Obama, Chavez, Schwarzenegger : ils y vont tous de leur petite confidence sur le réseau social.
Twitter par ci, Twitter par là... Les médias s'affolent autour du site de micro-blogging en vogue ces derniers temps qui a permis de suivre en temps réel l'affaire DSK ou la mort de Ben Laden.
Un engouement auquel n'échappe pas non plus les hommes politiques, qui utilisent désormais Twitter pour règler les problèmes de leur pays... ou faire un coucou à des amis.
Résultat, le ministre des Affaires étrangères suédois, Carl Bidt, n'a pas hésité à passer par ce nouveau moyen de communication pour faire part d'un problème à son homologue du Bahreïn rapporte The Canadian Press.
"Besoin de vous joindre. Je dois vous parler de quelque chose" peut-on lire le 25 mai sur le compte du ministre suédois :
Le destinataire, Khalid al Khalifa, préfère s'amuser de cette "boulette" qui a déjà fait le tour du monde : "Ravi que vous me mettiez au courant de vos soucis. Votre tweet retient l'attention du monde entier".
Le ministre des Affaires étrangères du Bahreïn est d'ailleurs connu pour ses facéties sur Twitter, où il n'hésite pas à ponctuer ses messages perso de smileys...
... aussi avec sa propre famille :
Ces échanges sur Twitter ne sont pas des cas isolés.
Voici quelques extraits de conversations surprenantes :
Dans un tout autre registre, Paul Kagame, président du Rwanda, s'est également illustré sur Twitter. Il s'en est pris à un journaliste britannique qui l'avait qualifié de "despote" : "Vous êtes véritablement en train de m'insulter".
Le ministre des Affaires étrangères anglais, William Hague, prend lui le temps de répondre aux questions de ses compatriotes... Mais parfois, c'est pas possible: il a aussi un boulot... "Je parfois trop occupé", se défend-t-il.
Le Premier ministre canadien nous apprend qu'il s'éclate à la guitare avec le célèbre rocker Bryan Adams sur le morceau "Run to You" :
Pendant ce temps, Tony Blair en profite pour assurer la promotion de son autobiographie A journey : "Vous pouvez dés à présent vous le procurer en Italie".
Hugo Chavez, le président bolivien, lance "Moi aussi, je t'aime" à une demoiselle lui clamant tout son soutien :
Mais Chavez sait aussi être sérieux, notamment lorsqu'il présente ses condoléances à la nouvelle présidente argentine Christina Fernandez après la mort de l'ancien grand dirigeant Nestor Kirschner : "Ah ma chère Cristina... quelle douleur! De quelle grande perte souffre l'Argentine et notre Amérique" (du sud).
Son homologue du Chili, Sebastian Pinera, prend le temps de rendre hommage aux secrétaires : "Félicitations à toutes les secrétaires en ce jour ! Que serions-nous sans elles ?"
Sur Twitter, le très sérieux président russe Dimitri Medvedev prend un ton assez différent, notamment lorsqu'il revient de vacances... "J'ai passé un excellent week-end de vacances" écrit-il.
Arnold Schwarzenegger, ancien gouverneur de Californie, fait partie des rares personnalités que le président Medvedev suit et avec qui il converse régulièrement sur Twitter : "Merci, nous étions d'accord, je m'en rappelle".
Et le successeur de Vladimir Poutine n'oublie pas au passage de souhaiter, comme des millions de personnes, un joyeux anniversaire à Barack Obama : "Mes félicitations à Barack Obama en ce jour d'anniversaire".
Au moment des élections présidentielles au Brésil, la candidate (et future élue) Dilma Rousself se montre particulièrement attentionnée envers ses compatriotes. Elle souhaite "bonne nuit" à plusieurs de ses "followers" :
En bonus, le premier et unique tweet de Barack Obama sous le compte de la croix-Rouge le 18 janvier 2010. Un message en mode "Alain Delon" où le président américain parle de lui et de son épouse à la troisième personne : "Le président Obama et la Première Dame sont actuellement en train de visiter le centre d'opération des secours".
En France, Nicolas Sarkozy n'a pas encore de compte perso et semble à la traîne. On doit uniquemment se contenter du compte très austère de l'Elysée. Voilà un extrait plutôt parlant :
Sources : cyberpress.ca, lepoint.fr
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