14 août, 2011

Cinq étudiants en voyage humanitaire au Burkina Faso « Là-bas, le superflu n'existe pas ! »


Trois semaines à Galgouli pour les cinq étudiants en médecine.

Trois semaines à Galgouli pour les cinq étudiants en médecine.


Durant trois semaines, cinq étudiants en 3e année de médecine sont partis au Burkina Faso sous la bannière de l'association Burkin'Ardenn' avenir (BAA). Plus qu'une action humanitaire, ce séjour fut l'occasion d'un apprentissage pour les étudiants.

AUDE VISY, Alice Fournet, Thibaut Ferreira, Jean-François Charlier et Adrien Friedrich sont tous les cinq en 3e année de médecine. Ils ne se connaissaient pas tous directement, le projet d'un voyage humanitaire en Afrique les a réunis.
Souhaitant mener ce type de projet en sortant du cadre strict de la médecine, ils ont pris contact avec les associations de la région en proposant des actions sur le continent africain.
Claude Roquier, président du BAA, y a répondu.
Pourtant, rien ne prédestinait ces étudiants à mener à bien la mission principale qui leur fut confiée : installer une clôture pour le futur maraîchage mis en œuvre dans le village de Galgouli.
« Nous sommes toutes les deux sensibles aux actions menées par Médecins sans frontières. L'idée de partir en Afrique nous semblait logique », explique Aude. « Nous voulions aller dans le concret et mener un projet de nos mains », poursuit Thibault.
Les objectifs de la mission validés, ne restait plus qu'au président à préparer le voyage des étudiants. « Ce fut fait lors de mon séjour au mois de mars. Comme tout séjour que nous préparons là-bas, les étudiants ont été logés dans la famille de Yacouba Barry, le vice-président fondateur de BAA. Son frère est secrétaire de l'association sœur créée localement. Pour assurer la logistique, nous créons de l'activité dans le village », déclare Claude Roquier.

Tout simplement leur dire merci
Du 24 juin au 16 juillet, les étudiants ont été accueillis à bras ouverts par la population locale : « C'est un autre monde. En arrivant, nous avons eu l'impression de vivre 300 ans en arrière. Même s'ils n'ont rien ou pas grand-chose, ils ont envie de tout donner. »
Sur place, ils ont pu se rendre compte des actions menées par BAA depuis quatre ans. La création de l'association Burkin'Ardenn Galgouli Avenir, celle des femmes et plus récemment des jeunes leur ont démontré la forte implication des habitants du village. « Malgré la pauvreté, nous avons découvert des visages souriants. Il est évident que notre vision du quotidien a changé. A notre retour, nous avons pris conscience qu'il fallait savourer les plaisirs simples. Là-bas, le superflu n'existe pas et notre vie fut rythmée par le soleil, à savoir de 6 heures à 18 heures », précisent les étudiants.
Hormis la pose de la clôture, ils ont apporté avec eux du matériel pour le dispensaire, la maternité ainsi que pour l'école du village. Dans leurs bagages, ils n'avaient pas oublié d'ajouter divers vêtements pour les villageois.
A l'heure du bilan, chacun aspire à retourner à Galgouli où ils ont trouvé un peuple accueillant et chaleureux. Pour Claude Roquier, le périple de ces étudiants fut aussi un gage de confiance mutuelle. « Ces jeunes sont exemplaires et les témoignages de Galgouli que j'ai reçus dernièrement vont tous dans ce sens. Je voulais leur dire tout simplement merci. »
Hormis la pose de la clôture, ils ont apporté avec eux du matériel pour le dispensaire, la maternité ainsi que pour l'école du village.
Dans leurs bagages, ils n'avaient pas oublié d'ajouter divers vêtements pour les villageois.
A l'heure du bilan, chacun aspire à retourner à Galgouli où ils ont trouvé un peuple accueillant et chaleureux। Pour Claude Roquier, le périple de ces étudiants fut aussi un gage de confiance mutuelle. « Ces jeunes sont exemplaires et les témoignages de Galgouli que j'ai reçus dernièrement vont tous dans ce sens. Je voulais leur dire tout simplement merci. »

lunion.presse.fr

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