25 août, 2011

Une société chinoise accusée d’avoir violé le code forestier gabonais

Les sociétés exportatrices de bois brut avaient protesté avec véhémence contre la nouvelle loi gabonaise avant, pour la plupart, de reconnaître le bien-fondé de la décision. Les sociétés exportatrices de bois brut avaient protesté avec véhémence contre la nouvelle loi gabonaise avant, pour la plupart, de reconnaître le bien-fondé de la décision.

La Société chinoise de développement des bois du Gabon (SDBG) a été prise en flagrant délit de violation des mesures d'interdiction d'exportation de bois en grumes lors d'un contrôle imprévu.

Les autorités des Ministères des eaux et forêts et de l'industrie ont découvert des bois sciés sous forme de plots en lieu et place de produits finis, telle que l'exige la loi gabonaise datant de janvier 2010 portant code forestier.

Cette dernière dispose notamment en son article 279 que « sont punis d’une amende de 2 à 50 millions de francs CFA et d’un emprisonnement de six mois à deux ans, ou de l’une des deux peines, les auteurs des infractions ci-après : non respect du taux de transformation de production, fausse déclaration en matière forestière et faunique…».

Suite à une promesse électorale d’Ali Bongo, rapidement transformée en loi, les entreprises du secteur doivent obligatoirement transformer le bois qu’elles exploitent sur le territoire gabonais dans le but de favoriser l’industrialisation du pays et l’emploi local.

Des employés de l'entreprise auraient même précisé qu'ils mettaient « les grumes au fond des containers et le bois transformé à la fin. Ce qui fait que, lors des contrôles, les agents ne voient que les bois sciés. ».

La société, ainsi que ses responsables, risquent de lourdes peines.

Agence Ecofin

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