08 août, 2011

Le président soudanais, en déplacement au Tchad, aurait dû être arrêté selon l'UE

L'Union européenne a déclaré ce lundi que le président soudanais Omar Hassan el Béchir, en déplacement au Tchad et sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), aurait dû être arrêté par les autorités de ce pays. Un communiqué de l'Union européenne a rappelé que le Tchad était signataire du traité fondateur de la CPI et insisté sur la mise en application des résolutions de l'Onu.

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a exprimé ses inquiétudes à l'égard de la visite, dimanche, d'Omar el Béchir et a invité le Tchad «à respecter ses obligations en vertu de la loi internationale qui l'oblige à arrêter et à livrer à la justice toute personne accusée par la CPI», selon le communiqué. La CPI demande que le chef de l'Etat soudanais soit traduit devant elle pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et génocide.

«Ces crimes ne doivent pas rester impunis», précise le communiqué. Les Nations unies estiment que 300.000 personnes ont péri depuis 2003 dans la crise humanitaire résultant de la campagne de répression menée par Béchir au Darfour. Béchir rejette ces accusations et affirme qu'elles relèvent d'un complot occidental.

Avec Reuters

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