 %).

Candidats, modes de scrutins et résultats : la carte des élections sur le site du Sénat

10h20. Particularité des sénatoriales.
Le mode de scrutin où les petites communes rurales traditionnellement conservatrices sont surreprésentées favorise la droite. La grande majorité des petits maires ou délégués municipaux qui constituent 95% du corps électoral sont sans étiquette.

10 heures. Objectif 23 sièges pour la gauche. La gauche, qui a gagné toutes les dernières élections locales, --municipales, régionales, cantonales-- ne peut que progresser mathématiquement en sièges. Elle devra gagner mathématiquement 23 sièges pour obtenir la majorité à la Haute assemblée, qui comptera 348 sièges.

9 heures. Ouverture des bureaux de vote dans les 18 autres départements, ceux qui sont soumis à la représentation proportionnelle. Ce scrutin fermera à 15 heures.

8h30. Début du scrutin. Les bureaux de vote pour le premier tour des sénatoriales dans les départements faiblement peuplés, où ce scrutin a lieu au suffrage majoritaire, viennent d'ouvrir. 26 des 44 départements où les sénateurs doivent être élus ce dimanche sont concernés par ce mode de scrutin uninominal à deux tours. Le premier tour sera clos à 11 heures, le deuxième aura lieu de 15 heures à 17h30.

8 heures. Ces figures de la Ve République qui raccrochent. Robert Badinter, Pierre Mauroy, Charles Pasqua, Jack Ralite... ils quittent tous le Sénat ce dimanche à l'occasion des élections sénatoriales.

8 heures. Guéant brouille les cartes. Il sera très difficile, ce soir, de dire qui a gagné les élections sénatoriales : le ministère de l’Intérieur a prévu de publier des listes de candidats… sans leur étiquette politique. Ainsi, si le résultat est très serré, le gouvernement aura tout intérêt à laisser planer le doute sur la couleur politique de ces élus. Voire à faire pression sur eux, avant l’élection du président du Sénat, le 1er octobre, pour obtenir leurs suffrages.

8 heures. Suspense au Sénat. Les 71 890 grands électeurs qui se rendront aujourd'hui aux urnes pour renouveler de moitié l’hémicycle du palais du Luxembourg, pourraient bien choisir de faire basculer la Haute Assemblée à gauche, ce qui constituerait un bouleversement historique pour le Sénat qui n’a jamais connu l’alternance sous la Ve République. 170 sénateurs vont être désignés ce dimanche, ce qui portera leur nombre de 343 à 348, puisque cinq nouveaux sièges sont créés pour tenir compte des évolutions démographiques.


LeParisien.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire