02 août, 2011

L'art africain décliné sous toutes ses facettes

 Le concert de Paul Sidibé a enthousiasmé un public venu nombreux dans la cour de la mairie.  photo sébastien maurès

Le concert de Paul Sidibé a enthousiasmé un public venu nombreux dans la cour de la mairie. photo sébastien maurès

La semaine africaine, dans la bastide, a été une franche et belle réussite. Organisée par Casti'Art, celle-ci s'est déroulée en trois temps. Tout d'abord, dans la salle de Carbonnier, Bamadou Traoré a proposé un large éventail de son travail, en compagnie de Jacques Bodet, Jacques Inizan et Patricia Liaud, peintres et sculpteurs dans la région bergeracoise. Sculpteur fondeur de bronze, distingué de l'ordre du Mérite des arts du Burkina Faso, Bamadou Traoré s'est attiré de nombreuses louanges, avec ses œuvres inspirées par la femme africaine, la maternité et le couple. Elles ont reçu un formidable accueil. Le week-end, l'artiste burkinabais a proposé un stage, où certains amateurs ont pu s'initier à la création d'une œuvre originale qui a été coulée sur la place des Cornières, pour le plus grand plaisir d'un public curieux.

Un peu de chaleur

Dans le cadre des Mercredis de la bastide, Bertrand Malifarges avait eu la bonne idée de convier Paul Sidibé qui a conquis un public toujours aussi nombreux à ce rendez-vous estival hebdomadaire. Ce virtuose du kamele n'goni, sorte de petite harpe luth malienne, qui a accompagné les plus grands comme Salif Keita, a apporté un peu de soleil et de chaleur à cette soirée qui avait débuté par une violente averse. « L'idée était d'articuler le concert avec l'exposition », expliquait ainsi Bertrand Malifarges. « À l'entracte et à la fin du spectacle, le public pouvait ainsi se rendre dans la salle de Carbonnier qui se trouve à côté de la cour de la mairie. C'est la raison pour laquelle nous avons souhaité maintenir le concert à l'extérieur ».

Pour finir, jeudi soir, Ciné 4 a projeté le documentaire « Benda Bilili » qui raconte l'histoire d'un groupe musical, issu de Kinshasa, dont les membres ont été atteints de poliomyélite dans leur jeunesse et qui se déplacent donc en fauteuil roulant. Paul Sidibé a ensuite répondu aux questions du public qui portaient à la fois sur la musique africaine et sur le destin de cet orchestre si particulier.

Peintures, sculptures, musique et cinéma ont ainsi été au cœur d'une semaine riche en émotions au contact d'artistes de talent et de cœur qui n'ont eu de cesse de remercier les gens qui les ont accompagnés durant tous ces temps forts।

sudouest.fr/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire