Les pirates de Lulz Security sont dans le collimateur des polices des Etats-Unis et de Grande Bretagne. Justin Sullivan 
Contre le groupe de pirates informatiques «Lulz Security», le FBI américain et Scotland Yard ont dû unir leurs efforts. Un jeune homme de 19 ans soupçonné de faire partie du réseau a été arrêté mardi en Grande-Bretagne, suite à une opération conjointe des deux organisations.
Le jeune homme a été interpellé dans l'Essex, au nord-est de Londres. «L'arrestation est liée aux attaques de Lulz Security. Nous pensons qu'elle est très significative», explique un porte-parole de la police. Le groupe de pirates a revendiqué l'attaque du 17 juin contre le site de la CIA, l'agence de renseignements américaine. Grâce à des ordinateurs «zombies», c'est-à-dire contrôlés à distance par les pirates, ils avaient fait planter le site «cia.gov» en le submergeant de requêtes.
«Une petite équipe de personnes aimant s'amuser»
Dans le même communiqué, Lulz Security se targuait aussi d'avoir attaqué la chaîne de télévision américaine «PBS, Sony, la [chaîne] Fox, des sites porno, le FBI [...]». Le groupe a également pris pour cible le site du Sénat américain et du bureau des affaires criminelles britannique (Serious Organised Crime Agency).
Le groupe de pirates se présente comme «une petite équipe de personnes aimant s'amuser» et luttant contre «l'ennui» qui pèse selon eux sur la cybercommunauté. Sur leur site, http://lulzsecurity.com, les hackers répertorient leurs piratages comme autant de prises de guerre. Mais les organisations internationales ne sont pas leurs seules victimes. Le 16 juin dernier, ils récompensaient leurs fans, les «lulz lizards», en divulguant un paquet de plus de 62.000 identifiants et mots de passe de particuliers. Sur le réseau Twitter, ces «lézards de lulz» remercient le groupe pour ce «cadeau».
«J'ai eu [les identifiants] d'un compte Xbox, Paypal, Facebook, Twitter, YouTube, la totale ! Jackpot !» pouvait-on lire sur Twitter dès le 17 juin.
Selon des sociétés de sécurité informatique, Lulz Security pourrait être une émanation d'un autre groupe de pirates, Anonymous, parfois qualifié de «Robin des bois» informatique et connu pour avoir attaqué les sites de cartes de crédit américaines Visa et MasterCard. Pour Anonymous, ces sociétés devaient être punies pour avoir bloqué les versements au site WikiLeaks.
Le jeune homme a été interpellé dans l'Essex, au nord-est de Londres.
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«Une petite équipe de personnes aimant s'amuser»
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Le groupe de pirates se présente comme «une petite équipe de personnes aimant s'amuser» et luttant contre «l'ennui» qui pèse selon eux sur la cybercommunauté. Sur leur site, http://lulzsecurity.com, les hackers répertorient leurs piratages comme autant de prises de guerre. Mais les organisations internationales ne sont pas leurs seules victimes. Le 16 juin dernier, ils récompensaient leurs fans, les «lulz lizards», en divulguant un paquet de plus de 62.000 identifiants et mots de passe de particuliers. Sur le réseau Twitter, ces «lézards de lulz» remercient le groupe pour ce «cadeau».
«J'ai eu [les identifiants] d'un compte Xbox, Paypal, Facebook, Twitter, YouTube, la totale ! Jackpot !» pouvait-on lire sur Twitter dès le 17 juin.
Selon des sociétés de sécurité informatique, Lulz Security pourrait être une émanation d'un autre groupe de pirates, Anonymous, parfois qualifié de «Robin des bois» informatique et connu pour avoir attaqué les sites de cartes de crédit américaines Visa et MasterCard. Pour Anonymous, ces sociétés devaient être punies pour avoir bloqué les versements au site WikiLeaks.
LeParisien.fr
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