21 août, 2011

Nicolas Sarkozy rencontrera Hu Jintao à Pékin jeudi

PARIS (AP) — Le président Nicolas Sarkozy fera une escale à Pékin en chemin pour la Nouvelle-Calédonie jeudi afin de s'entretenir puis d'avoir un dîner de travail avec son homologue chinois Hu Jintao, a annoncé l'Elysée dimanche.

L'entretien est prévu pour 17h, heure locale (11h à Paris, 09H GMT) et M. Sarkozy reprendra son avion dans la soirée pour Nouméa, a précisé la présidence française. Le chef de l'Etat se trouvera en Nouvelle-Calédonie de vendredi à dimanche.

Aucune précision n'a été fournie sur les sujets qu'aborderont MM. Sarkozy et Hu mais la rencontre se tient sur fond de grave crise financière en Europe et aux Etats-Unis, tandis qu'en Libye les combats se poursuivent entre les forces de Moammar Kadhafi et celles de l'insurrection.

Nicolas Sarkozy s'est rendu en Chine à Pékin et Nankin les 30 et 31 mars derniers en tant que président du G-8 et du G-20 pour évoquer la réforme du système monétaire international -les mécanismes et institutions organisant et régulant les échanges monétaires internationaux, ainsi que l'organisation des régimes de change-, dans le contexte de la montée en puissance des grands pays émergents comme la Chine, l'Inde ou le Brésil.

Le président français avait souhaité que le yuan soit à terme intégré aux DTS (droits de tirage spéciaux), le panier de réserve de devises (dollar, euro, yen, livre sterling) du Fonds monétaire international (FMI). L'Europe et les Etats-Unis accusent la Chine de sous-évaluer volontairement sa monnaie pour favoriser ses exportations, au détriment de ses partenaires commerciaux dans le monde.

M. Sarkozy pourrait également présenter à M. Hu la proposition franco-allemande de taxation des transactions financières, qui nécessiterait la participation de tous les pays.

En ce qui concerne la Libye, la Chine et la Russie s'étaient abstenues lors du vote de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies du 17 mars autorisant les bombardements aériens mais elles ont depuis critiqué la livraison d'armes aux insurgés par certains pays et accusé l'OTAN d'avoir outrepassé son mandat en aidant la rébellion à progresser. AP

st/com

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