01 juillet, 2011

Anelka perd son procès contre L'Equipe

Dans l'affaire de la "une" de L'Equipe, le tribunal correctionnel a conclu que même si un débat existait sur les mots exacts prononcés, l'injure n'était pas contestée. Anelka demandait 150.000 euros de dommages et intérêts.

Les dirigeants et des journalistes du quotidien sportif L'Equipe, poursuivis par Nicolas Anelka en raison de propos de vestiaires durant la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, ont été relaxés vendredi à Paris. Le 17 juin 2010, L'Equipe avait fait sa "une" avec une phrase injurieuse imputée à Nicolas Anelka et qui aurait été prononcée à l'adresse du sélectionneur Raymond Domenech dans les vestiaires à la mi-temps du match France-Mexique, que les Bleus devaient perdre 2-0.

Cette édition du journal avait fait scandale en France, provoqué l'éviction de l'équipe de France de l'attaquant, décision qui avait elle-même suscité en réaction une grève de l'entraînement des Bleus, inédite à ce niveau.

Les yeux dans les Bleus n'avaient choqué personne

Comme le disait le parquet, le tribunal correctionnel a conclu que même si un débat existait sur les mots exacts prononcés, l'injure n'était pas contestée. Il conclut par ailleurs que le joueur n'est pas juge du traitement journalistique de propos de vestiaires. Nicolas Anelka, qui n'était pas venu en personne au procès, demandait 150.000 euros de dommages et intérêts à L'Equipe en expliquant qu'il n'avait pas prononcé les mots exacts qui lui étaient prêtés.

Le joueur déclarait par ailleurs qu'il s'agissait de toute façon de propos de vestiaires, ayant vocation selon lui à rester confidentiels. Les journalistes de L'Equipe ont dit au procès qu'ils avaient plusieurs sources pour rapporter ces propos. Le journal souligne que la diffusion de propos de vestiaires dans le documentaire Les yeux dans les Bleus, à l'occasion du triomphe de la France à la Coupe du monde 1998, n'avait choqué personne.

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