02 août, 2011

La CPI, dernière arme de la coalition et attrape-nigaud des africains

Ce qui se déroule en Libye est bien une guerre d'essence colonialiste, conduite par une coalitionde brigands composée de Sarkozy, de Cameron et de Berlusconi aidés par les États-Unis et deux monarques arabes feudataires de l'Amérique, le Qatar et les Émirats, pour réinstaurer un pouvoir affidé à l'occident, comme du temps du roi Idriss, qui veut accaparer le pétrole et le gaz.

On annonce aussi que les benghazis manifestent, depuis vendredi 20, dans plusieurs cités, dont ceux de Louhaichi, Zeitoun et Sabri, les plus irréductibles contre l'Otan, le CNT et la dégradation des conditions économiques et sociales. A ce propos, Tripoli affirme, avec preuves, avoir versé les salaires et autres pour une période de 6 mois (jusqu'en juin) au trésor de Benghazi.

Où est donc passé cet argent qui devait permettre aux benghazis de ne pas dépendre, de façon vexante, de l'aide extérieure. Le drapeau vert a été élevé dans plusieurs immeubles. On signale des victimes parmi les manifestants suite à la répression. Ces manifestations ont été précédées par plusieurs autres, initiées la veille par les tribus, dans plus de 70 villes et villages en soutien et encouragement aux benghazis.

Que pouvait-il bien rester comme carte devant un fiasco annoncé ? C'est l'enlisement car tout était construit sur du mensonge et du faux !

La dernière carte, après celle du «groupe de contact» qui visait surtout, par piraterie, la confiscation d'une partie des avoirs libyens, est bien celle de la CPI d'Ocampo, ce serviteur docile des puissances impérialistes, afin, croient-ils, d'inciter à plus de défections au sein de l'appareil dirigeant qui faciliterait la prise du pouvoir par cette marionnette qu'est le CNT d'une part et de bloquer toute solution à la crise d'autre part.

C'est la France et la Grande-Bretagne avec l'aide du CNT, c'est-à-dire les agresseurs, qui ont monté le dossier pour la CPI.

La Libye pourtant, comme les USA, la Russie et la Chine, n'est pas membre de cette Cour. Le bouton «Ocampo» est enfoncé juste au moment où l'Otan n'arrive pas à tuer Kadhafi, ce qui est son objectif, et au moment où elle a usé de tous les moyens surtout celui de tuer des civils, de détruire les infrastructures de base dans l'espoir de retourner la population contre son leader.

Pourquoi a-t-on refusé une mission d'enquête que la Libye n'a cessé de réclamer avant les frappes ? Car il n'y avait rien des accusations qui avaient «justifié» l'agression sous le fallacieux et grotesque prétexte que l'Otan cherche à «protéger les civils».

Maintenant, c'est le moment d'user de ce moyen, de cette arme de type CPI, afin de lui imputer tous les crimes dont l'Otan et les «insurgés» sont coupables, considérant que ces derniers sont des «civils», comme le rabâche la propagande.

Toutes les preuves rassemblées par ce serviteur sont des vidéos traduites en anglais fournies par leurs chaînes, dont Al jazeera.

Des 2892 frappes de missiles qui ont atteint ou détruit des habitations civiles, des hôpitaux, des écoles et collèges, des bâtiments administratifs dont les locaux de police et des renseignements généraux chargés de la corruption, de la cité de l'enfance, des infrastructures de base, des réseaux de communication tuant des milliers de personnes civiles, parmi eux des femmes,

des vieillards, des hommes de religion au nombre de16 dans leur lieu de culte, des enfants, des bébés (les 3 petits-fils de Kadhafi avaient 3 ans, 2 ans et 4 mois), motus! Des centaines de viols suivis d'assassinats de jeunes filles que l'on a arrachées à leur famille, évidemment silence. Cela n'entre pas dans la «mission» d'Ocampo.

Par contre, le pseudo viol par «15 hommes de Kadhafi», de Imane Obeidi, cette prostituée que l'on a payée pour provoquer un «scandale» dans l'hôtel Rixos à Tripoli le 26 mars, cela oui ! C'est crédible. Pourtant, chacun sait qui est cette sinistre femme selon des vidéos publiées sur You Tube.

Une anecdote : on cite comme «preuve» des viols, le coup monté découvert par la suite, le fait qu'ils auraient trouvé des «pilules de Viagra dans des tanks et des voitures prises aux forces de Kadhafi». On ne nous parlera pas des dizaines d'aveux des «insurgés» capturés démentant, par leurs récits des faits et «exploits», toute la propagande mensongère et subversive de la coalition.

Une cour convertie en mercenaire
Un certain (...) arrêté par l'armée à Misrata a raconté en détail les monstruosités commises dans cette ville. Après s'être présenté, il a expliqué comment, avec son groupe composé de libyens et d'étrangers, ils assassinaient les éléments de l'armée libyenne, les pro-Kadhafi ou ceux que l'on traite de «mercenaires» par l'égorgement à l'épée, pendus ou brûlés, comment ils enlevaient les filles à leurs familles pour les violer, comment ils les tuaient après leur avoir arraché les seins au couteau puis fêtaient leurs exploits à l'alcool et au jus de fruits.

À la question de savoir s'il «se sent un être humain», la réponse est «non» de la tête. Des scènes terribles filmées surtout à Mesrata, à l'aide de portables, par des témoins durant l'occupation de cette ville par ces groupes criminels qu'aide l'Otan.

Nous avons tous constaté que depuis que l'occident a obtenu la division du Soudan, le procureur Ocampo, ce «produit» d'une union illégitime entre des décideurs/brigands, occidentaux de corps, sionistes de conviction et une Cour (CPI) attrape-nigaud instrument d'une stratégie hégémonique, convertie en «mercenaire» chargé de l'exécution des «lettres de cachet» de maîtres puissants après avoir été leur serviteur ailleurs, ne parle plus pour l'instant de l'inculpation de Bachir. Un Ocampo qui se saisit cette fois du

«dossier Libyen», tout en lorgnant sur la Syrie, imputant à Kadhafi les méfaits de la coalition et des renégats de Benghazi, sur des témoignages sélectionnés qu'il présente «crédibles». Un Ocampo qui a travaillé aussi pour la Banque mondiale après avoir été président d'une ONG,

Transparency International, que finance le milliardaire George Soros, ce célèbre sioniste spéculateur devenu philanthrope, par stratégie, que l'on surnomme «l'homme qui fit sauter la Banque d'Angleterre». Devenu ensuite 1er procureur de la CPI,

on relève ce hasard que quelques mois plus tard, en avril 2005, Annan livre les noms de 51 suspects soupçonnés d'avoir «massacré des milliers» de personnes au Darfour. Un Ocampo pour la Libye avec les mêmes mensonges et les mêmes objectifs, flanqué de son arme la CPI,

présentant des accusations de persécution des manifestants et des opposants qui «semble avoir été systématique et s'être produite dans différentes villes» et «des crimes de guerre ont apparemment été commis par décision politique» en citant le fait que les forces de sécurité aient «tiré sur les manifestants désarmés»,

«l'utilisation du viol et les arrestations systématiques, la torture, la déportation, les meurtres, les disparitions forcées et la destruction des mosquées», «l'utilisation de bombes à fragmentation». Une CPI contestée dans sa forme, ses actions et ses objectifs politiques,

dont on sait qu'elle abrite les ombres de ce même Soros et de lord Malloch Brown, l'ancien ministre britannique qui a été vice-président de la Banque mondiale, puis «chef de cabinet» de Kofi Annan après avoir travaillé chez Soro aussi. Une CPI qui reçoit des dons de sociétés et d'organisations privées créée la veille de la guerre contre l'Irak, dévouée aux causes injustes à visées hégémoniques que mène Washington. Comment expliquer que les six enquêtes ouvertes concernent l'Afrique ?

On comprend bien que le «génocide du Darfour» était un mensonge, un leurre dont les prolongements sont maintenant la Libye.

Voici ce que l'on dit d'Ocampo et de la CPI
L'analyste Chris Marsden a montré et dénoncé «l'hypocrisie de l'enquête en question crève les yeux. Elle arrive au milieu de plus de 5000 opérations militaires, dont 2204 accompagnées de frappes, des forces de l'OTAN sur Tripoli et d'autres endroits peuplés de civils.

Ces opérations incluaient l'assassinat ciblé de Kadhafi…Tout en étant les instigateurs de procès légaux pour crimes de guerre contre le régime qu'ils veulent éliminer, Washington, Londres et Paris commettent eux-mêmes de monstrueux crimes de guerre.

«Andrew Cayley, l'ancien avocat de la CPI, écrivait après sa démission «qu'il est difficile de dénoncer un génocide dirigé par le gouvernement et d'expliquer du même souffle pourquoi deux millions de Darfouris ont cherché refuge autour des principales garnisons de l'armée dans leur province».

Selon Alex de Waal (écrivain britannique devenu expert critique du CPI), de nombreux avocats avaient quitté la Cour en raison du manque d'objectivité et de sérieux dans l'examen des preuves et la qualification des faits, imposés par Ocampo.

Un esprit colonialiste
L'ancien vice-ministre égyptien des AE, expert en droit et relations internationales, Abdallah Al Achaala, avait estimé que le mandat lancé par la CPI contre Al Bachir «ne reposait sur aucune base juridique et qu'il constituait un précédent dangereux parce qu'il réduit à zéro le principe de l'immunité, fondement essentiel des relations internationales».

Et de se demander «… comment elle pourrait défendre le caractère éminemment politique de son mandat contre Al Bachir alors qu'elle ignore les crimes d'Israël en Palestine et ceux des américains en Irak».

Al Achaal ajoutait : «Ce faisant, la CPI a signé son acte de mort par suite de la stupidité de son procureur et de l'incompétence de sa juridiction. Il est du devoir de la communauté internationale de réagir afin de sauver le rêve d'une justice pénale internationale, bafoué par le sionisme».

Vladimir Anokhin, vice-président de l'Académie des Sciences Géopolitiques, avait déclaré à la Pravda que le tribunal de La Haye «montre un manque de respect absolu envers l'Organisation des Nations unies.»

Pour le président de la Commission de l'Union Africaine Jean Ping, cité par l'AFP dans le cas d'Al Bachir. «... le problème est la façon dont le procureur général de la CPI Luis Moreno Ocampo rend la justice».

Enfin, réitérons que sous couvert d'un droit international ratifié par les États pour se protéger des éventuelles agressions et injustices, surtout les pays pauvres dont les richesses sont convoitées, ces institutions ont été corrompues en instruments de chantage aux

«droits de l'homme», à la «liberté d'expression» susceptible de «sanctions internationales» ou l'inculpation d'un chef d'État même en exercice. On est donc dans le même esprit impérialiste et colonialiste prédateur, mais drapé de prétextes «humanitaires» et couvert par la «légalité».

Le «droit ou devoir d'ingérence humanitaire» est l'expression même de cet esprit qui n'est pas près de s'extirper des mauvaises consciences। Les pays africains, indépendants et libres de leurs décisions, doivent au plus vite quitter ces organisations-pièges qui donnent aux puissants une légitimité pour les dominer ou les agresser. Ces organisations ne les toucheront jamais, car elles sont leurs instruments, leurs armes pour leurs intérêts et rien d'autre.

letempsdz.com

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