16 août, 2011

Le président Saleh annonce son retour au Yémen

  • Capture d'écran de la vidéo dans laquelle le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, promet, depuis Riyad, en Arabie saoudite, de revenir prochainement dans son pays, le 16 aoûtAgrandir la photo

    Capture d'écran de la vidéo dans laquelle le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, …

Ali Abdallah Saleh s'en est pris violemment, mardi 16 août, à ses opposants et a annoncé son prochain retour à Sanaa. Le président yéménite s'est adressé à ses partisans dans un discours retransmis par la télévision publique depuis Riyad, où il est en convalescence, après avoir été blessé dans un attentat contre son palais le 3 juin.

M. Saleh, qui a été hospitalisé deux mois, est apparu en bonne forme et a parlé sur un ton ferme et combatif. Il a accusé l'opposition d'avoir 'volé' les slogans des jeunes manifestants qui contestent son régime et d'être composée de 'résidus de marxistes, de talibans et de partisans de l'imam', l'ancien roi du Yémen. 'Ces mal-pensants aux intérêts étroits ont volé les slogans des jeunes de la révolution qui campent place de l'université à Sanaa', a-t-il déclaré à propos des opposants, qui ont l'intention de se réunir mercredi dans la capitale pour se fédérer et relancer leur demande d'une transition politique au Yémen.

'La crise a été provoquée par les forces politiques dans l'intention d'arriver au pouvoir', a encore dit M. Saleh, dont des manifestations populaires réclament depuis fin janvier le départ du pouvoir. Le président yéménite a profité de son discours pour annoncer son prochain retour dans le pays, affirmant : 'A bientôt dans notre capitale, Sanaa'. Ce propos sans équivoque répond aux spéculations de la presse et de milieux politiques yéménites sur un éventuel exil de M. Saleh en Arabie saoudite et d'une transition politique rapide.

RÉGIME AFFAIBLI

Après plus de six mois mois de contestation, le régime yéménite est affaibli avec la défection d'une partie de l'armée, des tribus et des oulémas, mais les protestataires n'ont néanmoins pas réussi à chasser du pouvoir M. Saleh, à la tête du pays depuis 1978. La répression a fait au moins 200 morts parmi les protestataires. Mardi, M. Saleh s'adressait à des milliers (...) Lire la suite sur lemonde.fr

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