La Première ministre australienne Julia Gillard a condamné mardi les émeutiers londoniens qui ont mis le feu à des véhicules et des bâtiments dans différents quartiers de la capitale britannique, théâtres de scènes sanglantes ressemblant à des zones de guerre.
Les émeutes, qui ont éclaté dimanche à Tottenham dans le nord de Londres, se sont multipliées à travers la capitale et se sont étendues à trois autres grandes villes britanniques, alors même que les autorités redoublent d'efforts pour tenter de maîtriser les plus graves troubles survenant dans le pays depuis les émeutes raciales qui avaient enflammé la capitale dans les années 1980.
"Moi, comme beaucoup d'autres Australiens, j'ai été très, très perturbée en voyant les images qui nous arrivent de Londres", a confié Mme Gillard aux journalistes à Canberra.
"Il n'y a aucune excuse pour le type de violence que nous voyons sur nos écrans", a-t-elle poursuivi.
S'exprimant au nom de l'Australie, la Première ministre a souhaité à ses amis du Royaume-Uni un rétablissement prompt de la situation.
Les quartiers d'Enfield, Brixton, Walthamstow et Islington ont connu des violences que la police a appelées des "imitations d'activités criminelles".
Des jeunes émeutiers ont commis des pillages, brûlé des magasins et attaqué des policiers. Une centaine de personnes ont été arrêtées lors de la deuxième soirée d'émeutes à Londres.
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