28 août, 2011

United en démonstration, Arsenal à la dérive 8-2

(EQ)

Auteur d'un sans-faute depuis le début de la saison, Manchester United a étrillé Arsenal (8-2), ce dimanche. Si les Mancuniens reviennent à hauteur du rival citizen, les hommes d'Arsène Wenger, un seul point au compteur, s'enfoncent eux dans les profondeurs du classement. (Photo Presse-Sports)

Il y a quelques jours, Robin Van Persie, «leader technique dans sa façon de jouer, son attitude, son envie de gagner», dix Arsène Wenger, affichait avec joie ses ambitions. Héritier du brassard depuis le départ de Cesc Fabregas au FC Barcelone, l'attaquant néerlandais prenait le soin de souligner: «En tant que capitaine, vous êtes l'ambassadeur du club. Et je suis prêt pour ça». Mais ce dimanche, le Gunner a failli. En manquant un penalty (26e), mollement tiré, il a bafoué une occasion inespérée de revenir au score et de rattraper -au moins temporairement- la passivité défensive des ses coéquipiers, sanctionnée quelques minutes plus tôt par un but opportuniste du jeune Danny Welbeck (22e).

Rooney en état de grâce

Orphelin de Samir Nasri, Arsenal, également diminué par les blessures (Diaby, Wilshere) et les suspensions (Gervinho, Song, Frimpong), a ensuite littéralement sombré. Sur une nouvelle erreur de la défense, Ashley Young, très en vue dans l'entrejeu mancunien, a envoyé une merveille de frappe dans la lucarne de Szczeny (28e), récidivant en fin de match (91e), avant que l'inévitable Wayne Rooney n'aggrave le score de deux somptueux coups francs (41e, 64e) d'abord, d'un pénaly ensuite (81e). Profitant des largesses affichées par les Londoniens, Nani (67e) et Park (70e) ont alourdi la note, transformant le revers en cinglante correction (8-2).

Huit points d'écart au classement

Les buts de Walcott (45e) et de Van Persie (74e) ne changeront rien au constat, cruel mais bien indiscutable. Les Gunners, déjà à huit points des Red Devils, ont encaissé la plus lourde défaite de leur histoire ce dimanche. Le symbole d'une formation à reconstruire, l'illustration d'une politique à revoir, sous le regard vide d'Arsène Wenger, dépité. Si la jeunesse flamboyante de Manchester United, incarnée par les Cleverley, Jones et consorts, est déjà pleine de promesses, celle d'Arsenal, est en pleine dérive.

.francefootball.fr

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