26 mai, 2011

Le Premier ministre libyen serait prêt à parler avec l'insurrection

TRIPOLI, Libye — Pour la première fois depuis le début de l'insurrection il y a près de trois mois, le premier ministre libyen s'est dit jeudi prêt à discuter avec des représentants de l'opposition, alors que le gouvernement de Tripoli a présenté une nouvelle proposition de cessez-le-feu.

Cette déclaration d'Al-Baghdadi al-Mahmoudi laisse entendre que Tripoli serait disposé à faire des concessions. Au cours d'une conférence de presse, il s'est dit disposé à des pourparlers avec «tous les Libyens», y compris des membres du Conseil national de transition (CNT), l'organe dirigeant de l'insurrection, basé dans le bastion rebelle de Benghazi (est).

Jusque là, les responsables du régime du colonel Mouammar Kadhafi refusaient l'idée de parler à des membres du «gouvernement» insurgé, affirmant qu'ils ne représentaient pas les Libyens.

Cette nouvelle offre de cessez-le-feu a été envoyée à des gouvernements européens, et répercutée par l'Espagne, qui a répondu, au nom des 27 membres de l'Union européenne et sans entrer dans les détails, qu'elle attendait de la part des mesures préalables de la part du gouvernement Kadhafi.

Depuis Deauville, en France, où se tient actuellement le sommet du G8, les responsables américains ont jugé quant à eux non-crédible cette proposition de cessez-le-feu.

De leur côté, l'OTAN, Paris et Berlin disaient jeudi ne pas avoir connaissance de cette lettre.

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